Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de décembre et de janvier.
  2. Le mot de la présidente.
  3. PBZ n°17 samedi 24 janvier 2015 avec le CREPAN.
  4. Compte-rendu de la commission d'accessibilité de la voirie et du cadre bâti du 2 décembre 2014.
  5. Compte-rendu des états généraux du handicap du 3 décembre 2014.
  6. Compte-rendu de la sortie du 29 novembre 2014 avec le CREPAN
  7. Jeux de pétanque adapté à Caen.
  8. Voyager en train.
  9. Questionnaire sur les besoins des utilisateurs déficients visuels en matière de technologies d'assistance.
  10. La bibliothèque numérique de TV5 Monde.

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Notre agenda du mois de décembre et de janvier

  • Jeudi 18 décembre 2014 : présentation de l'atlas au goûter des Auxiliaires des Aveugles.
  • Vendredi 16 janvier 2015 de 14h à 17h : Intervention de sensibilisation au handicap visuel à l'IRTS.
  • Mardi 20 janvier 2015 de 9h30 à 11h30 : réunion du groupe accessibilité du CDCPH.
  • Mercredi 21 janvier 2015 : Intervention de sensibilisation au handicap visuel au Greta d'Alençon.
  • Samedi 24 janvier 2015 à 10h00 : PBZ n°17 avec le CREPAN.
  • Jeudi 29 janvier 2015 à 10h00 : groupe de travail de la CIAPH

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Le mot de la présidente

Bonjour à toutes et tous

Je me permets cette intervention dans votre lettre d'information pour aborder plusieurs points importants.

En premier lieu, je tiens à vous souhaiter à tous de passer une belle fin d'année et de bien démarrer la prochaine.

Vous l'aurez peut-être remarqué, notre lettre de décembre arrive un peu plus tard que d'habitude. En effet, compte tenu de l'agenda de fin d'année, nous avons choisi de supprimer une des onze lettres. Vous recevrez ainsi la première News Letter de 2015 fin janvier, voire début février. C'est pourquoi nous avons un peu retardé celle de décembre.

J'attire votre attention sur une date à retenir : le samedi 28 février, nous tiendrons notre assemblée générale annuelle à partir de 10H à la maison de quartier du Chemin Vert. Vous êtes bien sûr tous les bienvenus.

Enfin, je me permets de faire appel à vous pour promouvoir notre atlas tactile et en couleurs de la ville de Caen. Si dans votre entourage, vous connaissez des aveugles ou malvoyants susceptibles d'être intéressés, n'hésitez pas à leur en parler et à les aider à nous retourner le formulaire de demande que vous trouverez ici :
Télécharger le formulaire de l'atlas au format texte et au format Word (16 ko)

Nous nous chargeons de la livraison pour toutes les personnes de l'agglomération Caen la Mer. Pour rappel, l'atlas est remis gratuitement aux déficients visuels de l'agglomération.

Je vous remercie par avance pour votre contribution et vous souhaite une bonne lecture.

Emmanuelle GOUSSET

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PBZ n°17 samedi 24 janvier 2015 avec le CREPAN

Le prochain PlageBarZoom avec le CREPAN se tiendra à la plage de Langrune. Rendez-vous à 10h place du 6 juin du côté du poste de secours.

Bar proche, pour le bilan. Déjeuner en option à réserver sur place.

Zoom : la laisse de mer, poussière de vie, un écosystème à préserver.

Réservation non obligatoire .

Information :
Annick NOËL 02 31 84 11 18
Courriel :
annicknoel (chez) wanadoo.fr
ou au Crepan 02 31 38 25 60

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Compte-rendu de la commission d'accessibilité de la voirie et du cadre bâti du 2 décembre 2014

Le mardi 2 décembre, Jean et moi-même avons assisté à la commission communale d'accessibilité de la voirie et du cadre bâti de la ville de Caen. Cette réunion était la première organisée par la nouvelle municipalité depuis les élections de mars dernier. Nous avons pu, à cette occasion, faire connaissance avec les nouveaux élus et envisager avec eux comment poursuivre le travail engagé avec la précédente municipalité.

Etaient présents :
Parmi les élus :
- Monsieur Patrick Jeannenez chargé de la qualité du cadre de vie (propreté, voirie, espaces verts), des relations avec les entreprises et du numérique,
Monsieur Philippe Lailler chargé de la sécurité des personnes et des biens, du stationnement, de la circulation et du patrimoine Et Monsieur Antoine Aoun délégué des quartiers Sainte-Thérèse, Demi-Lune, Vaucelles.
Pour les membres du personnel municipal : Monsieur François Guyot, Monsieur Denis Hélouin, Monsieur Nicolas Delahayes, Madame Guénaëlle Constantin et Madame Karine Salliot
Des représentants des associations Cécitix, Valentin Haüy (AVH), Association des Paralysés de France (APF), Handicap Mieux Vivre Accueil (HMVA), et Quand les Sourds Rêvent.

Le tour de table n'ayant pas été fait, il est possible que d'autres personnes aient été présentes et que je les aie oubliées dans cette liste. Si c'est le cas, je vous prie de m'en excuser.

Monsieur Patrick Jeannenez ouvre cette commission en rappelant la loi du 11 février 2005 et son report par un décret de septembre 2014 permettant de déroger à la date buttoir du 31 décembre 2014 à la condition de déposer un Agenda D'Accessibilité Programmée (ADAP).

C'est ensuite Monsieur Philippe Lailler qui prend la parole pour une intervention très courte, rappelant toute l'implication de la municipalité dans la mise en accessibilité des espaces publics, de la voirie et du cadre bâti.

Monsieur Philippe Stéphanazzi (association HMVA) prend la parole pour s'inscrire en faux concernant les propos tenus par Monsieur Antoine Aoun lors de la campagne électorale, propos fort négatifs envers le travail de la ville de Caen pour l'accessibilité.

Ensuite, Madame Guénaëlle Constantin nous présente le bilan de l'année écoulée concernant les feux sonores, les places de parkings pour personnes handicapées et les cheminements. Puis elle nous expose les projets d'accessibilité pour la voirie.
Fin 2014, 142 carrefours sur 200 sont équipés en feux sonores et 534 places de stationnement sont réservées aux personnes handicapées.

Une réflexion est engagée sur les expérimentations en cours concernant les bandes de guidage au sol sur les espaces publics et sur les traversées piétonnes. Actuellement, aucune norme n'a été définie mais nous gardons la possibilité de continuer les expérimentations et de les laisser en place tant que la norme n'est pas sortie.

Une discussion récurrente s'engage concernant les fausses cartes de stationnement (ou macarons) et les personnes disposant de vrais macarons qui sont sanctionnées. Il est noté que l'identification des vrais macarons ou de leurs copies reste aléatoire.

Un point est ensuite soulevé au sujet de la difficulté des personnes en fauteuil roulant pour monter à bord de certains types de bus de Twisto car il y a un décalage entre le quai et le plancher du bus. Pour l'instant, il n'y a pas de solution à ce problème.

Pour faire suite à mon accident, afin d'éviter que cette situation ne se renouvelle, je demande aux élus quel droit de regard la municipalité a sur les entreprises privées qui font des travaux sur la voirie. Ils me répondent qu'ils peuvent seulement agir au niveau des demandes d'autorisation de travaux et qu'ils insisteront sur ce sujet à l'avenir.

Le budget consacré aux travaux de voirie cette année s'élève comme les années précédentes à 300 mille Euros.

Concernant les bâtiments communaux, c'est Monsieur Denis Hélouin qui nous présente la synthèse des travaux réalisés au cours de cette année. Il nous informe de la mutation de Monsieur Patrick Chaignon qui travaillait à la cellule accessibilité des bâtiments communaux. Son remplacement n'a pas été évoqué.

L'association de personnes sourdes, peu présente lors des réunions précédentes, se montre cette fois offensive, indiquant que tant que certains aménagements pour les sourds n'étaient pas mis en place, on ne pouvait pas parler d'accessibilité à cent pour cent. Il est notamment question d'alarmes lumineuses, rarement installées, particulièrement dans les toilettes.
On nous fait remarquer à juste titre que depuis le début de la mise en place de la loi de 2005, la municipalité a surtout œuvré à l'accessibilité des personnes handicapées moteur en ce qui concerne le cadre bâti. Au cours des années qui viendront, les handicaps sensoriels et les handicaps psychiques, mentaux et intellectuels devront être davantage pris en compte.

Il est également relevé que les statistiques concernant l'accessibilité sont des statistiques globales et qu'il serait plus pertinent de réaliser des statistiques par handicap.

Nous faisons également remarquer que les pourcentages des bâtiments communaux mis en accessibilité sont toujours présentés sous forme de graphiques avec différentes couleurs, et que cela n'est pas parlant pour les personnes aveugles assistant à cette commission. Nous aimerions avoir le pourcentage que représente chaque couleur par rapport au parc des bâtiments communaux.

Hors réunion, la question de l'installation d'un feu sonore au niveau du Mémorial est posée. Malheureusement, il semble que l'implantation d'un feu tricolore à cet endroit ne soit pas possible pour des raisons techniques liées au câblage. Tout au plus, on peut réfléchir à un aménagement de la traversée pour que celle-ci soit plus sécurisée (traversée en deux phases avec îlot central par exemple).

Cette réunion se termine par un échange autour d'un verre.

Enfin, Jean et moi-même profitons de ce compte-rendu pour remercier Guénaëlle de nous avoir raccompagnés à notre domicile.

Rédigé par Nicolas Fortin avec la participation de Jean Poitevin.

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Compte-rendu des états généraux du handicap du 3 décembre 2014

Le mercredi 3 décembre dernier se sont tenus les sixièmes états généraux du handicap de la ville de Caen, à la Maison des Associations.
Emmanuelle, Jean et moi-même étions présents à cette manifestation dont voici notre compte-rendu.

Monsieur Gérard HURELLE, adjoint au maire de Caen chargé des solidarités, du lien intergénérationnel, de la santé et du handicap, a ouvert la séance en remerciant le public de sa présence et de son intérêt porté au handicap. Il a remercié également les intervenants venus parler du travail mené au quotidien et des services qu'ils proposent et des réponses qu'ils apportent sur l'habitat. Il nous a ensuite transmis les excuses de Monsieur Joël BRUNEAU, maire de Caen et président de la communauté d'agglomération Caen-la-Mer, qui n'a pu être présent. Il souhaitait cependant nous dire l'intérêt qu'il porte à ces sixièmes états généraux.

Monsieur HURELLE nous a fait remarquer que cette journée était particulière car elle se déroulait le jour de la journée internationale du handicap. Cette année, le thème des états généraux était « Bien dans ma ville et mon quartier, habitat et handicap ». Les différentes interventions ont permis de mettre en avant des initiatives locales, offrant des logements pour une vie autonome. « Il est important de valoriser les actions de proximité conduite au quotidien par la ville et son CCAS. » Monsieur HURELLE nous a rappelé qu'en 2013 la ville de Caen a été classée troisième dans le baromètre d'accessibilité de l'APF (Association des Paralysés de France). Il a toutefois annoncé que, si la ville entend poursuivre le travail entrepris, l'échéance du 31 décembre 2014 ne pourra pas être tenue dans un contexte de crise et de situation budgétaire particulièrement difficile. Conformément aux dérogations autorisées par l'ordonnance du 26 septembre 2014, la ville de Caen va élaborer des agendas d'accessibilité programmée afin d'accompagner la mise en accessibilité de tous les bâtiments recevant du public. « L'accessibilité pour tous et la reconnaissance de la citoyenneté des personnes en situation de handicap sont bien au cœur de la question de l'habitat et du logement, que ce soit dans le parc social, le parc privé ou dans les établissements garantissant le maximum d'autonomie. (...) Il est essentiel de répondre aux besoins qui ne pourront que s'accroître avec l'allongement de la durée de vie » a rappelé Monsieur HURELLE.
Il a ensuite salué Monsieur BROCHARD, directeur du patrimoine de l'Office Public HLM Caen Habitat, premier bailleur de l'agglomération caennaise. Il a pour mission de construire des logements sociaux neufs, mais aussi de louer, entretenir et adapter ses logements. Pour chaque nouvelle construction, près de 20% des logements sont adaptés à des handicaps spécifiques.

Monsieur HURELLE nous a ensuite indiqué que la ville est signataire du programme local de l'habitat de Caen-la-Mer et qu'ensemble, ils ont créé en 2010 la Maison de l'Habitat qui aide propriétaires et locataires dans leurs démarches.

Enfin, il nous a présenté les intervenants et le programme de l'après-midi avant de nous inviter à remplir un formulaire de satisfaction, hélas inaccessibles aux aveugles.

C'est Madame Elise FRANCHETEAU, responsable de la Maison de l'Habitat, qui a tout d'abord pris la parole pour nous expliquer ses différentes missions. C'est un service d'informations à destination de toute personne qui se pose des questions sur son logement, actuel ou à venir, dans le parc privé ou public.
Propriétaires comme locataires peuvent s'adresser à cette structure pour obtenir des conseils, monter un dossier d'aide à la rénovation de leur habitation ou avoir une aide pour acheter un logement. Elle renseigne sur nos droits et nos devoirs en tant que locataire ou en tant que propriétaire. C'est un service pour le public des 35 communes de Caen-la-Mer qui renseigne neuf à dix mille personnes par an et où l'on peut se présenter sans rendez-vous.

Madame FRANCHETEAU nous a expliqué que divers dispositif d'aide à l'accès à la location privée existent en fonction des ressources du locataire ou du propriétaire. Elle nous a présenté l'un d'entre eux :
le Caen GRL (Garanti des Risques Locatifs). Il permet à des propriétaires de s'assurer contre les impayés de loyers et les dégradations d'un logement. Lorsque le locataire remplit les conditions de ressources, cette assurance peut être remboursée au propriétaire par la ville de Caen pendant trois ans.

Madame FRANCHETEAU nous a ensuite parlé des logements locatifs sociaux. En février 2013 a été mis en place un formulaire unique de demande de logement social avec un imprimé CERFA qui est un formulaire national. Cette demande unique a permis de simplifier la démarche des usagers. La demande de logement social est désormais enregistrée dans un fichier national accessible à tous les bailleurs sociaux. Ce formulaire contient notamment un volet concernant le handicap et les besoins d'accessibilité.

Enfin, Madame FRANCHETEAU nous a signalé que la Maison de l'Habitat a des permanences tenues par le PACT-ARIM, d'autres pour le logements des jeunes tenues par le CLAJ, ou encore des permanences pour les espaces info énergie.
Vous pouvez retrouver toutes ces informations sur leur site Internet :
http://www.maisonhabitat.caen.fr

La deuxième intervention était celle de Madame Béatrice SGORBINI, responsable du service études et animation du PACT-ARIM, et Madame Patricia MARCHAND, responsable du service personnes âgées et personnes handicapées.
Le PACT-ARIM est un réseau national qui regroupe 145 associations au service des particuliers, ce qui représente 2.400 salariés. Dans le Calvados, le PACT-ARIM rassemble trois entités : le PACT du Calvados, l'ARIM des Pays Normands, et les Clés des pays Normands. Ce réseau travaille pour l'amélioration des logements et particulièrement pour l'adaptation au handicap.
Dans notre département le mouvement PACT renseigne globalement entre 2.000 et 2.500 personnes par an. Ce sont plus de 2000 logements qui ont été aménagés en 2013 pour une somme de 10 millions d'Euros de travaux réalisés et 4 millions d'Euros d'aides qui ont été sollicitées. Les missions du PACT-ARIM concernant le service de l'adaptation au handicap consistent en un accompagnement des personnes et de leur famille dans la perspective de l'autonomie des personnes et aussi du maintien à domicile. L'assistance se déroule en trois étapes : le diagnostic, le conseil et l'assistance pour les démarches administratives, puis l'assistance au montage du dossier et au suivi des travaux. Le premier financeur sollicité par le PACT-ARIM est l'ANHA (Agence Nationale de l'Habitat) qui intervient, selon les situations, à hauteur de 35 à 50% du montant des travaux dans la limite d'un plafond de 20.000 Euros de travaux. Le Conseil Général propose quant à lui des avances remboursables. D'autres financeurs peuvent être mobilisés selon les situations.
Madame SGORBINI a conclu par quelques exemples d'aménagements. On peut noter que l'adaptation de la salle de bain est l'aménagement pour lequel des aides sont le plus souvent demandées. Une question de Madame FREYMUTH, Conseillère municipal déléguée du quartier de la Pierre Heuzé, a fait remarquer que parmi les exemples d'aménagements cités, aucun ne concernait les handicaps sensoriels. Madame SGORBINI a acquiescé suggérant que sans doute les aides mobilisables par le PACT-ARIM étaient trop peu connues et donc peu sollicitées pour les aménagements domotiques.
En réponse à une question de Monsieur STEPHANAZZI de Handicap Mieux Vivre Accueil (HMVA), Madame SGORBINI a précisé que l'aide du Conseil Général est distincte de la prestation de compensation du handicap (PCH) délivrée par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
A propos du peu d'aménagements domotiques, Monsieur DETERVILLE, Conseiller Général et Conseiller Municipal de Caen, s'est interrogé sur les raisons de cette faible demande. L'une des explications avancées par Madame MARCHAND est le fait que la majorité des demandes d'aménagements émane de personnes âgées peu familiarisées avec les nouvelles technologies.

Après ces intervention nous avons pu écouter les témoignages de madame Anne-Laure MARIE, chef de service de l'Institut Médico-Educatif (IME) Le Prieuré à Saint-Vigor le Grand, et de plusieurs membres de l'équipe éducative, ainsi que de Monsieur Alain GALLIENNE, chef de service du foyer d'accueil médicalisé Léone Richet à Caen et de Madame Séverine REVERT, chef de service de l'Appui du foyer Léone Richet à Caen. Ces intervenants nous ont présenté leurs structures respectives.

L'IME Le Prieuré accueille des enfants, des adolescents et des jeunes adultes déficients intellectuels avec ou sans trouble de la personnalité.
Madame MARIE nous a présenté le rôle de l'unité 2 qui travaille avec des jeunes de 15 à 20 ans à la préparation globale de leur sortie d'institution par un accompagnement éducatif, thérapeutique et pédagogique en lien avec leur projet professionnel. L'unité 2 rassemble un groupe de vie sur site avec un hébergement qui est modulable en internat et un groupe d'hébergement à l'extérieur dont elle assure le suivi. L'accès à l'hébergement, qu'il soit autonome ou spécialisé, fait partie des objectifs des jeunes adultes. Différentes expérimentations sont faites par les jeunes afin d'évaluer, quantifier et qualifier leurs besoins.

La parole a ensuite été donnée à Monsieur GALLIENNE pour présenter les missions du foyer Léone Richet. Il s'agit d'un service dédié à l'accueil et au soin des personnes souffrant de maladies psychotiques, notamment de schizophrénie. Le foyer d'accueil médicalisé prend en charge 28 personnes : 15 en internat et 13 en externat. Pour cela, il dispose d'un internat à Bellengreville, de trois appartements à Caen, d'un lieu d'accueil de jour nommé « la plateforme » et d'une cafétéria associative, « La Loco », rue d'Auge à Caen. Cet ensemble s'adresse à de jeunes adultes souffrant de troubles psychiques graves, et sortant des services de la psychiatrie ou d'institutions médico-sociales pour enfants. Il propose un accompagnement médico-social de proximité, de soins thérapeutiques et psychiatriques pour un travail de reconstruction de soi.
Le foyer a créé un nouveau service dédié à l'accompagnement à domicile de personnes souffrant de psychoses appelé « l'Appui ». Il existe donc désormais trois services : le service d'aide et d'accompagnement à domicile qui propose à près de 80 personnes une aide dans les tâches quotidiennes ; un service d'accompagnement à la vie sociale (SAVS) ; et un service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) qui répond aux besoins médicaux de quinze personnes.

Les deux équipes nous ont ensuite présenté les actions qu'elles mettent en œuvre pour mener à bien leurs missions, ainsi que les difficultés qu'elles peuvent rencontrer pour répondre le mieux possible aux besoins de leurs bénéficiaires.

Monsieur GUERARD, de l'association Advocacy, a alors pris la parole pour faire remarquer que, pour les personnes handicapées mentales, le besoin de logement est associé à un besoin important d'accompagnement.

Après encore quelques interventions, nous avons fait une pause avec boissons et petites madeleines, servies par les personnes de l'Etablissement et Service d'Aide par le Travail de Saint-André-sur-Orne. Puis nous sommes revenus dans la salle pour une table ronde autour d'expériences innovantes en matière de logements adaptés.

Monsieur Henri LE PARGNEUX, dirigeant de la société Ti'Hameau, nous a présenté la résidence adaptée de la ville d'Ifs. Il s'agit de logements spécialement adaptés pour accueillir des personnes dépendantes et lourdement handicapées. La résidence compte 14 habitations, dont 8 sont réservées aux personnes handicapées. Et les six familles valides qui cohabitent dans cet immeuble ont accepté sans aucune réticence le voisinage des personnes handicapées. Ces logements adaptés ont permis à des personnes hospitalisées depuis de nombreuses années de sortir de l'hôpital et de retrouver une part d'autonomie.

Madame Brigitte LECOLLEY, directrice du SAMSAH L'Envol, nous a fait découvrir la Résidence Aquarelle, située dans le quartier Beaulieu, à Caen. Elle accueille et accompagnent des personnes en souffrance psychique. Il s'agit d'une initiative de l'EPSM (établissement public de santé mentale) en partenariat avec Caen Habitat consistant en la transformation de 16 lits hospitaliers en 21 places d'accompagnement. Ce dispositif a permis à une vingtaine de personnes de sortir de l'hôpital et d'intégrer ou de retrouver un appartement personnel dans une structure protégée et associée à un accompagnement médico-social.
Les bénéficiaires sont locataires de droit commun de Caen Habitat, mais tous accompagnés par le SAMSAH (Service d'accompagnement médico-social aux adultes handicapés), dont les locaux sont au rez-de-chaussée de la résidence. L'occupation de ces logements peut être durable, mais l'accompagnement du SAMSAH n'est que temporaire, ce qui peut parfois poser des difficultés.

Monsieur GUERARD a alors repris la parole pour rappeler que les espaces conviviaux citoyens offrent des temps d'échange qui constituent des outils de réinsertion pour les personnes handicapées mentales.

Madame Mireille BIDAULT, présidente de l'association LATRA-DVA, nous a présenté la résidence du Clos-Joli. Il s'agit de treize logements adaptés aux personnes handicapées visuelles. Les aménagements sont notamment un cheminement de l'arrêt de bus à l'entrée du bâtiment, une entrée par badge, une main-courante contrastée dans les couloirs, des portes de couleurs claires, des portes coulissantes dans les appartements, un sol silencieux et non glissant, une insonorisation poussée. Le rez-de-chaussée abrite une salle des associations. Un gardien est également présent.
Monsieur CHAMEAU, locataire de l'un de ces logements, est intervenu pour mentionner que, en-dehors de quelques petites erreurs, tout se passe très bien.

Monsieur LE PARGNEUX a souhaité insister sur le fait que le besoin de solutions adaptées allait croissant parallèlement au besoin d'autonomie. Il a aussi mis l'accent sur le fait qu'il conviendrait dorénavant de se préoccuper d'écouter les demandes des personnes handicapées et non plus de penser à leur place.

Monsieur Sébastien MARIE, président de l'association Handiuni, a pris la parole pour faire remarquer que nombre de résidences universitaires ne disposent pas de logement adapté aux personnes handicapées. Il a donc interpellé Monsieur LE PARGNEUX pour lui demander si des projets étaient envisagés pour aménager des logements étudiants. Monsieur LE PARGNEUX a répondu par la négative mais a proposé à Monsieur MARIE d'y travailler ensemble à l'avenir.

Madame LECOLLEY a rebondi sur ce sujet en soulevant le problème des délais de traitement des dossiers et des décalages parfois importants dans le temps entre le besoin de logements et la disponibilité de ceux-ci.

Après plusieurs autres interventions du public, Monsieur Gérard HURELLE a repris la parole pour conclure ces sixièmes états généraux.

Rédigé par Emmanuelle Gousset et Nicolas Fortin

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Compte-rendu de la sortie du 29 novembre 2014 avec le CREPAN

Le samedi 29 novembre, quatre membres de l'association Cécitix se sont rendus à la Pointe du Siège à OUISTREHAM pour assister à un plage-bar-zoom consacré aux pierres percées. Nous avions rendez-vous à 10h au phare du port. C'est un groupe de plus de vingt personnes de différentes associations, notamment du CREPAN (Comité Régional d'Etude pour la Protection et l'Aménagement de la Nature), qui s'est mis en marche pour une recherche de pierres percées sur la plage.

Comme son nom l'indique, chaque Plage-bar-zoom se déroule en deux parties : une heure de recherche sur la plage, puis une heure dans un bar pour un zoom sur nos trouvailles et sur le thème du jour. Pour ce PBZ du 29 novembre, c'est au Club House du port que nous avons pu assouvir notre curiosité.

Les premiers cailloux percés qui ont été ramassés sont des silex. Leur perforation a été faite lors de leur formation. Ensuite, ce sont des pierres un peu plus intéressantes qui ont été trouvées. Elles ont été percées par des polydores, une sorte de petits vers annélides de deux à trois centimètres qui creusent une galerie en u. En surface on observe deux petits trous rapprochés évoquant un trou de serrure. Ces petits vers cherchent à s'abriter en creusant surtout dans le calcaire. Ils sont tellement nombreux qu'ils participent grandement à l'érosion de la roche.

Nous avons également trouvé des pierres et des coquillages percés par des pholades, ainsi qu'un spécimen intéressant de caillou percé par des polydores d'un côté et attaqué par des cliones de l'autre.
Nous avons encore ramassé des coquillages percés par des natices, sortes d'escargots marins qui font des trous en entonnoirs contrairement aux murex et aux pourpres qui, eux, font des trous droits.

Une fois notre « cueillette » terminée, nous avions encore des questions à éclaircir. Pour y répondre, nous avons rejoint Monsieur Bénard au bar pour la deuxième partie de cette sortie. Il nous a expliqué comment les petits animaux marins, qui ne doivent pas être entraînés par les flots pour survivre, s'accrochent de différentes façons au substrat marin. La coque se cache dans le sable presque en surface tandis que la palourde se protège plus en profondeur. Le couteau, lui aussi, se protège dans le sable très profondément. D'autres, comme la patelle, adhèrent à la pierre comme une ventouse. Mais le système le plus efficace est de se protéger en pénétrant dans le substrat rocheux. Ce sont ceux que nous appelons les perforants, les térébrants et aussi les lithophages. Nous rencontrons également des xylophages, de la famille des isopodes. Ce sont des petits crustacés qui percent le bois, tels que le taret que les marins connaissent malheureusement trop bien.

Certaines espèces comme le plancton marin sont libres. Elles sont entraînées par la marée. D'autres doivent s'accrocher au substrat marin pour se protéger. La patelle se fixe mais elle peut encore bouger tandis que la balane se fixe définitivement.
Ceux qui nous intéressent aujourd'hui s'enfoncent dans la roche. Ce sont les spongiaires, les lamélibranches, les annélides et les crustacés isopodes.

Pour commencer, Francis Bénard nous parle des polydores. Ce sont des vers marins de la famille des polychètes. Il existe deux sortes d'annélides : les polychètes avec plusieurs sortes de soies sur le corps et les oligochètes, qui n'ont qu'une seule sorte de soie (ce sont les vers de terre).
Les polydores, en s'agitant, creusent la pierre par la rotation de leurs soies. Les trous de polydores sont toujours doubles, ce qui n'est pas le cas pour les trous percés par les éponges par exemple.
La densité des polydores est fabuleuse car on peut en dénombrer 10 mille au mètre carré, ce qui contribue à l'érosion de nos côtes. Des milliers de tonnes de calcaire sont ainsi entraînées par la mer, ce qui la colore. D'où vient le nom de « Côte de Nacre ». Les polydores creusent mécaniquement par rotation alternée grâce à leurs soies très dures avec des sortes de petites griffes qui grattent dans le calcaire et d'autres soies qui sont en massues, hérissées de petits picots qui liment la pierre. Une autre espèce de polydores a été importée du Japon avec les huîtres car ils se logent dans la coquille de celle-ci, la rendant friable. Et s'ils sont trop nombreux, les huîtres sont invendables.

Dans les espèces perforatrices, on trouve également les éponges. Ce sont des invertébrés primitifs. C'est une masse de tissus pleins de trous. Ces tissus communiquent avec l'extérieur par deux systèmes : l'eau pénètre par des pores puis est filtrée par des cellules hyper sophistiquées, et d'autres trous plus gros rejettent l'eau dans la mer.
Les perforations des éponges ne sont pas doubles comme celles du polydore mais elles se caractérisent par une sorte de galerie creusée entre la coquille externe et la coquille interne. Nous pensons que les perforations réalisées par les éponges se font de façon chimique, le calcaire étant sensible aux acides.

Nous étudions ensuite les pholades. Elles font partie des lamellibranches. Les trous qu'elles creusent sont plus gros que ceux que nous avons vus jusqu'à présent. Elles creusent de façon mécanique en s'aidant des particularités de leur coquille, marquée de rides et de pointes. On y trouve même un renfort dans le ligament pour la rendre encore plus solide : c'est l'apophyse. C'est elle qui permet la rotation qui leur sert à creuser. La coquille reste béante pour correspondre avec l'extérieur.

Nous terminons par les oursins. Il semble que ces derniers creusent avec leurs dents. Ce sont des dents qui imitent celles des carnivores. Les oursins creusent le granite de façon mécanique mais également de façon chimique. Ils creusent en contournant la partie la plus dure du granite, puis ils l'enlèvent pour continuer à creuser. Ils restent ainsi accrochés à la pierre.

Tout au long de cet exposé, des pierres, des coquilles et des photos ont circulé pour illustrer les propos de Monsieur Bénard que je remercie pour la qualité et la clarté de ses explications. Cette matinée très instructive s'est terminée par un repas convivial qui nous a permis d'échanger entre nous.

Rédigé par Nicolas Fortin.

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Jeux de pétanque adapté à Caen

L'association Valentin Haüy de Caen à le projet de mettre en place un nouveau loisir : la pétanque adaptée. Ce projet se finalisera au cours des semaines à venir. L'AVH envisage de faire une réunion d'information au début de l'année prochaine.

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Voyager en train

La SNCF propose plusieurs services pour faciliter le voyage en train des personnes handicapées.

1. Accès Plus

Accès Plus facilite le voyage des clients handicapés sur le réseau national. Ce service gratuit vous propose des informations pratiques, la réservation de vos prestations d'accueil en gare et d'accompagnement jusqu'au train ainsi que la possibilité d'acheter vos titres de transport.

Lorsque vous réservez votre voyage auprès du Centre de Service Accès Plus, tout le personnel en gare et à bord des trains s'organise à l'avance pour vous accueillir et vous accompagner.

Ce service est gratuit. Vous pouvez en bénéficier sous certaines conditions :
- Vous êtes titulaire d'une carte d'invalidité civile, de priorité ou de stationnement.
- Vous êtes titulaire d'une carte « réformé/pensionné de guerre ».
-Vous utilisez un fauteuil roulant dans votre vie quotidienne et vous vous présentez en gare avec votre propre fauteuil.

Comment s'informer et réserver la prestation Accès Plus ?
Pour bénéficier de ces facilités, contactez Accès Plus, 7 jours sur 7 de 7 heures à 22 heures au moins 48 heures avant votre départ. Cinq moyens sont proposés pour que chaque personne handicapée, quelle que soit la nature de son handicap, puisse contacter librement le Centre de Service :

  • par téléphone : 0 890 640 650 (0,12€ TTC par minute, hors surcoût éventuel de l'opérateur).
  • par numéro court : 36 35 puis dites « Accès Plus » (0,34€ la première minute et 0,12€ TTC les suivantes depuis un poste fixe).
  • par fax : 0 825 825 957 (0,15 € TTC par minute).
  • par courriel : accesplus@sncf.fr
  • par internet : sur Voyages-sncf.com, accédez au formulaire de réservation Accès Plus.

http://www.voyages-sncf.com/services/acces-plus

Vous pouvez également réserver la prestation d'accueil et d'accompagnement aux guichets et dans les boutiques SNCF.

Comment se déroule la prestation ?
À la gare, vous êtes attendu(e) 30 minutes avant le départ de votre train muni(e) de votre billet. Informé de votre venue, l'agent de la gare vous conduit jusqu'à votre train et vous installe à votre place.
Le chef de bord est prévenu de votre présence et veille au bon déroulement de votre voyage.
Un agent vient vous chercher à votre place et vous conduit à votre point de rendez-vous en gare ou vous accompagne à bord de votre prochain train en cas de correspondance dans la même gare.

La liste des gares proposant le Service Accès Plus est disponible sur :
http://www.accessibilite.sncf.com/gares-et-services/gares-proposant-les-services/

Une ligne d'urgence est à votre disposition en cas de difficultés imprévues lors de votre voyage :
- par téléphone au 09 69 32 26 26, de 7H à 22H, 7 jours sur 7 (numéro non surtaxé).
- par SMS pour les personnes malentendantes au 0 610 640 650 (numéro non surtaxé).
En dehors de ces horaires, composez le 3117 (numéro non surtaxé et enregistré), numéro d'urgence SNCF.

2. Bagages

Le service Accès Plus prévoit le portage d'un seul bagage, de 15 kilos maximum, jusqu'au train.
Si vous devez voyager avec plusieurs bagages, en réservant votre prestation Accès Plus par téléphone ou en gare, bénéficiez sur le service Bagages à domicile d'une réduction de 25% sur le deuxième bagage et les suivants.
Voir les conditions du Service Bagages à domicile disponibles en gares et boutiques SNCF, par téléphone au 0 890 640 650 et sur le site SNCF, à la page Bagages, vélos & animaux.

3. Domicile train, (service payant)

Du nouveau dans le service Domicile-Train pour les passagers à mobilité réduite, qui propose un accompagnement du domicile jusqu'à la place : un numéro dédié est désormais disponible.

Un accompagnement personnalisé du domicile jusqu'au siège du train TGV ou Intercités, c'est ce que propose la SNCF à ses clients de plus de 60 ans ou à mobilité réduite (mais également aux femmes enceintes, personnes accompagnées d'enfants ou en perte temporaire de mobilité). En partenariat avec APEF Services, Domicile-Train leur apporte un service sécurisant pour leur permettre de prendre le train, sans stress et au meilleur tarif garanti puisque cette nouvelle offre propose une réduction de 10% par rapport au prix public d'APEF Services. En outre, ce service ouvre droit à un crédit d'impôts de 50%.

En quoi consiste le service Domicile-Train ?
Un accompagnateur vient chercher le passager à son domicile, vérifie que tout est en ordre et se charge de ses bagages. Avant le départ, il composte le billet et s'occupe des achats éventuels de dernière minute.
Sur le quai, il aide à accéder à la voiture, installe le passager et range ses bagages. Pour les personnes handicapées, Domicile-train doit être combiné avec Accès Plus, un service d'accompagnement qui permet de disposer d'une prise en charge dès l'arrivée en gare. Un tel service peut être prolongé en arrivant à destination (sur demande lors de votre réservation).

En pratique

La réservation est désormais simplifiée via un nouveau numéro dédié :
0811 654 653
Coût d'un appel local) ; un avantage sur le numéro généraliste, 36 35, qui était facturé 0,34 cts la minute.
Elle est possible jusqu'à 48 heures avant le départ alors que le délai était auparavant de 7 jours.
Cette prestation Domicile-Train peut être réglée par chèque ou Chèque emploi service universel (CESU) et faire l'objet d'un crédit d'impôt de 50%.
Le tarif est à partir de 19,99 € pour une heure d'accompagnement (+0,42 € du kilomètre.
Exemple de tarif pour une prestation entre Paris 15 et Paris Gare de Lyon : 45 €.

4. Le projet Accès TER

C'est le travail conjoint des conseils régionaux et du groupe SNCF. L'objectif est de créer un service gratuit d'accueil en gare et d'accompagnement aux trains et aux cars TER permettant aux personnes en situation de handicap et à mobilité réduite de se déplacer plus facilement.

Qui bénéficie du service ?
Les personnes titulaires d'une carte d'invalidité, quel que soit leur handicap et leur taux d'invalidité, de priorité ou de stationnement,
les personnes titulaires d'une carte « pensionné - réformé de guerre»,
les personnes utilisatrices d'un fauteuil roulant et qui arrivent en gare avec leur fauteuil.

Comment fonctionne le service ?
Vous devez réserver le service Accès TER au moins 48 heures avant votre départ. Pour tout départ un mardi, vous devrez effectuer au plus tard votre réservation le samedi précédent.
À la gare, vous êtes attendu(e) 30 minutes avant le départ de votre train muni de votre billet. À bord du train, le chef de bord, prévenu de votre présence, veille au bon déroulement de votre voyage. À l'arrivée, un agent vient vous chercher à votre place et vous conduit au point de rendez-vous fixé dans la gare. Si vous avez une correspondance, l'agent vous accompagne à bord de votre prochain train.

Plusieurs régions ont déjà mis en place ce service. Hélas, la région Basse-Normandie n'en fait pas partie.

Pour plus d'informations :
http://www.accessibilite.sncf.com/gares-et-services/services-adaptes/article/acces-ter

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Questionnaire sur les besoins des utilisateurs déficients visuels en matière de technologies d'assistance

Comme vous le savez peut-être, il existe de plus en plus d'alternatives à des logiciels payants nous permettant d'accéder à un ordinateur. En effet, les logiciels libres sont de plus en plus utilisés, on le voit par exemple avec NVDA pour accéder à Windows.
Mais certains domaines comme celui de GNU/Linux font plus peur et beaucoup de personnes n'osent pas s'aventurer.

En lien avec la Fédération des Aveugles de France (FAF), l'association Accelibreinfo lance une étude, sous forme de 28 questions.
Ce questionnaire a pour objet de faire un point sur les besoins des utilisateurs déficients visuels en matière de technologies d'assistance afin d'évaluer la faisabilité d'un modèle économique visant à leur proposer des logiciels libres et potentiellement gratuits. Il ne vous prendra guère plus de 10 minutes à remplir.
Il se trouve à l'adresse:
https://docs.google.com/forms/d/1YE_fqR_cfK8Q0HyofuNbxeiDglmpYWlMccSk0JTifHI/viewform?c=0&w=1&usp=mail_form_link
N'hésitez pas à le remplir et à diffuser l'information à toutes les personnes en situation de handicap visuel que vous connaissez et qui seraient intéressées.

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La bibliothèque numérique de TV5 Monde

La chaîne de télévision francophone internationale TV5 Monde a lancé à la fin de septembre, en partenariat avec l'éditeur Ligaran, sa propre bibliothèque numérique de livres gratuits. Accessible à l'adresse :
http://Bibliothequenumerique.tv5monde.com

Ce nouveau site destiné aux amoureux de littérature classique offre déjà 201 ouvrages de 81 auteurs francophones tombés dans le domaine public, s'étalant du XIIe au XXe siècle, tous en accès libre. La recherche s'effectue par "auteur", "titre", "genre", "siècle" et propose un panel aussi riche que Le Roman de Renart, Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier, les romans de Victor Hugo et Alexandre Dumas, les essais de Jean-Jacques Rousseau ou encore les pièces de Molière. Si les classiques proposés au catalogue peuvent être trouvés sur d'autres plateformes, le site de TV5 Monde a le mérite d'offrir une valeur ajoutée aux ouvrages grâce à une présentation claire et simplifiée : une fiche pour chaque auteur pointe vers les autres titres disponibles de celui-ci, ainsi qu'une autre fiche pour chaque titre (toutefois assez succincte avec une phrase préférée et la première ligne du texte). Une œuvre est également mise en avant sur le site chaque semaine. Disponibles en format PDF et ePub, ces ebooks conviennent à tous les supports de lecture (liseuse, tablette, smartphone ou ordinateur), l'objectif étant de permettre aux francophones et francophiles du monde entier d'avoir un accès direct et pratique à la littérature classique. TV5 Monde annonce que la bibliothèque sera progressivement enrichie de nouveaux ouvrages.

Source Le Monde du 3 novembre

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