Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de septembre 2016.
  2. Visite descriptive au musée.
  3. Luc-sur-Mer: escapade nature à la jetée des pêcheurs.
  4. Compte-rendu de la visite de l’exposition John Batho au musée de Normandie le lundi 11 juillet 2016.
  5. Centre Braille : un an pour trouver des solutions.
  6. Escapade nature au Jardin des Plantes.
  7. HANDUO met en place un créneau de pétanque adapté pour déficients visuels.
  8. Audiodescription au cinéma Lux.
  9. Le nouveau billet « série Europe » de 20 euros.
  10. Accessibilité des handicapés : l'UFC Que choisir déjoue une arnaque.
  11. Séances d’astronomie adaptée à La Cité des sciences et de l’industrie.
  12. Expositions temporaires adaptées à la Cité des Sciences.
  13. en aparté : formez-vous à l'audiodescription

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Notre agenda du mois de septembre 2016

  • Lundi 29 août : intervention à l’IRTS.
  • Vendredi 9 septembre : point d’étape sur le projet nuages.
  • Mercredi 21 septembre : visite accessibilité de la bibliothèque Alexis de Toqueville.
  • Samedi 24 septembre : visite descriptive au musée des Beaux Arts.
  • Samedi 1er octobre : escapade nature.

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Visite descriptive au musée

Le samedi 24 septembre 2016 à 11H, le Musée des Beaux-Arts de Caen propose une visite descriptive de l’exposition « Frits Thaulow, une expérience sensorielle «.

Tarif : 4 €

Réservations auprès du service des publics :
02 31 30 40 85
(9h-12h du lundi au vendredi)
mba-reservation (chez) caen.fr

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Luc-sur-Mer: escapade nature à la jetée des pêcheurs

Le Comité régional d'étude pour la protection et l'aménagement de la nature en Normandie (CREPAN) a proposé samedi après-midi, une escapade à la jetée des pêcheurs. Une occasion de découvrir l'histoire, la faune et la flore lors de cette visite.
Le rendez-vous est donné à 15 h, samedi, devant l'office de tourisme. Sous un soleil de plomb (33 °C), vingt personnes sont présentes pour une escapade de deux heures. « Nous allons passer par la digue, pour se rendre ensuite à la jetée des pêcheurs. Je vous parlerai de la laisse de mer et de son importance. Nous découvrirons ensuite la faune et la flore », détaille Annick Noël, vice-présidente du CREPAN.
Pour cette association, créée en 1968, l'objectif est de protéger la nature et l'environnement en Normandie. « Nous intervenons dans les établissements scolaires et organisons des sorties nature pour tout public, y compris pour les personnes aveugles ou mal voyantes », poursuit Annick Noël. Emmanuelle Gousset, présidente de l'association Cécitix est présente. Trois membres de l'association Géo paléo archéo d'Houlgate font également partie de la visite.
Sur la digue, plusieurs panneaux donnent des explications sur les végétaux, les animaux, l'écosystème. Annick Noël commente : « sur la plage, on remarque un cordon d'algues, déposé par la dernière marée. C'est la laisse de mer où vivent toutes sortes de petits animaux ou végétaux. La laisse joue un rôle de protection de la plage très important. C'est un milieu pionnier riche en matières organiques et, en éléments nutritifs. »
Le groupe poursuit la visite jusqu'à la jetée des pêcheurs, où se trouve Francis Bénard, spécialiste des algues et des animaux du bord de mer. « Cette jetée a été achetée à la ville d'Ouistreham par Luc-sur-Mer en 1972. Démontée, puis remontée ici, elle est composée d'un bois tropical appelé Sidéroxylon (littéralement bois-de-fer) », explique le spécialiste de biologie marine.
Le long de la jetée, les visiteurs découvrent des littorines minuscules (sorte de petit bigorneau), des anémones de mer, des moules. Sur la jetée, essentiellement du lichen ou champignon lichénisé. Dans les fissures du bois, de la mousse « qui revit lorsqu'on l'humidifie », souligne Annick Noël.

Samedi 1er octobre, prochaine Escapade Nature, à 14 h 30, au jardin des plantes à Caen. Thème : lichens, mousse et fougère.

Article de Ouest-France du 29 août 2016

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Compte-rendu de la visite de l’exposition John Batho au musée de Normandie le lundi 11 juillet 2016.

Le lundi 11 juillet dernier, dans le cadre de notre projet « toucher les nuages », Cécitix a organisé avec Myriam Lesko, guide conférencière au musée de Normandie, une visite de l’exposition John Batho. Le photographe a en effet consacré une série de ses œuvres aux nuages.

Cette exposition, intitulée « John Batho, histoire de couleurs, 1962-2015 », est présentée dans le cadre du festival Normandie Impressionniste. Trois clichés ont été retenus pour être adaptés en relief. Le musée de Normandie a en effet installé trois pupitres au sein de l’exposition présentant une reproduction en relief de l’une des photos. Chaque visiteur, voyant ou non, peut ainsi toucher les images.

Une fois le groupe réuni à l’accueil du musée, nous suivons notre guide vers la première photo qu’elle a prévu de nous décrire. Mais en préambule, Myriam nous présente John Batho. C’est un photographe normand né en 1939. Il vit aujourd’hui à Paris, mais toutes les photos de l’exposition ont été prises dans notre région.

John Batho a commencé à s’intéresser à la photographie couleur en 1961, alors que le noir et blanc était encore de rigueur dans le milieu de la photo artistique. Il sera un précurseur de la photo couleur ce qui empêchera son talent d’être reconnu durant plusieurs années. Il faudra attendre la fin des années 70 pour qu’il puisse faire de grandes expositions à Paris et à New York.

L’exposition présentée au musée de Normandie se décompose en huit séries appartenant à deux styles bien différents. Les premières photographies sont prises sur le vif, sans montage, et représentent des scènes de la vie quotidienne, de l’intimité du photographe, de sa famille, dans sa maison, dans les ruelles qu’il parcourt. Ces deux séries n’avaient jamais été exposées jusqu’alors.
Dans la seconde partie de l’exposition, les photos sont davantage artistiques. Il s’agit généralement de commandes. Elles ont été travaillées, mises en scène. Il n’y a plus de personnage, mais seulement la couleur.

La première photo que nous présente Myriam appartient à la série « Normandie intime ». Cette série rassemble des clichés des années 60, sans cadre, d’une dimension de 40 sur 60 centimètres, accrochés à hauteur des yeux des visiteurs. Ils sont dans des tons sombres, cannelle, gris, avec quelques pointes de couleur. John Batho travaille beaucoup avec le flou, le miroir, l’illusion. Il aime troubler les gens. Pour lui, la photo, c’est une expérience. Il n’y a pas besoin de code pour la comprendre. C’est la raison pour laquelle il présente ses photos sans vitre ni cadre, et sans découpage du bord extérieur.

Avant de nous décrire la première photo, Myriam nous en remet une reproduction tactile afin de nous faciliter la représentation mentale que nous nous en ferons. Cette photo au format paysage est prise en intérieur. C’est ce que nous pourrions appeler une nature morte. Elle est basée sur trois nuances de couleurs : du bleu, du jaune et du vert. L’image peut se découper de deux façons : d’abord horizontalement, au deux tiers de la hauteur, puis en diagonale du bas à gauche vers le haut à droite.

Les deux tiers inférieurs sont occupés par le plateau d’une table, recouvert d’une toile cirée décorée de rinceaux qui s’entrecroisent, formant ainsi un quadrillage. Cette toile cirée, typique des années 60, est un peu jaunie, délavée, manifestement déjà bien usée. Les rinceaux eux sont verts et jaunes, leur dessin représentant de grandes feuilles vertes avec des fleurs au milieu.
Dans la partie supérieure, le mur d’un bleu vif donne de la luminosité au cliché. Myriam nous précise que l’artiste utilise la lumière naturelle, choisie au moment le plus approprié de la journée.

Sur la table, trois objets sont disposés suivant la diagonale, dans sa partie supérieure.
Dans l’angle inférieur gauche, est posée une assiette remplie de pomme de terre épluchées, bien jaunes, avec des feuilles de chou de chaque côté.
En remontant vers la droite, un demi chou est placé dans le prolongement de cette assiette. Son cœur est jaune pâle et les feuilles extérieures plus vertes.
Un peu plus haut vers la droite se trouve un bocal transparent, utilisé comme vase, avec des tiges de persil formant une tâche vert foncé sur le bleu du mur.
Dans cette photographie, John Batho a saisi un instant de vie de la campagne normande des années soixante.

La deuxième photo appartient à la série intitulée « Honfleur ». Myriam nous explique que John Batho a souvent réalisé des séries de photographies, celles-ci pouvant s’étaler sur plusieurs années. La série des parasols de Deauville, par exemple, a été réalisée sur une douzaine d’années. Celle sur Honfleur rassemble des images recueillies sur cinq années. Ces photos, prises avant que John Batho soit connu artistiquement, sont encore très intimes. Elles ont toutes été réalisées l’hiver, et sont donc assez sombres. On note toutefois que le photographe commence à travailler sur les couleurs.
Myriam nous précise que, même s’il utilise aujourd’hui le numérique, John Batho ne retouche jamais ses clichés. C’est pourquoi il retourne souvent plusieurs fois au même endroit, à des moments variés, pour capter des lumières différentes.

La deuxième photo décrite représente le côté sombre d’une ruelle d’Honfleur, où toute la lumière a son importance. C’est un format paysage, de 40 sur 60 centimètres.

Là aussi, Myriam nous remet une reproduction tactile. Pour la description, nous pouvons imaginer une séparation verticale. Sur les deux tiers droits, un mur, peu éclairé, en pierre de Caen, apparemment très humide. Il est de couleur gris beige, et on n’en distingue pas les limites à droite, en haut et en bas. Le tiers gauche de la photo présente une petite fille, de dos, montant un escalier. Quatorze marches sont visibles. Un halo de lumière solaire semble venir du haut de l’escalier. Il illumine la tête de la fillette et se répand sur ses épaules ainsi que sur certaines marches.

La petite fille a des cheveux blond foncé, coupés au carré. Elle porte un manteau ou une blouse à carreaux marrons, bleu foncé et gris tombant jusqu'au-dessus des genoux. Nous pouvons voir ses jambes nues avec des chaussettes bleu foncé dont celle de gauche remonte jusqu’au genou. Elle est chaussée de mocassins beiges. Elle a le bras droit tendu et son bras gauche est replié. Sa tenue est vraiment typique des années soixante-dix. Elle semble monter cet escalier en sautillant, comme peut le faire une fillette rentrant de l’école.

Pour la troisième photographie, notre conférencière nous remet les reproductions en relief et tente de nous faire deviner ce qu’elle représente. Avec quelques indices, nous parvenons à percevoir qu’il s’agit de personnages en train de nager.

Cette photographie est extraite de la série intitulée « les nageuses », prise dans les années 90, qui fait partie des travaux artistiques de John Batho. L’accrochage est donc différent : les œuvres sont détachées du mur, légèrement en avant, et sans bordure blanche pour que la couleur prenne toute la place. Elles sont en outre d’un format plus grand. Elles sont installées par six, en deux colonnes de trois. On a ainsi l’impression d’une continuité d’une photo à l’autre, d’un mouvement.
La série « nageuses » a été réalisée à la demande de France 3 pour l’ouverture de la piscine de Trouville sur Mer. Les prises de vue sont donc très chorégraphiées. Le jour de l’inauguration, elles ont été disposées sur l’eau.

L’image décrite représente trois nageuses, dont nous n’apercevons que le bas du corps, de dos, leurs têtes étant hors cadre. Deux d’entre elles nagent en parallèle sur la gauche et la droite, tandis qu’une troisième nage au milieu en sens inverse.
John Batho a choisi les figurantes ainsi que la couleur des maillots de bain qu’il est d’ailleurs allé lui-même acheter chez Monoprix. La nageuse du milieu a un maillot de bain fuchsia, tandis que les deux autres ont un maillot de bain jaune. Le bleu de la piscine est très monochrome, donnant l’impression que les femmes volent. Les membres des nageuses ont des contours troubles puisque photographiés à travers la surface de l’eau.
Dans une autre série de nageuses, l’artiste les a photographiées en entier. Mais comme il leur a demandé de faire des bulles, leur visage est complètement flou.

Au passage, Myriam nous présente une autre série, nommée « déchiré », pour laquelle John Batho a utilisé une technique bien particulière. Il a déchiré un papier rouge épais, faisant apparaître un peu de blanc au bord de la déchirure. Il l’a placé devant l’objectif, puis a pris la photo à travers cette échancrure.

Pour terminer la visite, Myriam nous présente la série intitulée « nuages peintures ». Là encore, John Batho a utilisé un étrange procédé. Sur le papier photo, il a peint une grande trace noire. Il a pris ce papier en photo, le noir devenant blanc sur le négatif. Il a volontairement omis d’avancer la pellicule, puis a photographié les nuages. Ceux-ci sont donc imprimés uniquement sur la trace peinte. Ce qui fait que l’image n’a pas de contour, pas de délimitation du ciel, comme si les nuages passaient sur la photo.

Dans cette série, les clichés sont au format portrait, de 60 centimètres par 80. Les nuages sont de couleur blanc crémeux sur un fond de ciel bleu. Lorsqu’on observe ces photos avec un peu de recul, on a l’impression d’être devant un mur de nuages.

Nous remercions particulièrement Myriam pour avoir su si bien nous faire imaginer les photographies de John Batho et nous avoir permis de mieux comprendre son univers.
Nous remercions également les responsables du musée de Normandie d’avoir permis l’installation, pendant toute la durée de l’exposition, de reproductions tactiles en PVC réalisées par l’imprimerie Laville. Ces supports d’une grande qualité sont d’un plus grand confort encore que les feuilles thermogonflées.

Rédigé par Nicolas Fortin et Emmanuelle Gousset.

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Centre Braille : un an pour trouver des solutions

Ce centre, basé au collège Pagnol, retranscrit les manuels scolaires en braille. Le Département le finance en partie mais souhaiterait que d'autres partenaires y contribuent. Les parents sont inquiets.

Les images en relief qu'a utilisé la fille de Catherine Fossard, en maternelle, viennent du centre de transcription. Emmanuelle Gousset, ancienne élève du collège Pagnol, est aujourd'hui juriste.

Témoignages
« Sans matériel adapté, l'enfant se sent à l'écart » Sa fille Julie, 6 ans, est non-voyante et va rentrer en CP à la rentrée. Mais Catherine Fossard se pose des questions sur l'avenir du centre de transcription.
Début juillet, le conseil départemental a fait savoir que si les budgets attribués au centre seraient les mêmes à la rentrée, une étude sur le fonctionnement et sur les autres financeurs possibles devait être menée d'ici 2017.
Julie a commencé l'école à la maternelle, à Mathieu, dans des classes dites « ordinaires ».
« Depuis 2005 et la loi sur l'égalité des chances, tous les enfants aveugles ou malvoyants du Calvados sont en inclusion, près de chez eux. Il n'y a pas de classes spécialisées », indique la mère de famille. Une assistante de vie scolaire, quelques heures avec une enseignante spécialisée, c'est tout ce qui rend les semaines de la petite Julie différentes de celles de ses camarades de classe. Les supports aussi changent. « En maternelle, elle a eu des images tactiles. Des albums faits spécialement pour elle. » En primaire, Julie aura des manuels scolaires. « Et quand les autres élèves apprendront à lire, elle va apprendre le braille. En plus, le centre de transcription propose des services sur mesure. Ma fille a une toute petite vision centrale, ils sont capables d'ajuster le manuel à cela. »
Une aide absolument essentielle pour l'éducation de sa fille, selon Catherine Fossard. « J'ai appris le braille mais je ne peux pas traduire des manuels de maths ou de grammaire en entier. » Mais ces services ont également une autre utilité pour cette mère de famille. « Sans matériel adapté, l'enfant se sent à l'écart. Là, avec les images en relief, les autres enfants aimaient venir jouer avec Julie. Cela crée du lien. »

« Sans ce centre, j'aurais dû aller en institut spécialisé à Paris »

Emmanuelle Gousset fait partie des anciens élèves bénéficiaires du travail de ce centre. Aujourd'hui juriste à la Direction du travail à Hérouville- Saint-Clair, elle se souvient de l'importance de ce centre. « Pendant quatre années de collège, nous étions dans des classes normales. Le centre de transcription, c'était pour nous un lieu ressource. On venait y chercher nos machines à écrire car il n'y avait pas encore l'informatique », sourit-elle.
« Sans ce centre, j'aurais dû aller en institut spécialisé à Paris ou à Nantes, poursuit la jeune femme. Je pense que socialement ça aurait été moins enrichissant », en pointant les difficultés de faire des rencontres hors du « milieu du handicap » Sans compter que la juriste doute aussi des économies qui pourraient être faites en rognant sur le centre de transcription. « Il existe des sociétés privées qui font ce travail. Mais c'est extrêmement cher : huit centimes du caractère. Je ne suis pas sûre que l'État s'y retrouve au final. »
Louise DELÉPINE.

« Une année pour évaluer et décider »

Le centre se situe dans les locaux du collège Marcel-Pagnol.

Le conseil départemental du Calvados a fait connaître par courrier à l'APAJH (l'Association pour adultes et jeunes handicapés), au début du mois de juillet, sa volonté de « requestionner ses politiques et notamment les plus volontaristes, avec la baisse des dotations de l'État, et un contexte budgétaire plus que jamais contraint ». En effet, le Département héberge le centre de transcription braille dans ses locaux du collège Marcel-Pagnol à Caen, et le finance au-delà de sa compétence : les collèges. « Le centre bénéficie de 200 000 € par an du conseil départemental, ce qui correspond à plus de 1 500 € par ouvrage pour 58 enfants. Il s'agit d'un outil très qualitatif, très performant. Nous sommes le seul département à procéder de cette manière », rappelle Antoine Lafargue, le directeur général des services. Parmi ces bénéficiaires : quinze collégiens.
Pour l'instant, pas question pour le conseil départemental de retirer ces financements au centre de transcription pour l'année scolaire à venir. L'institution dit seulement « effectuer un diagnostic. Voir si d'autres financeurs ne peuvent pas se joindre au Département, à l'État et à la Région (qui finance pour la partie lycée). Mais aussi voir si le fonctionnement de ce centre peut être optimisé. » Faire intervenir les municipalités, en charge de l'école élémentaire, fait partie des éléments de réflexion. Une réunion entre les différents acteurs du dossier doit avoir lieu à la rentrée.

Ouest-France Mardi 9 août 2016

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Escapade nature au Jardin des Plantes

Le 01 octobre 2016, le CREPAN (Comité Régional d'Etude pour la Protection et l'Aménagement de la nature),le jardin des plantes de la ville de Caen et Cécitix vous propose une nouvelle escapade gratuite à la découverte tactile des « Mousses lichens et fougères »
Comment vivent-ils ? Comment se reproduisent-ils ? Spores pour tous ! Nous vous proposerons des observations tactiles et visuelles pour les connaître, dans le jardin puis en salle.

Rendez-vous à l’entrée principale du Jardin des Plantes de Caen à 14h30 (0,5 km/2h30) - Niveau 1
Pour réserver : 02 31 30 48 38

Comité Régional d'Etude pour la Protection et l'Aménagement de la nature
74 boulevard Dunois
14000 CAEN
Tél. : 02 31 38 25 60
Couriel :
crepan (chez) gmail.com

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HANDUO met en place un créneau de pétanque adapté pour déficients visuels

L'association HANDUO met en place à partir du mois de Septembre un créneau pétanque adapté pour toutes personnes en situation de handicap visuel.
Il va s'en dire que cette pratique de la pétanque est totalement indiquée pour un public non-voyant et bien entendu pour toute autre personne qui souhaite découvrir cette pratique.

Cette activité se déroulera au boulodrome de Caen, accès proche des différentes lignes de bus et également desservi par le service de bus PMR Mobisto.

Le créneau attribué à notre association HANDUO par la ville de Caen est le Mardi de 18 heures à 20 heures.

Pour tout renseignements vous pouvez contacter.
Jean Lenormand : 06.800.801.93
Yannick Gerny : 06.89.89.50.25

Yannick GERNY
Président HANDUO CAEN

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Audiodescription au cinéma Lux

Un cinéma comme le Cinéma LUX qui a vocation à s’adresser au public dans sa grande diversité et sans discrimination, ne peut ignorer la notion d’accessibilité. Au delà même des “obligations légales”, il nous a toujours paru important d’être un lieu ouvert à tous les publics et à toutes les propositions. Lorsque l’Association Valentin Haüy pour le bien des aveugles est venue nous proposer, il y a presque vingt ans, un rendez-vous cinéma destiné aux aveugles et malvoyants, l’expérience nous a intéressée, pour devenir aujourd’hui un partenariat bien installé.

Toutefois, le cinéma étant géré par des bénévoles et le personnel assez restreint, il est demandé de téléphoner au moins deux heures avant la séance pour demander à ce que le technicien prépare le matériel d’audiodescription. Ainsi vous serez accueillis dans les meilleures conditions possibles.
Le numéro du Lux : 02 31 82 29 87

En septembre, plusieurs films sont proposés en audiodescription :

L'Economie du couple
du 10 août au 6 septembre
de Joachim Lafosse, Belge, Français, 2016 - 1h40.
avec Bérénice Béjo, Cédric Kahn, Marthe Keller.

Après 15 ans de vie commune, Marie et Boris se séparent. Or, c’est elle qui a acheté la maison dans laquelle ils vivent avec leurs deux enfants, mais c’est lui qui l’a entièrement rénovée. A présent, ils sont obligés d’y cohabiter, Boris n’ayant pas les moyens de se reloger. A l’heure des comptes, aucun des deux ne veut lâcher sur ce qu’il juge avoir apporté. «Le couple et ses déchirures : le sujet n’a évidemment rien de nouveau, mais Joachim Lafosse, en évitant les clichés et le psychologisme, le réinvente sous nos yeux. Et signe un grand film intime qui, au détour de chaque plan, vibre d’une intensité exceptionnelle (…) Sans jamais quitter l’enceinte de la maison, mais sans jamais s’abîmer dans les écueils de la performance stylistique, L’Economie du couple enregistre avec une rare justesse les doutes, les peurs et la vitalité «malgré tout» d’un duo en bout de course. Une réussite majeure.» (Les Echos) Quinzaine des Réalisateurs Festival de Cannes 2016

Moka
Du 17 août au 13 septembre
de Frédéric Mermoud, Français, Suisse, 2016-1h30.
avec Emmanuelle Devos, Nathalie Baye, David Clavel.

Munie de quelques affaires, d’un peu d’argent et d’une arme, Diane Kramer part à Evian. Elle n’a qu’une obsession : retrouver le conducteur de la Mercedes couleur moka qui a renversé son fils et bouleversé sa vie. Mais le chemin de la vérité est plus sinueux qu’il n’y paraît. Diane devra se confronter à une autre femme, attachante et mystérieuse…
Six ans après Complices, Frédéric Mermoud retrouve sa muse Emmanuelle Devos dans cette adaptation du roman éponyme de Tatiana de Rosnay. Transposée entre Evian et Lausanne, l’intrigue – aux influences hitchcockiennes et polanskiennes - se déroule autour du Lac.

Le Fils de Jean
A partir du 31 août
de Philippe Lioret Français, Canadien, 1996-1h38
avec Pierre Deladonchamps, Gabriel Arcand, Catherine de Léan.

À trente-trois ans, Mathieu ne sait pas qui est son père. Un matin, il apprend au téléphone que celui-ci était canadien et qu’il vient de mourir. Découvrant aussi qu’il a deux frères, il décide d’aller à l’enterrement pour les rencontrer. Mais, à Montréal, personne n’a connaissance de son existence ni ne semble vouloir la connaître…
C’est le roman Si ce livre pouvait me rapprocher de toi de Jean-Paul Dubois qui a fourni à Philippe Lioret l’inspiration nécessaire au Fils de Jean. Après Welcome et Toutes nos envies, le metteur en scène souhaitait tourner un drame solaire, familial et intimiste et le livre lui en a inspiré le point de départ. Dans les rôles principaux, Pierre Deladonchamps, César du meilleur espoir masculin pour L’Inconnu du lac, et le canadien Gabriel Arcand, remarquable dans Le Démantèlement.

Victoria
A partir du 14 septembre
de Justine Triet, Français, 2016-1h37.
avec Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud, Laurent Poitrenaux.

Victoria, avocate pénaliste en plein néant sentimental, retrouve à un mariage son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu’elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.
«Avec Victoria, chronique d’une femme au bord de la crise de nerfs, Justine Triet réalise une comédie burlesque à l’américaine, tonique et désopilante. La jeune réalisatrice au tempérament bien trempé n’a peur de rien. Et surtout pas de faire rire. Désopilante, LaBataille de Solférino l’était déjà parfois, mais ce n’était pas stricto sensu une comédie. Victoria l’est, en assumant clairement ses modèles (Billy Wilder, Howard Hawks, Blake Edwards), qu’elle n’hésite pas à citer et à revisiter (...) On aimait déjà l’aplomb de Virginie Efira. Il fallait qu’elle trouve quelqu’un qui la porte haut. C’est chose faite dans ce film, où sexy, ordinaire, glorieuse, défaite, ébouriffante, elle incarne une superhéroïne des temps modernes.» (Télérama) Semaine Internationale de la Critique Festival de Cannes 2016

Divines
De Houda Benyamina, Français, 2016-1H45.
Avec Oulaya Amamra, Déborah Lukumuena, Kevin Mischel...

Dans un ghetto où se côtoient trafics et religion, Dounia a soif de pouvoir et de réussite. Soutenue par Maimouna, sa meilleure amie, elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse respectée. Sa rencontre avec Djigui, un jeune danseur troublant de sensualité, va bouleverser son quotidien.
« Divines est une bombe et son explosion finale (dont la résonance sociale est d’une évidence folle) est celle de la tragédie la plus pure. On a trouvé le Scarface français : il suffisait de le conjuguer au féminin. » (Première) « Sous nos yeux ébahis, réalisatrice et actrices livrent tout au long du film le plus beau des combats. Elles écrivent avec force, sensibilité et humour de nouvelles pages d’un jeune cinéma français beau et engagé. Elles sont les héroïnes d’aujourd’hui. Un grand film ! » (Les Inrocks) Mention spéciale SACD Quinzaine des Réalisateurs et Caméra d’Or Festival de Cannes 2016
Ce film est soutenu par l’Association Française des Cinémas Art et Essai (AFCAE)

Pour connaître les horaires des séances, consulter le site :
http://www.cinemalux.org/spip/-A-l-affiche

Cinéma Lux
6 avenue sainte Thérèse
14000 Caen
Tél. : 02 31 82 29 87

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Le nouveau billet « série Europe » de 20 euros

Après le billet de 5 et le billet de 10 euros, est arrivé le nouveau billet de 20 € de la série de billets appelée « Europe » en circulation depuis le 25 novembre 2015.

Avec lui aussi, de nouveaux signes de sécurité et le portait de la magnifique déesse Europe en filigrane et dans la bande holographique.

Les dimensions du billet, sa couleur et les illustrations de la période architecturale gothique restent les mêmes.

Mais le graphisme a été repensé, facilitant la lecture de la valeur par rapport à l’ancien billet : chiffre plus grand, au recto comme au verso, plus gras, plus contrasté, la couleur plus franche, un point positif évident pour les utilisateurs malvoyants qui apprécient déjà cette lecture sur les billets de 5 et de 10 euros.

Et au recto, comme sur les billets de 5 et de 10, une série de petites lignes imprimées en relief sur les bordures, à gauche et à droite, identifiables tactilement en intégrant 2 zones lisses ce qui permet ainsi de le différencier de ces prédécesseurs !

En effet, le 5 euros présente des lignes en relief sur sa bordure de façon continue et le 10 euros présente une zone lisse à mi-hauteur, ce qui permet d’identifier à coup sur les 3 coupures les plus utilisées ! Mais cela, quand les anciens billets auront totalement disparus…

Les caractéristiques précises des autres coupures à venir de cette série seront communiquées au dernier moment, évidemment !

Et pour en savoir encore plus, consulter :
http://www.nouveaux-billets-euro.eu

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Accessibilité des handicapés : l'UFC Que choisir déjoue une arnaque

(lu dans La dépêche du midi, le 22 Août 2016)

L'UFC Que Choisir Tarn a eu le nez creux en flairant, la semaine dernière, une arnaque sur internet. Moyennant 690 €, un organisme «officiel» se chargeait de régulariser la situation des établissements recevant du public qui n'auraient pas soumis leur déclaration relative à l'accessibilité. Une démarche bidon.

Francis Escande, le président de l'Union fédérale des consommateurs, UFC Que choisir Tarn, en sourit encore. L'antenne d'Albi a reçu, la semaine dernière, un mail très officiel avec, pour en-tête, un logo Handi accessibilité. «Ils se sont trompés d'adresse !» lance-t-il. Ce courriel lui a mis la puce à l'oreille. Après avoir sonné à toutes les portes administratives , il en a informé le groupement de gendarmerie.

«Nous constatons, expliquait le courrier électronique, qu'à ce jour votre agence n'apparaît toujours pas sur la liste des établissements recevant du public (ERP). Nous vous invitons à régulariser votre situation dans les meilleurs délais. La date limite du 27 septembre 2015 étant dépassée, nous vous infirmons que tous les ERP doivent soumettre leur déclaration relative à l'accessibilité. Tout établissement recevant du public, non conforme, est passible de sanctions financières et pénales».

Et l'organisme de rappeler que sont concernés par cette obligation tous les établissements, cabinets et commerces. Moyennant la somme de 690 €, par virement bancaire pour les frais administratifs, Handi accessibilité propose de valider le dossier et d'envoyer l'attestation. Et pour enfoncer le clou, l'organisme rappelle les sanctions en cas de non-respect des règles d'accessibilité : une amende de 1 500 à 5 000 € et une autre de 45 000 € pour les personnes physiques, portée à 225 000 € pour les personnes morales. Sans oublier la fermeture administrative de l'établissement pris en faute. De quoi faire réfléchir les plus crédules !

Bientôt une plainte déposée «Il faut rester très vigilant, assure le boss de l'UFC Tarn, qui a aussi pignon sur rue en Midi-Pyrénées. Il y a un simple logo, sans numéro de registre du commerce ou autre. Juste un numéro de téléphone et une adresse qui s'est avérée être une simple boîte à lettres à Paris. J'ai pu avoir quelqu'un au téléphone qui m'a dit qu'il me faisait suivre le dossier moyennant des frais administratifs. J'ai saisi la préfecture, la gendarmerie, la répression des fraudes, la direction départementale du territoire (DDT)». Également contactée, la fédération nationale de l'UFC Que Choisir va vérifier si des adhérents sont tombés dans le panneau.

Tout se fait par mail et le virement bancaire ne laisse aucune chance de revoir son argent. C'est une arnaque bien faite qui touche tout le monde, ajoute Francis Escande. L'UFC Tarn va déposer une plainte et la fédération en fera de même». La gendarmerie du Tarn, qui est sur le coup, a transmis le dossier au service spécialisé dans la cybercriminalité. Reste à recenser maintenant les éventuelles victimes sur le territoire national.

La bonne adresse pour l'accessibilité Il n'y a qu'une adresse officielle gouvernementale pour renseigner les usagers et traiter les problèmes liés à l'accessibilité : www.accessibilite.gouv.fr

En cas de problème ou de doute, les consommateurs peuvent joindre l'UFC Que Choisir ou la direction départementale du territoire.

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Séances d’astronomie adaptée à La Cité des sciences et de l’industrie

Et si nous nous intéressions de plus près à notre système solaire ?

Vous avez probablement déjà entendu parler des étoiles ou encore des planètes, mais connaissez-vous vraiment les différences entre les deux ?

Ou encore, peut-être avez-vous déjà entendu dire que la terre tournait autour du soleil et sur elle-même, mais vous a-t-on déjà expliqué pourquoi ?

Nous vous proposons de venir découvrir et surtout comprendre ces phénomènes, grâce à des explications et manipulations faites par un astrophysicien et adaptées aux publics déficients visuels de tout âge, le mercredi 14 septembre 2016, à 14h et à 16h, à la Cité des Sciences et de l’Industrie.

Renseignements et inscription :
info.deficientvisuel (chez) universcience.fr
ou 01 40 05 75 35

Pour venir :
Métro ligne 7, arrêt Porte de la Villette (en direction de la Courneuve se mettre en tête de rame)
Tramway T3b (Porte de Vincennes - Porte de la Chapelle), arrêt Porte de la Villette.

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Expositions temporaires adaptées à la Cité des Sciences

>1. Bébés animaux : Une exposition pour les enfants de 2 à 7 ans

Jusqu'au 20 août 2017

Un parcours corporel et sensoriel

Cette exposition aborde des notions simples sur la biologie et le comportement animal en racontant des histoires vraies sur la naissance et la croissance des bébés animaux. Au milieu d'une collection d'animaux naturalisés, un parcours ludique et une scénographie aux formes douces invitent les enfants déficients visuels à expérimenter de nombreux jeux corporels et sensoriels :

  • imiter le crapaud accoucheur qui se déplace avec ses œufs sur le dos ;
  • construire un nid agréable et moelleux ;
  • ramper comme un bébé mammifère ;
  • toucher des écailles, des plumes, des poils ... ;

Des sculptures à toucher
Gorille des plaines, loutre de mer, crapaud accoucheur, manchot, grèbe huppé et chouette hulotte : six animaux en grès, chacun accompagné de leur petit, sont rassemblés et toutes les petites mains peuvent ainsi toucher leurs différentes formes et postures ...
Olivia Trégaut a réalisé ces 6 sculptures animalières spécialement pour l'exposition. Découvrez son travail sur son site web :
www.sculptureanimaliere.com

2. Mutations urbaines

Du 14 juin 2016 au 5 mars 2017

« Chaque seconde, la population mondiale augmente de deux personnes »
Pourquoi et comment se transforment les villes ? En quoi cela change-t-il nos modes de vie ? L'exposition "Mutations urbaines" répond à ces questions en abordant à la fois des aspects technologiques, humains et symboliques des évolutions citadines.

Depuis 2008, une personne sur deux vit en zone urbaine et l’urbanisation se poursuit. Dans les années à venir, une multiplication et une extension des mégalopoles et des bidonvilles sont à prévoir.
Croissance démographique, vieillissement des populations, généralisation de l’utilisation des données numériques… les villes sont en pleine transformation et présentent pour le 21e siècle des enjeux majeurs.

En trois grands moments, Villes sous tensions, Terre urbaine, et Devenirs urbains, l'exposition propose, à travers un portrait multifacette des villes d'aujourd’hui, une matière à réflexion et à participation.

Les éléments à ne pas manquer
Tout au long de l’exposition, des planches tactiles, des consignes en braille, des maquettes et des manips accessibles en autonomie ou avec un accompagnateur faciliteront votre visite.

Ranger la ville : appréhender l’œuvre tactile imprimée en relief de l'artiste Armelle Caron, qui a rangé à sa manière les villes de Paris et de New-York

Les besoins d'une ville : comparer les besoins en énergie ou en matières premières de la ville de Londres par rapport à celle de Paris (manip)

La densité de la ville : comprendre que hauteur des bâtiments et densité de population ne sont pas toujours proportionnelles (manip)

Dessus Dessous : toucher une grande maquette dont vous trouverez sur la gauche la plaque tactile et l'audio correspondant,

Empreintes de mouvement : vous suivrez les déplacements dans Paris d’Elena et Michel, en touchant sur deux maquettes les reliefs en 3D de leurs mouvements,

Ma rue économise : trouver la solution la plus efficace pour réduire la consommation d'énergie, la température et les émissions de CO2 (manip)

Le Grand Attracteur : jouer au « flipper », la bille, qui représente le visiteur, succombera-t-elle à l’attrait des grandes zones urbaines ? Observez ce qui se passe quand une ville n’attire personne (manip)

Toujours mobile : écouter l'histoire sur trois générations de l'évolution de la mobilité des enfants (audio)

Figurer la densité urbaine : sentir sous les doigts la densité de Londres et celle de Rio de Janeiro (maquettes)

Le manège des salades : découvrir la réplique d'une ferme verticale déjà en fonctionnement à Singapour, trois fois plus petite que l'originale, avec ses bacs remplis de menthe, de basilic et de pourpiers qui tournent lentement, entraînés par la force de l'eau qui circule en circuit fermé

Faciliter la ville : s’orienter avec la borne Eoguidage multisensorielle qui facilite le repérage en ville, cette borne comprend un plan en relief et délivre des infos sonores sur la localisation, l'organisation spatiale, les services à proximité, les horaires ... trouver une place de stationnement grâce au capteur de chaussée qui est basé sur le principe de l'Internet des objets (planche tactile)

Vous aurez accès à six films en audio-description déclenchés avec le bouton AD : "Regards de migrants sur la ville" qui interroge le ressenti de nouveaux arrivants, "Mal Logés" et un voyage à travers 4 villes en plein essor ou en déclin comme Détroit aux États-Unis, Copenhague au Danemark, Songdo en Corée du sud et Medellin en Colombie qui vous feront entendre la parole d’habitants sur leur quotidien et leur ressenti personnel.

Des extraits à écouter sur le site :
http://www.cite-sciences.fr/fr/ma-cite-accessible/deficients-visuels/expositions-temporaires/mutations-urbaines/

Renseignements et inscription
info.deficientvisuel (chez) universcience.fr ou 01 40 05 75

Pour venir :
Métro ligne 7, arrêt Porte de la Villette (en direction de la Courneuve se mettre en tête de rame)
Tramway T3b (Porte de Vincennes - Porte de la Chapelle), arrêt Porte de la Villette.

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en aparté : formez-vous à l'audiodescription

En Aparté organise, à partir de septembre 2016, un séminaire de formation de 12 semaines au procédé d'audiodescription.
L'audiodescription est une technique de description, destinée aux personnes aveugles et malvoyantes. Le travail d'audiodescripteur est un travail d'auteur. C'est un travail de création à part entière : il s'agit d'écrire un texte inédit à partir d'un support visuel. Décrire une œuvre, c'est la comprendre, l'analyser, la décrypter pour transmettre son message et provoquer l'émotion par la verbalisation.
Les cours auront lieu du 19 septembre au 12 décembre (72 heures de formation), à raison d'une journée par semaine, les lundis (à l'exception des vacances de la Toussaint) à Paris 13ème.
Au programme : approche du handicap, évolution et développement du métier d'audiodescripteur, audiodescription versus oralisation, analyse du message visuel, détermination des éléments pertinents de l'information, initiation à la recherche documentaire, interprétation du message visuel, réexpression du sens de l'image (recherche d'équivalences, valeurs émotives, etc.), écriture de nombreuses audiodescription à partir d'extraits de films variés…
Il est à noter qu'il sera demandé aux stagiaires un important travail personnel à fournir en dehors des heures de formation, le travail d'auteur étant un travail solitaire, et le procédé d'audiodescription ne pouvant s'acquérir que par la pratique et la confrontation à son propre travail.
Public concerné : auteurs, comédiens, traducteurs, scénaristes, et toute personne concernée par la communication visuelle, les sciences du langage, le cinéma et l'accessibilité des personnes aveugles à la culture. Une excellente maîtrise de la langue française est indispensable. Le nombre minimum de stagiaires est fixé à 6, le maximum à 12.

Infos complémentaires, coût (prise en charge éventuelle), inscription (C.V. et votre lettre de motivation) à contact (chez) enaparte.org.

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