Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de mai et juin 2018.
  2. Prochaine sortie avec le CREPAN.
  3. Prochaine visite descriptive au musée des Beaux-Arts de Caen.
  4. Compte-rendu de la Commission Intercommunale d’Accessibilité du 16 avril 2018.
  5. Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts du 14 avril 2018.
  6. Cherbourg. La ville accessible au handicap : les élus ont testé.
  7. Découverte des sports accessibles.
  8. Saint-Lô. Pour le « cavalier miro », l’impossible est un début.
  9. Journée "Des Anes et des Hommes" à Pont-l'Evêque.
  10. Récital du Cœur au profit de Rétina France.
  11. Emploi - Fin de la retraite anticipée ?
  12. Nouveau site pour l'accessiblité pour les déficients visuels.
  13. Appel à volontaire pour une étude sur le braille.
  14. SEMAINE DES JARDINS du 30 mai au 4 juin 2018

***

Notre agenda du mois de mai et juin 2018

  • Mercredi 16 mai :
    • matin : groupe de travail à la bibliothèqe Alexis de Tocqueville pour réfléchir à la conception d'un plan en relief.
    • A 17h30 : formation à la prise en main du four thermogonfler.
  • Samedi 2 juin à 10h30 : Sortie avec le CREPAN.
  • Mercredi 13 juin : déplacement au salon autonomique à Paris.
  • Samedi 16 juin à 11h15 : visite au musée des Beaux-Arts de Caen.

***

Prochaine sortie avec le CREPAN

Le PBZ n° 42 (Plage Bar Zoom) du CREPAN aura lieu à COURSEULLE le samedi 2 juin 2018 à 10h30, rendez-vous devant l’école de voile, parking du mémorial canadien (rive gauche de la Seulles).

Zoom : tout, ou presque, sur les coquilles des huîtres, formation, composition, croissance, fonctionnement, diversité, supports de vie, fossiles…

Pour tous : le bilan au bar de la Maison Bleue .( Sur la gauche en arrivant au rendez-vous).
En option : déjeuner au restaurant de la Maison Bleue, en réservant auprès d’Annick NOËL , annicknoel (chez) wanadoo.fr ou 02 31 84 11 18 avant le 31 mai.

***

Prochaine visite descriptive au musée des Beaux-Arts de Caen

Le musée propose régulièrement une visite descriptive adaptée au public déficient visuel. La conférencière décrit et commente en détail une œuvre des collections ou des expositions. Pour les peintures figuratives du musée, un support tactile est remis à chaque participant pour faciliter sa découverte et sa compréhension de l'œuvre.

Les activités sont sur réservation. Ouverture des réservations 2 mois avant l'animation :
mba-reservation chez) caen.fr
Tarifs 4 €
Réservation nécessaire.

Le samedi 16 juin aura lieu la dernière visite descriptive de la saison.

"Au pied du mur" dans le cadre de l'exposition Murs du 5 Mai au 18 Septembre 2018

Situé dans l'enceinte du château fortifié de Guillaume le Conquérant, le musée des Beaux-Arts de Caen évoque la figure du mur à travers ses représentations artistiques, comme une évidence physique et visuelle donnant corps et formes à la nécessité du regard. Le mur apparaît tantôt comme appui, tantôt comme limite, ici instrument d'un interdit, la promesse d'un ailleurs, contrainte pour les uns, protection pour les autres. Il est un bloc de matière traversant le temps, doué d'une vie propre ou élément urbain dérisoire. Le mur engendre des réalités positives et négatives, dans un va-et-vient permanent.

L'exposition réunit un ensemble de plus de 80 œuvres, anciennes pour certaines, contemporaines pour la plupart, mêlant tous les champs d'expression que sont la peinture, la sculpture, l'architecture, l'installation pensée in situ, le dessin, l'estampe, la photographie, la vidéographie.

***

Compte-rendu de la Commission Intercommunale d’Accessibilité du 16 avril 2018

Le lundi 16 avril dernier, je représentais Cécitix lors d’une réunion de la CIAPH sur les transports urbains de l’agglomération caennaise.

Etaient présents des représentants de Kéolis, des élus et des représentants des associations de personnes handicapées.

Concernant le handicap visuel, Michaël Aubert représentait l’AVH et moi-même l’association Cécitix.

Lors de cette réunion, ont été évoqués les problèmes que les personnes handicapées moteur rencontrent avec le service Twisto, notamment les plateaux élévateurs qui se bloquent ou qui ne sont pas encore présent sur un certain nombre de bus.

Michaël a également signalé les soucis que les personnes aveugles et malvoyantes rencontrent avec les synthèses vocales qui ne fonctionnent pas toujours ou qui ne sont pas encore présentes dans les bus de certaines lignes.
Les représentants de Kéolis ont bien noté ces difficultés. Ils nous ont expliqué que les blocages des élévateurs sont dus à une marque de bus mal conçue. Le renouvellement du parc devrait résoudre ces problèmes.
Il a été aussi demandé que les arrêts aient une adresse précise afin que nous puissions les repérer plus facilement avec un GPS.
J’ai évoqué les changements de trajet de certaines lignes, notamment la ligne 6 qui ne passe plus rue de Falaise, et de ce fait éloigne considérablement les arrêts de notre domicile, ce qui est source de davantage de difficultés pour les personnes âgées et handicapées.
Il m’a été répondu que ces changements ne sont que temporaires, pendant la durée des travaux.

Concernant la formation des conducteurs, elle se fait régulièrement. Ils auront très prochainement une formation à la prise en charge d’une personne handicapée. En outre, les bus sont maintenant équipés de fiches qui permettent aux chauffeurs de pouvoir faire fonctionner les plateaux élévateurs des différents modèles de bus.

Michaël a évoqué l’application Twisto qui, au fur et à mesure de ses mises à jour, n’est toujours pas plus accessible aux personnes déficientes visuelles. C’est un souci dont les représentants de Kéolis sont conscients et le service qui s’occupe de cette application cherche la meilleure formule notamment au niveau des calculs piéton/bus.

A également été évoquée une nouvelle fois la question des arrêts communs à de nombreuses lignes de bus. Les véhicules stationnant les uns derrière les autres, les personnes déficientes visuelles ne peuvent identifier le numéro des bus stationnés en arrière. De même, les personnes à mobilité réduite n’ont pas toujours le temps de parcourir les quelques dizaines de mètres pour atteindre le bus de derrière avant qu’il ne reparte.
Pour l’instant, Kéolis n’a pas de solution valable pour résoudre ce problème.

Nous avons ensuite abordé le sujet de Twisto-Access. Les représentants de Kéolis sont bien conscients que les deux premiers mois de la mise en place ont été très difficiles. Mais selon eux les choses semblent s’améliorer au fil du temps. J’ai témoigné qu’en effet cela était le cas. Les prochaines améliorations qui seront apportées au service seront :

  • L’envoi des texto pour prévenir de l’arrivée du bus ;
  • un accès téléphonique direct au bureau de réservation ;
  • la possibilité de réserver en ligne.

Les conducteurs de Twisto-Access auront également une formation, pour les nouveaux, et un rappel pour les plus anciens.
Il nous a été signalé que le nombre impressionnant d’annulations de dernière minute perturbait beaucoup le service et que, de ce fait, les amendes qui jusqu’alors n’avaient pas été mises en place seront appliquées.

Le téléphone mobile de soirée et du week-end ne sera pas remis en service, mais il sera possible de joindre le service de permanence de Twisto si nous rencontrons un problème lors de ces tranches horaires.

Pour terminer, nous avons évoqué le service « Twisto – Handuo ». Celui-ci rencontre un certain succès. Je profite de cet article pour inciter les personnes handicapées à l’utiliser car, pour que ce service soit reconnu d’utilité publique, il faut atteindre 200 demandeurs, ce qui permettrait d’employer davantage de personnes sur le terrain.

Rédigé par Nicolas fortin

***

Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts du 14 avril 2018

Ce samedi 14 avril, quelques membres de Cécitix ont pu profiter de la visite descriptive proposée par le musée des Beaux-Arts de Caen dont l’objet était Etienne-Marin Mélingue.

Claude Lebigre nous a entraînés juste au pied de l’escalier principal pour découvrir un grand portrait au pastel d'Etienne-Marin Mélingue, marouflés sur toile, c’est-à-dire au papier collé sur la toile. Ce portrait a été réalisé par Eugène Girault, peintre et pastelliste né en 1806, favori de la princesse Mathilde sous le second empire.
Mélingue y est représenté cheveux au carré, moustache en guidon de vélo, regard rêveur, un peu noir, le teint rosé. Il se tient très droit, bravache, main gauche sur la hanche. Il porte une chemise de fin lin blanc, déboutonnée, et sans cravate. Ses manches sont bouffantes. Il tient dans sa main droite un masque de la commedia dell'arte, un masque de Scapin. Sur sa hanche droite, une épée. Il est ici représenté dans le rôle de Salvatore Rosa. Ce dernier était un peintre, figure très romantique, à la vie particulièrement dissolue. Il est connu pour avoir fait la comédie pendant un carnaval à Rome. Capturé par des brigands, Rosa a eu l'idée de faire le portrait du chef des brigands. Mélingue a alors joué Rosa en réalisant lui-même sur scène le portrait du chef des brigands.
Mélingue a également interprété Cellini sculptant Hébé. La pièce a tellement de succès que la sculpture d'Hébé qu'il a réalisée sur scène a été fondue en bronze et vendue à de multiples exemplaires.

Etienne-Marin Mélingue était en plein dans sa gloire. Formé à l'école des Beaux-Arts de Caen par Odellie, ce dernier trouvait à Mélingue de grands talents de sculpteur. Mais le jeune homme ne rêvait que de brûler les planches.

Cette œuvre de Girault a été préservée de la guerre car elle était conservée à l'école des filles. Elle a été récupérée par le musée en 70, restaurée, nettoyée grâce à l'exposition Mélingue.
Le bombardement a malheureusement détruit tous les plâtres et de nombreuses œuvres que les enfants de Mélingue avaient données au musée.

Des aquarelles réalisées par son fils Gaston retracent le mythe d'Etienne-Marin Mélingue. Plusieurs scènes importantes de sa vie sont évoquées :

Mélingue a eu une enfance mélodramatique. Il est né à Caen rue des Carmes en 1807, d'un père Manchois militaire révolutionnaire puis douanier. Les parents se sont installés rue Saint-Jean. Sa mère est morte après la naissance de son second fils Pierre-Adolphe.
Etienne-Marin rêvait de devenir comédien, mais son père l'inscrivit à l'école des Beaux-Arts (formé par Helouis). Le jeune homme était très indiscipliné. En 1902, est paru "une vie d'artiste" de Dumas, qui relate la vie de Mélingue.

Les deux garçons Mélingue étaient très aimés par leur père, assez autoritaire. Les deux enfants étaient souvent seuls et dormaient dans le grand lit du père tandis que le père dormait dans le petit lit.
C’est là encore une scène représentée dans les aquarelles.

Après l'école, les deux garçons devaient passer devant la Cour Massart (cour des massacres). Cette cour était connue pour être l'endroit où les étudiants en médecine (les écorcheux) faisaient leurs dissections.
La légende dit que le jeune Pierre-Adolphe, avant de mourir, aurait demandé à son père de ne surtout pas être soumis aux écorcheux. Son père aurait versé de la chaux vive sur le cadavre du petit.

Etienne-Marin, à 12 ans, reçut un prix de sculpture. Mais comme il était peu assidu, son père le bastonna. Un jour, Etienne-Marin entra dans l'ancien théâtre. Il rencontra quelqu'un qui le baptisa comédien.

Un jour le jeune Mélingue est engagé comme sculpteur pour représenter la madeleine à Paris. Là, il rencontre Hyppolite, un autre Normand passionné de comédie lui aussi. Ils sont engagés pour une tournée en Belgique. Mais ça ne marche pas du tout. Ils n'ont plus un sou. Ils rentrent à pied de Belgique jusqu'à Caen.
Ils arrivent en plein hiver à Caen, et Mélingue découvre que son père a déménagé. Il lui faut retrouver son père.

Le père recueille son fils fiévreux. Il raconte alors sa vie à son fils. Il raconte qu'il a fait mourir sa sœur d'émotion : si heureuse de le retrouver après la guerre, elle est foudroyée par une crise cardiaque.

Etienne-Marin se rétablit. De retour à Paris, il est recommandé à madame Duchesnois. Il rencontre monsieur Démaré qui lui propose un contrat aux Antilles. Là-bas, une révolte éclate, et les théâtres sont fermés. Il n'a plus d'argent pour revenir. Alors il va peindre des portraits de tous les notables. Mais il n'y a plus de toile. Il utilise donc la toile d'un tambour qui est une peau d'âne. Le commanditaire est ravi. Mais très vite, avec la pluie et l'humidité, la peau d'âne se distend et le portrait enlaidit. Mélingue la retend et gagne assez d'argent pour rentrer au Havre.
Au Havre, il sculpte notamment une énorme sculpture de Corneille. Elle est si grosse qu'elle ne peut sortir de l'atelier.

C'est le début du succès. Le point décisif, c'est sa rencontre avec Dumas, en 1834, 36. C'est Dumas qui va lui donner ses grands rôles. C'est d’ailleurs Mélingue qui a créé les rôles de D’Artagnan ou Fanfan la Tulipe.

Il va continuer à peindre tout en exerçant ses talents de comédien. Cet homme était d'une grande douceur, contrairement à ses deux fils, Gaston et Lucien. Ce sont ces derniers qui vont tout faire pour préserver l'œuvre de leur père.

Deux sculptures de Mélingue sont exposées, mais nous ne pouvons les toucher. Elles viennent de la Comédie Française. Les aquarelles quant à elles ont pu être conservées car elles étaient la propriété de la bibliothèque.
Ont aussi été retrouvées deux grisailles de ses fils. Elles appartiennent à la maison de Victor Hugo. Sur les deux, Etienne-Marin Mélingue est en costume de théâtre.
Ces deux grisailles sont dans de jolis cadres noirs, en bois guilloché, dans l'esprit flamand. Elles ont été réalisées par les fils Mélingue.
Toute la famille était artiste.

Claude nous a ensuite présenté des costumes de théâtre tels qu’en portait Mélingue.

Nous avons ainsi pu toucher une tenue bleue turquoise, toute brodée, en 3 pièces, pesant plusieurs kilos. Nous avons découvert un autre costume, noir à manches bouffantes, avec du cuir, du lainage, du velours, tout lacé dans le dos. Il s’agissait certainement d’un costume de Ruy Blas, costume très élégant, avec des noirs différents selon les textiles.

Nous avons ensuite palpé une robe de femme, style 18e : corsetée, lacée dans le dos, avec un travail sur le devant de ruche, de broderies et de perles. Elle était argent et or.

Claude nous a présenté une autre robe, jaune moutarde, au décolleté généreux, avec des dentelles, des broderies et des perles.

Par-dessus, les dames portaient un grand domino, une cape soyeuse noire que nous avons pu tenir entre les mains, de même qu’une cape d'homme, noire doublée de satin rouge. Avec un grand chapeau de feutre, on a le costume de Salvatore Rosa.

Pour finir la présentation de ces costumes, Claude nous a montré une petite fraise, en tissu écru, festonnée de doré.

Puis notre conférencière nous a emmenés dans le cabinet des estampes.
Elle nous a fait toucher un bronze : L'attente. Il s’agit d’une pêcheuse à pied qui attend son marin de mari. C’est une belle femme avec son panier sur l'épaule.

Comme on ne peut pas toucher les bronzes de Mélingue prêtés par la Comédie Française, elle nous fait toucher cette pêcheuse de Laurent pour nous faire une idée du style.

Les bronzes de Mélingue représentent des dramaturges : Corneille et Racine.
L'artiste fait le modelage, en glaise, sur une structure métallique ou en bois. Il le confie au bronzier qui coule le bronze.

Pour terminer la visite, nous parcourons les aquarelles des fils retraçant les aventures de leur père. Mélingue est mort en 1875.

Une fois de plus, nous avons beaucoup apprécié cette visite riche de sensations et de culture. Un grand merci à Claude pour son excellent travail d’adaptation. Rendez-vous pour la prochaine visite le samedi 16 juin.

Rédigé par Emmanuelle Gousset

***

Cherbourg. La ville accessible au handicap : les élus ont testé

Ouest-France : Publié le 20/04/2018 à 09h32

Se déplacer en ville quand on souffre d’un handicap : c’est l’expérience à laquelle se sont livrés, mercredi, les élus. Verdict : c'est parfois un vrai parcours du combattant.

Se déplacer quand on souffre d’un handicap s’apparente bien trop souvent encore à un parcours du combattant. Le message est d’autant plus difficile à faire passer que les embûches auxquelles sont confrontés les handicapés ne le sont aucunement pour les valides. Mercredi 18 avril, Les Paralysés de France, l’Association des devenus sourds et malentendants de la Manche (ADSM Surdi 50) et Rétina France, ont uni leur voix pour interpeller les élus et responsables des services municipaux en les invitant à partager, ensemble, la problématique de l’accessibilité de la ville. « Il nous est apparu essentiel que ceux qui sont en charge des dossiers d’aménagement urbain puissent comprendre le quotidien des personnes en situation de handicap », explique Marjorie Mazeaud, responsable local des Paralysés de France.

Mise en situation en ville

Les trois associations ont donc imaginé une mise en situation sur le terrain sous la forme d’une déambulation dans les rues du centre-ville. Pendant deux heures, une dizaine d’élus cherbourgeois ont partagé successivement le sort d’un handicapé moteur, d’un déficient visuel et d’un malentendant. Pour les guider dans leurs premiers pas de personnes en situation de handicap,
Christopher Padox, qui circule en fauteuil roulant. « Le moindre dénivelé équivaut à une fatigue supplémentaire et à un danger potentiel. Pour franchir certains passages protégés, si on ne prend pas un élan suffisant, on ne passe pas. Pire, le fauteuil peut reculer car le trottoir est en pente. »

Le maire, Benoît Arrivé, a éprouvé la difficulté de rouler sur les pavés de la Place de Gaulle.

De son côté, Hubert Potel témoigne que les déficients visuels ont besoin, pour cheminer en toute sécurité, « d’un espace ordonné et libre. Les repères au sol et signaux sonores sont essentiels. » Trente-six carrefours jugés dangereux dans la ville sont équipés de ces dispositifs sonores, activables sur simple pression d’une télécommande universelle. « Gratuits, ces boîtiers sont disponibles en mairie. Il suffit d’en faire la demande. »
Enfin, la déficience auditive plonge la personne qui en souffre dans un isolement déroutant et une grande vulnérabilité car de nombreux dangers restent imperceptibles.

***

Découverte des sports accessibles

Le Comité Régional Handisport Normandie et la Ville de Trouville organisent, avec le concours de divers partenaires, le samedi 16 juin à Deauville Trouville, une journée découverte des sports de nature accessibles au plus grand nombre.

Samedi 16 juin, de 10h à 16h, au POM S, Avenue de la République

Entrée et initiations gratuites, y compris le repas du midi sur place.

Le nombre de place est limité. Il est donc recommandé de s’inscrire rapidement auprès de Muriel : 06 74 92 47 82

Au programme : 8 disciplines (accès suivant les types de handicaps)

  • Aviation / simulateur de vol (fauteuil manuel, debout et déficients visuels)
  • Voile après-midi (fauteuil manuel, debout et déficients visuels)
  • Tir à l'arc avec décocheurs fauteuils électriques et potences (fauteuilélectrique et manuel, debout et déficients visuels)
  • Calèche balade en attelage (fauteuil électrique et manuel, debout et déficients visuels)
  • Tir à la carabine laser avec potences (fauteuil électrique et manuel, debout et déficients visuels)
  • Quad / tricycle / tandem et hand bike (fauteuil manuel, debout et déficients visuels)
  • Kayak après-midi (mal marchant, debout et déficients visuels)

Et le CANI KART : chiens "de traineaux" mais ici adaptés avec une carriole (fauteuil manuel, debout et déficients visuels) (Fauteuil électrique : Certains pourront peut-être essayer et à défaut assister au spectacle)

Muriel ELISSALDE
Directrice Comité Régional Handisport Normandie
06.74.92.47.82
normandie (chez) handisport.org

COMITE REGIONAL HANDISPORT NORMANDIE
CITIS - 5 Avenue de Tsukuba
14200 HEROUVILLE-SAINT-CLAIR
http://www.handisport-normandie.org

***

Saint-Lô. Pour le « cavalier miro », l’impossible est un début

Jeanne LAUDREN ouest-France @cecitroc-infos
Publié le 16/04/2018 à 09h42

Le cavalier, aveugle, Salim Ejnaini, a raconté son parcours à des collégiens et lycéens saint-lois. Une « belle leçon de vie » pour ses derniers.

Salim Ejnaini participe à des compétitions de saut d’obstacles avec des valides. Lui a sa particularité : ses yeux ne voient pas. Vendredi 13 avril 2018, il a partagé son histoire avec des élèves du pôle hippique de Saint-Lô (Manche).
Au centre équestre du pôle hippique, des élèves regardent avec attention une vidéo. Une voix y crie « droite », « gauche », « ligne », « là ». Dans ce flux d’indications, un cavalier se repère, guide sa monture et saute les obstacles. Une équipe de sept ou huit personnes l’entoure et le guide sur la piste. Cette vidéo a été tournée en décembre 2016 aux Longines Masters de Paris, un prestigieux événement équestre.

Ce cavalier, c’est Salim Ejnaini, 26 ans. Vendredi 13 avril 2018, il a raconté son histoire à une vingtaine d’élèves de la section étude équitation du lycée Leverrier et du collège Pasteur. S’il est présent, c’est grâce à Jean-Michel Lecomte, le président de l’association des Pupilles de l’enseignement public de la Manche.

« J’anticipe à l’oreille »

Il concourt au niveau amateur. Ce sont ses yeux qui le distinguent : cachés derrière des lunettes de soleil, ils ne voient pas. Un handicap qui ne l’a jamais arrêté. « Je suis aussi nul ou aussi bon que tout autre cavalier amateur », affirme-t-il dans un rire. Dans le monde du saut d’obstacle, c’est pourtant une référence. « Une star ! », lance Yann Adam, directeur du pôle hippique. Environ une fois par mois, le « cavalier miro », comme il se nomme, participe à une compétition avec les valides, notamment dans le sud-ouest de la France.
Sa technique pour guider sa monture est particulière et intrigue les élèves, qui ne peuvent retenir une exclamation admirative une fois la vidéo terminée. « En général, lorsqu’un cavalier est malvoyant ou aveugle, un autre cheval et son cavalier le précèdent et sautent les obstacles avant lui », explique Salim Ejnaini.
En 2015, il décide de se passer de cheval guide et de s’entourer d’une équipe. « La vision donne des informations sur la distance. Moi, j’utilise les sons, j’anticipe à l’oreille. » Une manière de faire qui donne des idées aux lycéens : « J’aimerais tenter de monter avec un masque sur les yeux, affirme l’un d’entre eux. Les sensations doivent être très différentes ! » « Ça fait quoi de faire du cheval sans voir ? » demande un collégien. La réponse est immédiate : « C’est génial, on se concentre sur la foulée du cheval. »

Une autobiographique à venir

Il y a 14 ans, quand Salim Ejnaini a commencé à monter à cheval, il voyait encore un peu. « Comme dans une paille et flou », explique-t-il à un lycéen curieux de savoir comment il a perdu la vue. Le kinésithérapeute, à qui un cancer de la rétine a été diagnostiqué à l’âge de 6 mois, se raconte : « On m’avait prévenu : soit je restais devant la télé et voyais un peu plus longtemps, soit je vivais normalement et pouvais être certain de perdre la vue. Mon truc, c’est le cheval, pas la télévision. » À l’âge de 16 ans, sa vision se teinte définitivement en noir. Décollement de la rétine.
Une heure s’est écoulée. C’est la fin d’une « leçon de vie qui prouve que tout est possible », affirme un groupe de lycéens, admiratif du cavalier. « La vie que j’ai aujourd’hui, je n’aurais jamais osé la rêver », conclut le jeune homme. Alors, dès qu’il a un moment de libre, il « pianote ». Il écrit un livre autobiographique qu’il espère publier cet été. Son titre, il le connaît déjà : L’impossible est un bon début.

Vincent Hoefman

***

Journée "Des Anes et des Hommes" à Pont-l'Evêque

J'ai le plaisir de vous faire part d'une suggestion de journée "Des Anes et des Hommes", adaptée aux personnes déficientes visuelles ou mentales.

En effet, à l'approche des beaux jours, vous découvrirez le riche patrimoine de Pont-l'Evêque, profiterez du bord du lac lors de votre pique-nique pour ensuite partir à la rencontre des ânes d'Equus Asinus.

Un joli programme pour un prix mini par personne !

NB : La durée de la visite de Pont-l'Evêque sera adaptée en fonction de votre demande.

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Emilie Gouye
Conseillère en séjour, chargée de promotion

Office de Tourisme Pont-l'Evêque Intercom
16 bis Place Jean Bureau - 14130 PONT L'EVÊQUE
02 31 64 12 77 - emilie (chez) 2apli.fr

***

Récital du Cœur au profit de Rétina France

Depuis 2004, « APPASSIONNATO » – club de mécènes de l’Orchestre de Caen, se mobilise pour faire découvrir la musique classique aux jeunes élèves, faciliter l’accès à la musique aux personnes handicapées et organise un récital de piano au bénéfice d’associations de solidarité.

Ainsi, l’orchestre de Caen réalise chaque année un concert spécifique nommé RÉCITAL DU CŒUR et reverse une partie de la recette au profit d’une grande cause qui est portée par une association.

En 2018, c’est l’association RETINA France qui œuvre pour « Vaincre les maladies de la vue » qui a été choisie.

L’association RETINA France œuvre pour l’information sur les maladies de la vue, pour le soutien aux personnes mal ou non-voyantes et pour le développement du financement de la recherche médicale en ophtalmologie par des manifestations et collectes de fonds.

Mardi 22 mai à 20 heures au grand auditorium du Conservatoire de Caen.
Récital de piano par Mr Olivier PEYREBRUNE

Le détail du programme

De 19h à 19h45 : Avant concert au Petit auditorium du conservatoire (entrée libre)
« La Hammerklavier - retour à la création et dernière manière de Beethoven".

A 20h : Concert à l’Auditorium Jean-Pierre Dautel
Récital d’Olivier Peyrebrune, piano

Wolfgang-Amadeus Mozart : Rondo en la mineur KV511
Ludwig van Beethoven : Sonate pour piano n°29 en si bémol majeur, opus 106 "Hammerklavier"

La "Hammerklavier", cette monumentale sonate marque le retour à la création de Ludwig van Beethoven après quelques années de latence, période d’apparente inactivité dont elle révèle avec éclat le travail souterrain de maturation stylistique menant à la « dernière manière » du compositeur… et à ses sublimes derniers quatuors. De fait, alors même qu’elle se conforme aux grands principes formels hérités de Haydn, la Sonate opus 106 dépasse tout ce que Beethoven avait imaginé jusque-là, et de son propre aveu, elle apporte la preuve de ce que « maintenant, [il] sait écrire ». Cette extraordinaire œuvre beethovénienne est précédée de l’étonnant Rondo en la mineur, composé par Wolfgang Amadeus Mozart en 1787. De par ses chromatismes omniprésents et le travail d’imbrication quasi chambriste des voix mélodiques, l’œuvre – annonciatrice du romantisme – se classe parmi les plus significatives du génie mozartien. Beethoven et Mozart, fontaines du grand art !

Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen se mobilise pour l’organisation de ce récital. Pour chaque billet acheté, 3€ sont reversés à l'Association RETINA France

Les tarifs

Tarif normal :
Plein tarif : 18€
- CE et groupes : 15 €
- Réduit : 11 €

Tarif abonné
Plein tarif : 13 €
- CE et groupes : 11 €
- Réduit : 9 €

Pour en savoir plus ou pour réserver :
http://orchestredecaen.fr/node/624

***

Emploi - Fin de la retraite anticipée ?

La ministre de la Santé et des solidarités, Agnès Buzyn, et le Haut-Commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, ont lancé les premiers échanges visant à construire un système universel de retraite. Interrogée sur ses conséquences sur le droit des travailleurs handicapés à une retraite anticipée dès l'âge de 55 ans, la porte-parole de Jean-Paul Delevoye a adressé cette réponse par courriel : "La réforme à laquelle le Haut-Commissaire à la réforme des retraites travaille vise à créer un système universel de retraite, où un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé. La réforme concernera tous les régimes obligatoires de retraite, qu'ils soient de base ou complémentaires, y compris les régimes des fonctionnaires, les régimes spéciaux et ceux des assemblées parlementaires. Nul ne sera écarté du système commun, le calcul des droits se fera selon une règle commune." Les travailleurs handicapés pouvant actuellement bénéficier dès 55 ans d'une retraite à taux plein en validant moins de trimestres cotisés pourraient donc perdre ce droit dans le cadre de la nouvelle réforme des retraites, la précédente, dont l'évaluation reste à effectuer, datant de 2013.

Source : Yanous.fr

***

Nouveau site pour l'accessiblité pour les déficients visuels

Je me présente : Lise Wagner, experte en accessibilité chez OKEENEA (anciennement EO GUIDAGE). Je suis notamment en charge des relations avec les usagers des équipements que nous installons chaque jour dans toute la France.

Que vous soyez professionnel dans le domaine de la déficience visuelle, personnellement concerné par ce handicap ou représentant associatif, le site que je viens de créer devrait vous intéresser.

Je vous invite à le découvrir à l’adresse :
http://www.accessibilite-dv.fr

Ce site a pour objectif de répondre aux questions les plus courantes sur la réglementation et les bonnes pratiques concernant les équipements comme :

  • Les feux sonores,
  • Les balises sonores,
  • Les bandes de guidage,
  • Les bandes d’éveil de vigilance,
  • Etc.

Il s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à l’accessibilité, pour s’informer, s’impliquer ou tout simplement pour se déplacer avec une meilleure autonomie.

Ce site sera enrichi au fil du temps en fonction des attentes des lecteurs. Alors, n’hésitez pas à me soumettre les questions qui vous trottent dans la tête à l’adresse lise (chez) okeenea.com et à diffuser cette info à votre réseau.

Et si vous souhaitez recevoir régulièrement les mises à jour du site accessibilité-DV, inscrivez-vous tout simplement à la newsletter mensuelle.

Bonne visite !

Lise WAGNER
Expert en accessibilité
tél. 06 66 92 77 50
Courriel : lise (chez) okeenea.com

***

Appel à volontaire pour une étude sur le braille

L’INS HEA (Institut national supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés) et son laboratoire de recherche (le Grhapes) entreprennent une recherche autour de la lecture et de l’écriture en braille (intégral et abrégé).

À cet effet, nous recherchons des volontaires non ou mal voyants braillistes pour effectuer entre deux et quatre tests et pour répondre à un questionnaire. L’ensemble dure une heure et se déroulera dans les locaux du GIAA, 5 avenue Daniel Lesueur, métro Duroc à Paris. Votre participation nous serait précieuse et nous comptons sur votre aide pour diffuser cette annonce.

Les dates prévues pour ces tests sont le lundi 28 mai et le vendredi premier juin, sur des créneaux d’une heure entre 9h30 et 17h30.

Pour la prise de rendez-vous, merci de contacter rapidement Anne Chotin
anne.chotin (chez) free.fr
06 10 20 26 85
ou Nathalie Lewi-Dumont
nathalielewi (chez) gmail.com
(Merci de laisser vos coordonnées).

Un grand merci par avance pour votre contribution qui permettra de réfléchir à l’enseignement et à la diffusion du braille

Anne Chotin et Nathalie Lewi-Dumont

***

SEMAINE DES JARDINS du 30 mai au 4 juin 2018

À l’occasion de la 16ème édition des Rendez-vous aux jardins, le château de Versailles propose, du 30 mai au 4 juin 2018, des animations à destination des publics en situation de handicap et issus du champ social.

Animées par des médiateurs, des conteurs, des comédiens ou des musiciens, ces activités conçues autour du thème national "L'Europe des Jardins" éveilleront la curiosité, entre découverte, expérimentation, jeu et rêverie.

INFORMATIONS PRATIQUES :
Activités gratuites
Renseignements : versaillespourtous (chez) chateauversailles.fr
Réservation obligatoire au 01 30 83 75 05

Promenade musicale
Vendredi 1er juin 2018

Une promenade pour découvrir les lieux de spectacle du domaine de Trianon en musique, accompagnés par un musicien.

Le rêve de la reine
Vendredi 1er juin 2018

Au cours d’une balade champêtre, au fil des contes et comptines, prenez part à un voyage onirique et enchanteur dans le domaine de la Reine.

En-quête de jardin
Lundi 4 juin 2018

Venez démasquer un espion d'une puissance étrangère et menez l’enquête auprès des invités, incarnés par des comédiens.

***