Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de mars 2016.
  2. Toucher les nuages
  3. Compte-rendu de notre rencontre avec la société Audiospot.
  4. La lecture numérique pour les mal-voyants : quelles innovations?
  5. Nancy : ingénieux système de mots croisés pour aveugles.
  6. Wizigo® est l’assistant de déplacement pour les déficients visuels.
  7. Découvrez notre nouvelle exposition au Palais de la Découverte, accessible aux publics déficients visuels !
  8. l'Euro-2016 en audiodescription.

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Notre agenda du mois de mars 2016

  • Mercredi 2 mars :réunion plénière de la Commission Communale d'Accessibilité de la ville de Caen.
  • Vendredi 4 mars : Rencontre avec la société Audiospot.
  • Samedi 5 mars : Plage Bar Zoom n°27 avec le CREPAN. à Luc-sur-mer.
  • Mardi 29 mars : commission d'attribution de la marque tourisme & handicap.

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Toucher les nuages

A l’origine du projet, le CREPAN (Comité Régional d’Étude pour la Protection et l’Aménagement de la Nature), qui était à la recherche d’une idée pour un nouveau livre en relief, a sollicité l’association Cécitix. L’ambition des adhérents de notre association était de pouvoir toucher quelque chose qui nous est inaccessible. L’idée est alors née de « toucher les nuages ». Puis, par le bouche à oreille, un petit groupe de personnes intéressées par le sujet s’est formé, composé de déficients visuels et de voyants.

Depuis le début de cette aventure, trois réunions ont eu lieu afin de définir plus précisément le projet et envisager les pistes que nous voudrions explorer.

Certes nous souhaitons en premier lieu réaliser une représentation tactile des différents types de nuages afin de pouvoir les toucher et nous en faire une image mentale. Mais au cours de nos discussions, nous avons réalisé qu’il existe plusieurs façons de « toucher les nuages ».
A partir de ce constat, nous nous sommes aperçus que nous avions envie d’élargir la représentation des nuages sur différents plans. Certains d’entre nous souhaitent creuser l’aspect scientifique, tandis que d’autres sont plus intéressés par une approche linguistique, voire artistique.

Du côté scientifique, nous avons commencé à nous intéresser à la classification des nuages par Lamarck et surtout par Howard. Nous avons ainsi pu faire connaissance avec les noms des principaux nuages et leurs positions dans l’atmosphère. A ce stade, nous pensons qu’il serait judicieux de rencontrer un météorologue, et pourquoi pas visiter une station météorologique afin d’enrichir nos connaissances sur ce sujet. Malheureusement, la station de Carpiquet ne se visite pas. Néanmoins, sa responsable serait prête à organiser pour nous une intervention sur les aspects météorologiques des nuages.

Sur le plan linguistique et artistique, nous avons commencé à recueillir des chansons, des poèmes, des contes, des romans, des citations, des proverbes ainsi que des blagues. Là aussi, nous pensons qu’une visite dans un musée, accompagnée d’une audiodescription, nous permettrait d’avoir une autre représentation des nuages à travers le regard d’un ou plusieurs artistes. L’idée a été soumise au musée des Beaux-Arts de Caen qui pourrait l’examiner pour la fin de l’année.

Nous souhaitons aussi avoir d’autres approches sur les nuages, notamment par certains corps de métiers qui sont en lien étroit avec la météo, tels que les agriculteurs et les marins. Nous pensons également qu’il serait intéressant que des voyants décrivent un ciel nuageux aux déficients visuels, et qu’en retour les aveugles décrivent aux voyants leurs perceptions sensorielles de l’atmosphère.
Nous aimerions enfin recueillir des représentations des nuages par une classe de jeunes enfants.

Pour l’instant, notre projet n’est pas totalement défini, mais nous avons déjà envisagé de réaliser un ouvrage tactile, et peut-être une exposition.

Rédigé par Emmanuelle Gousset et Nicolas fortin.

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Compte-rendu de notre rencontre avec la société Audiospot

Le vendredi 4 mars, le représentant de l'entreprise Audiospot est venu rencontrer deux membres de Cécitix pour présenter son produit. La rencontre, qui devait normalement durer une demi-heure s'est prolongée pendant un peu plus d'une heure.

De quoi s'agit-il ?
Cela pourrait se résumer par : des balises, un smartphone, un serveur.

Les balises : ce sont des grosses pastilles d'environ 4 centimètres de diamètre qui contiennent une carte électronique et un système d'auto-alimentation. Sur la carte, un seul numéro est enregistré.

Le smartphone : à chaque fois qu'il passe devant la balise, il la détecte.

Le serveur : il contient des modules soit sonores, soit visuels. Le numéro de la balise capté par le smartphone est envoyé vers le serveur qui renvoie l'information vers le smartphone.

Où se trouve le serveur ? Soit dans l'établissement qui a fait installer les balises (administration, musée, etc.), et dans ce cas le smartphone communique avec le serveur par WIFI, soit vers le serveur d'Audiospot.

Le château de Versailles dispose de ce système. Le développement a été mis au point par Audiospot en partenariat avec AVH 78. Il a été utilisé lors de l'exposition de Claire Bretecher au centre Pompidou.

Les pastilles sont faciles à installer : il suffit de les coller avec un adhésif double face par exemple.

Audiospot va prendre contact notamment avec Patrick Jeanenez, élu en charge du groupe Numérique Handicap pour la ville de Caen. Une présentation est envisagée lors d'une prochaine réunion du groupe.

Le représentant pour l'Ouest, Xavier Croux (prononcer : Croukse), semble très bien implanté dans la région. Nous aurons donc de nouveaux contacts avec lui et son président Arnaud Meneux, notamment pour voir comment fonctionnerait la sonorisation d'une traversée complexe.

Ce produit se veut multi handicap mais plus encore. Des profils sont développés pour les aveugles, les sourds, les handicapés moteurs, etc. sont aussi prévus des modules vers des langues étrangères.

Cependant point d'enthousiasme irraisonné. Attendons de l’avoir expérimenté dans une situation réelle.

Rédigé par Jean Poitevin.

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La lecture numérique pour les mal-voyants : quelles innovations ?

blind cross

the microscopic giant, CC BY 2.0

Tout semble être fait pour rendre le livre de plus en plus accessible à un nombre de lecteurs potentiels de plus en plus important : grâce au livre de poche, à la création de collections à petit prix, le livre est un bien culturel qui se démocratise de plus en plus. On pourrait penser qu’avec le numérique on a encore progressé dans ce sens : le livre dématérialisé peut s’acheter plus facilement, à moindre coût, sans même sortir de chez soi… Pourtant, à l’heure actuelle, une partie du lectorat est toujours exclue de cette démocratisation de la lecture : les non-voyants.

Pour ce qui est du papier, les livres en braille sont bien plus rares (1 % des livres existants !), plus chers et plus encombrants que les livres imprimés : comptez 122 € pour 9 volumes de Du côté de chez Swann de Marcel Proust en braille, d’après le Centre de Transcription et d’édition en Braille. Quelle meilleure solution à ce problème de manque d’accessibilité que le numérique ? Les coûts de fabrication exorbitants, le volume très important que prend le moindre roman en braille dans une bibliothèque, tout cela balayé par un support de lecture maniable et pratique donnant accès à des fichiers numériques à coût raisonnable.

De nombreuses avancées technologiques ont été faites dans ce sens ces dernières années, avec plus ou moins de succès. L’un des outils actuellement à disposition est proposé par HIMS. Il s’agit d’une sorte de liseuse en forme de clavier ne permettant d’afficher qu’une seule ligne de texte à la fois. Les « bulles » sortent en relief de manière électronique pour créer les signes en braille. Cet outil, très cher (presque 2 800 dollars, soit environ 2 500 €), n’est pas dédié uniquement à la lecture de livres longs, et est en réalité assez inconfortable dans son utilisation : imaginez lire tout un roman qui ne s’afficherait que ligne à ligne… Les recherches vont donc plutôt dans le sens d’une tablette, au prix raisonnable, qui proposerait une page complète à la lecture.

Les Anglais de Pera Technology avaient lancé en 2013 la création de cette liseuse. L’écran, recouvert de cristaux qui « sortaient » grâce à des impulsions électriques, proposait une page complète en braille. Hélas, faute d’un financement suffisamment conséquent, les recherches ont pris fin en 2014.

En 2015, la première tablette en braille, Blitab, est née en Autriche. Les textes s’affichent en braille, mais pas seulement : des images, des cartes, des figures peuvent également apparaître en relief grâce à cette technologie. Le problème reste son prix : 2500 € pour cette liseuse qui peut convertir facilement n’importe quel texte implémenté via clé USB.

C’est fin 2015 que des chercheurs de l’Université du Michigan ont présenté leur projet de liseuse en braille révolutionnaire en cela qu’elle est bien moins chère que les autres. L’idée est de mettre à profit une technologie basée sur l’utilisation pneumatique de l’air et de l’eau : les « bulles » formant les signes se remplissent et se vident d’air et/ou d’eau en fonction de l’avancement de la lecture. C’est cette innovation technique qui rend possible son moindre prix : moins de 1000 dollars (soit 920 €).

Si le chemin est encore long vers l’accessibilité véritable de la lecture en braille chez les non-voyants, il semble que nous soyons malgré tout sur la bonne voie ! On peut par ailleurs rappeler d’autres initiatives allant dans ce sens, comme Bookshare, une bibliothèque numérique mondiale pour lecteurs handicapés. Inutile de préciser que le but de la manœuvre ne recouvre pas simplement l’accès des personnes non voyantes aux livres, mais aussi, et surtout, à l’indépendance à l’école, au travail et dans la vie de tous les jours.

https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/la-lecture-numerique-pour-les-mal-voyants-quelles-innovations/63860

Article communiqué par Vincent Hoefman

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Nancy : ingénieux système de mots croisés pour aveugles

Après le Sudoku pour non-voyants, Christian Thirion met au point un très ingénieux système de mots croisés. Avec le renfort de l’Esstin Nancy et l’Ensam de Metz.

Un casier compose la grille dans laquelle se glissent de petites pièces qui forment les lettres.

Des mots croisés pour non-voyants, où est le problème ? », est-on tenté de s’interroger. Après tout, il suffit d’imaginer une grille sur laquelle on poserait des lettres en braille.

Mais ça, c’est typiquement une réponse de voyant. Car imaginez-vous, un bandeau sur les yeux, à devoir identifier du bout des doigts la lettre qui vous est nécessaire dans un fatras de plus de 26 lettres (et même beaucoup plus, du fait des récurrences). Puis recommencer pour la seconde lettre. Et ça 225 fois sur une grille de 15 lignes et 15 colonnes. « À ce niveau-là, ce n’est plus du jeu, ça devient juste pénible. »

Or Christian Thirion a le sens du jeu. Et du jeu d’esprit. Désirant, selon son expression, « se trouver un os à ronger » une fois l’heure de la retraite venue, cet ancien prof de physique en université a décortiqué le principe du sudoku, en a décodé l’algorithme, puis a voulu y jouer « les yeux fermés ». C’est ainsi qu’en 2009, il mettait déjà au point un astucieux sudoku pour aveugles. Et c’est avec le même enthousiasme, et cet esprit joueur à haute valeur créative ajoutée qu’il s’est lancé dans l’aventure des mots croisés. « Il en existait déjà, mais des versions soit beaucoup trop compliquées et fastidieuses, soit très onéreuses. »

Le concept développé par le fondateur de l’association « toucher, voir et jouer » (TV & J) est complètement innovant. Le Lorrain s’est, pour ce faire, adjoint le renfort de l’association « Valentin-Haüy » (à titre de testeuse) et les écoles d’ingénieur messine (Ensam) et nancéienne (Esstin), pour développer le prototype. Le tout reposant sur une idée simple : « avec trois pièces différentes seulement, on peut composer toutes les lettres de l’alphabet braille. Et je n’en ai besoin que de deux par lettres. » Trois et non vingt-six ! Ce qui limite considérablement le choix, et accélère d’autant le rythme du jeu.

Ces petites pièces blanches, hérissées de picots, constituent la clef du procédé. Le joueur s’en saisit donc promptement, et les glisse (deux par deux) dans une grille constituée de 225 cases d’un centimètre de profondeur environ. Et le tour est joué !

Enfin, pas tout à fait… C’est oublier un peu vite le droit à l’erreur.

« Si un joueur veut retirer sa lettre, il faut qu’il ait une prise. Alors bien sûr, on peut faire dépasser toutes les pièces à la surface de la grille, mais ça brouillerait la lecture du bout des doigts », fait remarquer le chercheur. Ses neurones et ceux des étudiants ont donc été remis à contribution sur le sujet, et ainsi a été imaginé un petit système de tirette-levier, permettant de surélever momentanément la colonne de son choix, et permettre ainsi d’appréhender les « lettres » à corriger. Des lettres modélisées à l’Ensam de Metz, le moule en acier ayant été façonné par l’Esstin. Les deux écoles se partagent également concept et fabrication du prototype de la grille.

Testé, rodé, perfectionné jusque dans les moindres détails, le jeu n’a qu’un défaut : il coûte plus de 100€. Mais TV & J compte en offrir une trentaine à diverses associations de non-voyants. Et espère bien trouver le moyen de commercialiser à grande échelle le fruit, ingénieux, de réflexions… croisées !

Lysiane GANOUSSE

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Wizigo® est l’assistant de déplacement pour les déficients visuels

L’application Wizigo est le premier GPS communautaire qui permet à une personne déficiente visuelle de s’orienter en ville grâce à du son spatialisé. L’utilisateur peut ainsi se rendre facilement à son objectif, sans sortir son téléphone de sa poche.
L’application Wizigo vous guide en temps réel. Elle traduit les trajets, les points d’intérêts et les zones de travaux, en signaux sonores. Grâce à ces retours sonores spatialisés, l’utilisateur perçoit son environnement en toute simplicité; il peut aussi rester alerte à ce qui l’entoure.

Pour rappel, l'application Wizigo est pour l'instant accessible uniquement sur iphone avec la version minimum de iOS7.

Pour télécharger simplement Wizigo vous pouvez aussi aller, de votre mobile, sur mywizigo.com, puis cliquez sur l'Apple store, tout en bas de la page.

Enfin, sachez que nous n'oublions pas les utilisateurs d'Androïd! C'est notre prochain chantier.

Hugues de Chaumont

GoSense
hugues.dechaumont (chez) gosense.com
Responsable des relations extérieures
Responsable commercial
Mobile : (0)6 61 84 99 03
Web : http://www.gosense.com

Article communiqué par :
CECI -INFO

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Découvrez notre nouvelle exposition au Palais de la Découverte, accessible aux publics déficients visuels !

« Explorez Mars » du 9 février au 28 août 2016

Conçue par la Cité de l’espace de Toulouse et adaptée par le Palais de la découverte, l’exposition Explorez Mars transporte le visiteur à des milliers de kilomètres de la Terre grâce à une aventure spatiale originale et sensorielle.

Visitez l’exposition :

Explorez Mars fait la lumière sur les mythes qui circulent sur la « planète rouge » et sur les découvertes scientifiques réalisées par les différentes expéditions spatiales. Vous êtes donc convié à un passionnant voyage en contrée martienne. Prêt au décollage ?

Séquence 1 - Les hublots

Vous entrez dans l'expo : vous êtes désormais loin de la Terre, dans l’espace, invité à écouter la fresque historique évoquant l’origine de Mars, sa formation, son évolution...

Séquence 2 - Les rovers

Encore inaccessible à l’homme, Mars est visitée par des robots. Grâce aux informations transmises par ces “explorateurs” qui survolent et parcourent la planète Mars, vous allez approcher la réalité martienne. La zone d’exposition des rovers présente cinq maquettes en taille réelle, décrites sur des cartels en braille. Vous pouvez aussi toucher une maquette du rover Curiosity en taille réduite et en impression 3D. Le rover Curiosity a été conçu pour parcourir 20 km et pour gravir des pentes de 45 degrés. Au cours de ses déplacements, il est prévu qu’il analyse environ 70 échantillons de roche et de sol martien.
Cette mission interplanétaire est considérée comme la plus ambitieuse de la décennie.

Séquence 3 - La salle de contrôle

Vous accédez ensuite à la salle de contrôle, assistez au décollage et à l'atterrissage des sondes, suivez en direct le satellite, partagez la tension dans la salle avec les équipes des agences spatiales... Vous pouvez entendre les commentaires des médias ainsi que l’analyse des scientifiques. Un film explique le pilotage d’un rover, une plongée en direct dans une mission spatiale !

Séquence 4 - La salle météorite

Tel un chercheur d’or découvrant une pépite, vous pouvez toucher une météorite et comprendre son origine. Aucune sonde ni aucun rover n’est pour l’instant revenu sur Terre avec des échantillons, mais les scientifiques ont découvert des roches éjectées dans l’espace après un impact violent entre la « planète rouge » et un astéroïde, grâce à des études chimique et minéralogique.
La tranche présentée ici est une shergottite basaltique et provient d’une météorite éjectée de Mars il y a environ un million d’années, tombée sur Terre il y a 60 000 ans environ. Elle a été trouvée en 1998 dans le désert du Sahara libyen, sur le plateau de Dar Al Gani.

Séquence 5 - La galerie des manips

Analysez les résultats provenant des informations envoyées par les rovers. Six manipulations vous alertent sur les propriétés physiques de Mars, comparées à celles de la Terre : la durée d’un jour, d’une année, les saisons, les masses des planètes, le poids des rovers, la perception des couleurs, l’eau, la vie... Vous pouvez toucher les globes de la Terre et de Mars, et percevoir les différences entre les deux planètes.

Une maquette tactile vous permet de comparer le Mont Olympe martien et le Mont Everest terrestre, qui paraît minuscule face au gigantisme du Mont Olympe, dont la superficie correspond à celle de la France et dont la hauteur atteint 20 km.

Ecoutez les murmurants sur notre site, en suivant ce lien :
http://www.palais-decouverte.fr/fr/mon-palais-accessible/deficients-visuels/expositions-temporaires/explorez-mars/

Renseignements et inscription :
info.deficientvisuel (chez) universcience.fr
ou 01 40 05 79 54

Inscription obligatoire. Journée gratuite pour la personne déficiente visuelle et son accompagnateur sur présentation d’un justificatif.

Informations pratiques :
Pour venir à la Cité des sciences : Tramway T 3b arrêt Porte de la Villette ou métro ligne 7, arrêt Porte de la Villette, descendre en tête de la rame.

Retrouvez-nous sur le web :
http://www.cite-sciences.fr/fr/ma-cite-accessible/deficients-visuels/

Article communiqué par Vincent Hoefman

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l'Euro-2016 en audiodescription

Les personnes avec un handicap visuel et qui assisteront à l'Euro-2016 bénéficieront d'un service d'audiodescription pour l'ensemble des rencontres du tournoi, a indiqué le 1er mars 2016 par communiqué l'association belge ASA en charge de cette opération.

Cette association sans but lucratif, All Services Access (ASA), qui compte à ce jour plus de 250 rencontres audio-décrites en championnat de Belgique, a été chargée par l'UEFA de former une quarantaine d'audio-descripteurs pour le mois de juin 2016 avec pour objectif de pérenniser l'audiodescription dans les stades français au-delà de l'Euro. La Fédération des aveugles de France (FAF) est aussi associée à ce service qui ne devrait être accessible qu'en langue française.

"L'audiodescription consiste à remplacer les yeux des personnes ayant un handicap visuel en leur permettant d'être présentes au stade grâce à un descriptif le plus précis possible des phases de jeu, de l'ambiance et autres éléments utiles au ressenti de l'événement. Les commentaires sont retransmis via un casque sans fil. Ces personnes peuvent donc se positionner n'importe où en tribune", explique ASA.
L'Euro de foot 2016 se tiendra du 10 juin au 10 juillet en France.

source :
https://informations.handicap.fr/art-audiodescription-euro-foot-865-8641.php

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