Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois d'avril 2013.
  2. Prochaine visite au musée des Beaux-Arts de Caen.
  3. Compte-rendu de la réunion au CCAS le 14 mars 2013.
  4. Compte-rendu de la réunion de travail sur l'atlas en relief et en couleur de la ville de Caen du 19 mars 2013.
  5. PROJET HANDI – AVIRON.
  6. Le handicap disparaît à 60 ans.
  7. Un smartphone à écran haptique qui parle le Braille.
  8. Beauté et handicap : lancement du premier concours Miss Handi France.

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Notre agenda du mois d'avril 2013

  • Mardi 2 avril : inauguration du guide en braille sur les coquillages de nos côtes réalisé par le CREPAN.
  • Samedi 6 avril : visite descriptive au musée des Beaux-Arts de Caen.
  • Mardi 9 avril : réunion au CCAS concernant l'atlas de la ville de Caen.
  • Vendredi 12 avril : remise officiel des fonds par la fondation prévadiès.
  • Mardi 16 avril : Réunion de travail sur l'atlas en relief et en couleur de la ville de Caen.

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Prochaine visite au musée des Beaux-Arts de Caen

Bonjour à tous,

La prochaine visite descriptive pour le public déficient visuel aura lieu samedi 6 avril à 11h. Pascale Fiszlewicz vous fera découvrir une œuvre abstraite de l'artiste d'origine portugaise Vieira da Silva.

Tarif : 3 euros par personne (entrée gratuite pour les personnes malvoyantes et leur accompagnateur)

Si vous êtes intéressé, merci de vous inscrire dès que possible par mail
mba-reservation@caen.fr
il reste encore des places.

A très bientôt au musée !

Anne-Sophie Bertrand
Responsable du service des publics
Musée des Beaux-Arts
Le Château
14 000 Caen
Tél. : 02 31 30 47 78
Fax : 02 31 30 47 80
Adresse éléctronique :
asbertrand (chez) ville-caen.fr
Site du musée :
http://www.mba.caen.fr

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Compte-rendu de la réunion au CCAS le 14 mars 2013

Présents : pour cécitix Mathilde Soudée, pour le CCAS Karine Salliot, Isabelle Houley et Françoise Mériel

Sujets abordés :

  1. L'avancement du plan,
  2. Le financement,
  3. Les délais d'impression et la campagne de communication,
  4. L'appel à projet des bonnes pratiques en matière d'accessibilité.

1- L'avancement du plan :
Les Cartes A, B, C et D sont réalisées. Sur 33 carrés (détail de la ville de Caen), il reste à effectuer les codages pour 11 carrés, les tests et ajustements sur 15 d'entre eux, et le guide audio sur 16 carrés.

2 - Le financement :
De nouvelles demandes sont à effectuer ou en attentes de réponses : Fondations Caisse d'Epargne, l'Oréal, Carrefour, Atout Cœur, Aviva, Association GMF.
Nous devons envoyer un courrier à la Fondation Prévadiès pour exposer le retard pris dans la réalisation du projet.
La subvention de 500 euros du Conseil Général est attribuée pour la mise en œuvre du projet.

3 - Les délais d'impression et la campagne de communication :
Il conviendrait de nous renseigner sur les délais d'impression pour savoir à quel moment lancer la campagne de communication.
Création d'une affiche de presse et d'un dossier de presse.

4 – L'appel à projet des bonnes pratiques en matière d'accessibilité :
Le CCAS nous propose de déposer un dossier de candidature pour le « recueil des belles pratiques et bons usages en matière d'accessibilité de la Cité » 2013. Il s'agit de « faire connaître les réponses innovantes construites au niveau local pour permettre une gestion cohérente de la politique d'accessibilité sur un territoire. En matière d'accessibilité la loi fixe un objectif global d'inclusion dans la société et des obligations à chacun des acteurs, sans prévoir de mode de gouvernance. Là où les acteurs ont su dépasser cette absence de coordination, il importe de faire connaître les initiatives et les réalisations qui ont pu être menées à bien. Il s'agit de récompenser les partenaires (publics et/ou privés) qui ont su, à travers des modalités institutionnelles, financières ou organisationnelles à décrire, créer un environnement partenarial facilitateur. Pourront être retenus, à ce titre, les organisations qui, alliant plusieurs partenaires, ont permis la concrétisation des objectifs poursuivis ».
Le dossier serait rempli au nom de l'association avec comme partenaire principal la ville de Caen et concernerait en premier lieu le projet d'Atlas Tactile de la ville mais aussi l'étude des attentes et besoins des personnes déficientes visuelles en matière d'accessibilité réalisé au cours du stage au CCAS.
La date limite du dépôt des dossiers est le 15 mai 2013 et ne concerne que des projets déjà réaliser.

La prochaine réunion est prévue le 9 avril 2013.

Rédigé par Mathilde Soudée

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Compte-rendu de la Réunion de travail sur l'atlas en relief et en couleur de la ville de Caen du 19 Mars 2013

l'objet de cette réunion était de tester deux cartes réalisées par l'imprimeur sous la forme finale à l'exception de la couleur non incluse.

Le test sur la carte B a révélé quelques difficultés de repérage du tracé et a nécessité de modifier quelque peu le texte du guide audio notamment dans sa première partie décrivant la forme globale. Il a été constaté également un souci concernant le tracé de l'Orne par rapport au tracé de la voie de chemin de fer. Enfin, les sigles P pour Prairie et H pour l'hôtel de Ville doivent être agrandis.

Le test sur la carte N° 28 a été plus probant car le relief des rues indexées est plus marqué. L'absence de couleurs a constitué une difficulté supplémentaire pour la personne malvoyante testant les cartes, ce qui confirme l'importance de la couleur.

Il semble également nécessaire d'être attentif au tracé des rues qui traversent des zones vertes où celui-ci se perd quelque fois et devient difficile à suivre.

Enfin, pour des raisons techniques le format devra passer de 30cm sur 30 à 32cm sur 32. Ceci permettra d'agrandir le dessin de certaines cartes (notamment la carte B), et d'améliorer la lisibilité.

Mais ce format peu commun entraîne inévitablement un surcoût considérable du projet. Nous sommes donc toujours à la recherche de financements.

La prochaine réunion est prévue le mardi 16 avril à 14h30

Rédigé par Mathilde Soudée et Jean Poitevin

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PROJET HANDI – AVIRON

Qui sommes-nous ?

Le CHARM est une Association loi 1901, créée en 2000 et installée à la base nautique du Domaine de Beauregard à Hérouville Saint-Clair. Cette association a pour activité la pratique de l'aviron en rivière et en mer, principalement en loisir. Ce club d'aviron composé de 60 adhérents, dispose d'une flotte de 17 bateaux.
La base nautique est équipée de vestiaires, douches et sanitaires.

Un entraîneur fédéral et des moniteurs initiateurs prennent en charge régulièrement la formation des rameurs.

Notre club est affilié à la Fédération Française des Sociétés d'Aviron et reconnue par les services de «Jeunesse et Sports».

Le projet

Organiser et proposer un stage de découverte et d'initiation à la pratique de l'aviron à des personnes présentant un handicap visuel. Ce sport de groupe, de «glisse» et de sensations est particulièrement accessible à ces personnes.

Les objectifs

Découvrir la pratique d'une activité sportive de plein air, au sein d'une équipe.
Connaître à l'issue du stage les gestes techniques de base pour pouvoir pratiquer l'aviron en rivière et éventuellement intégrer le club à la rentrée de septembre.

À qui cela s'adresse ?

A des personnes mal-voyantes ou non-voyantes, en bonne condition physique, désirant pratiquer une activité sportive, âgées d'au moins 16ans et sachant nager.

L'activité

Des séances de découverte et d'initiation de la pratique de l'aviron. A chaque séance, il y aura un temps de préparation et de mise à l'eau des bateaux, un temps d'échauffement, puis de pratique de l'aviron sur le canal qui relie Caen à la mer. La séance, d'une durée globale d'environ 2h, s'achèvera par le nettoyage et de rangement des bateaux. Les apprentissages théorique et pratique se feront à terre ou sur l'eau.

Une dizaine de séances seront organisées de mi-avril à fin juin 2013. Elles auront lieu soit entre 17 et 19 heures le mercredi, soit entre 14 et 16 heures le samedi.

Les séances sont programmées pour un groupe de 2 à 4 stagiaires.

Pour bénéficier d'une initiation suffisante, et atteindre les objectifs, il faut prévoir de participer à toutes les séances.

Les conditions d'encadrement. Le matériel

L'encadrement sera réalisé par des rameurs et encadrants expérimentés.

Les séances se dérouleront sur des bateaux de rivière stables, de type «yolette», avec un équipage de deux stagiaires et de trois rameurs confirmés.

Prix

La participation demandée est de 20 €, y compris l'acquisition de la licence d'aviron et l'assurance obligatoire pendant la durée du stage.

Contact, informations et présentation du projet aux participants

Noël HALLÉ
06 61 55 99 81
Messagerie électronique :
noel.halle.aviron@gmail.com

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Le handicap disparaît à 60 ans.

Après les renoncements du précédent gouvernement de droite, l'actuelle ministre de gauche déléguée aux personnes âgées confirme que le futur projet de loi sur la dépendance maintiendra la barrière d'âge de 60 ans.

Les gouvernements changent, les politiciens passent, rien n'y fait : la réalité physiologique, qui veut qu'une personne vivant avec une déficience à 59 ans et 364 jours ait toujours le même handicap le lendemain pour ses 60 ans, est encore refusée par les décideurs politiques français. La ministre déléguée aux personnes âgées et à la dépendance l'a récemment précisé lors de l'installation de la mission d'étude sur les personnes handicapées vieillissantes : "Dans le projet de loi dont la date a été fixée par François Hollande avant la fin de l'année, nous n'aborderons pas la question de la barrière d'âge. Nous gardons l'ambition du 5e risque, mais nous n'avons pas en ce moment la capacité, je parle bien sûr des conditions financières, de la lever d'un coup."

Comme ses prédécesseurs, le gouvernement actuel affirme sa volonté de ne pas appliquer l'une des dispositions de la loi du 11 février 2005 qui supprimait, à compter du 12 février 2010 (sous réserve d'un décret ad hoc jamais publié), la limitation jusqu'à 60 ans du cadre de prise en charge sanitaire et sociale des personnes handicapées. Dès 60 ans, la plupart basculent dans celui des personnes âgées, bien moins favorable : perte nette sur le revenu de remplacement, accès fermé à la Prestation de Compensation du Handicap sauf en cas de poursuite d'activité professionnelle, changement de régime de prise en charge du séjour en établissement médico-social, l'ensemble couronné d'une masse de formalités dont la compréhension dépasse fréquemment l'entendement des personnes concernées, simultanément confrontées à faire valoir leurs éventuels droits à la retraite : bienvenue dans le 3e âge !

Mais pourquoi cet acharnement des gouvernements à piétiner la volonté du peuple telle que ses représentants l'ont manifesté dans la loi du 11 février 2005 ? Car c'est bien d'un déni de démocratie qu'il s'agit, les gouvernements successifs (qui ne sont que nommés) s'opposant aux députés et sénateurs élus au suffrage universel. La réponse est triviale comme souvent : l'argent. Le budget de la France ne permettrait pas d'appliquer la loi et proposer une fin de vie digne aux personnes handicapées vieillissantes. Il existe en effet une forte différence entre la Prestation de Compensation du Handicap et l'Allocation Personnalisée d'Autonomie attribuée aux personnes âgées dépendantes : cette dernière comporte une part importante de dépenses laissées à la charge du bénéficiaire, contraint de ponctionner sa retraite, sans forfait adapté aux personnes déficiences sensorielles ni aux personnes handicapées dépendantes. La perspective, c'est l'enfermement dans un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Bornée, dès son lancement, par la volonté politique, la mission d'étude sur les personnes handicapées vieillissantes voit son périmètre de travail considérablement réduit. Elle ne pourra formuler de propositions qu'à cadre constant de financement, sans nouvel apport même s'il est nécessaire. Elle est priée de faire entrer les personnes handicapées vieillissantes dans le périmètre de prise en charge des personnes âgées dépendantes, avec les ajustements marginaux que le gouvernement pourra accepter. Et pour se garantir que la mission d'étude corresponde à leur volonté, les ministres déléguées aux personnes âgées et aux personnes handicapées ont demandé à Patrick Gohet, Inspecteur Général de l'Action Sociale, de la diriger. Ancien Délégué Interministériel aux Personnes Handicapées, il connaît fort bien les problématiques, mais la manière très "dans le sens du Gouvernement" avec laquelle il a présidé le Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH) de 2009 à 2012 laisse d'ores et déjà augurer du rapport final.

En matière de handicap, l'alternance politique ne serait-elle qu'un leurre ?

Laurent Lejard
Yanous février 2013.

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Un smartphone à écran haptique qui parle le Braille

Sumit Dagar est un homme comblé : ce jeune chercheur indien, passionné par les interfaces homme-machine, a été retenu par Rolex, la prestigieuse marque de montres de luxe que si t'en as pas à 50 ans, t'es qu'un moins que rien, qui lui a attribué un Young Laureate award en décembre dernier.

L'entreprise entendait ainsi aider au développement d'un projet extraordinaire, le « Braille Phone », un smartphone à écran haptique, capable d'afficher un texte en Braille et même de donner relief à des images. L'écran est composé d'une multitude de picots, capables de se positionner à des hauteurs variables pour donner relief aux signes Braill et aux images. La résolution de celui-ci n'est pas précisée. Le Braille Phone, qui existe déjà au stade de prototype, est développé conjointement avec l'« IIT Delhi » et le « LV Prasad Eye Institute Hyderabad ». Rollex abonde le projet à hauteur de 50 000 $ ce qui permettra, assure Sumit, « de lancer ce projet bien plus rapidement et avec plus de fonctionnalités qu'initialement prévues ».

Voilà, en tout cas, un superbe projet, destiné aux déficients visuels et que Sumit veut accessible au plus grand nombre. Plus de 20 % des déficients visuels sont indiens, tandis que le smartphone devrait pouvoir être proposé autour de 8000 roupies, soit environ 110 euros.

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Beauté et handicap : lancement du premier concours Miss Handi France

Les femmes handicapées sont toujours écartées des concours de beauté ? Qu'à cela ne tienne, l'association Entre4roues organise le premier concours Miss Handi France. Après des sélections départementales puis nationales, l'élection finale aura lieu en octobre 2013. «
Suite à la mésaventure de Sophie Vouzelaud, jeune femme sourde, première dauphine Miss France 2007, écartée du comité Miss Monde, visiblement à cause de son handicap, nous avons eu l'idée de créer notre propre concours », explique Priscille Vigneron, fondatrice d'Entre4roues.
Plusieurs critères départageront les candidates : la beauté bien sûr, une présentation écrite d'elles-mêmes, l'humour, les passions et le sens de la répartie. Le concours compte deux groupes : les femmes en situation de handicap moteur et celles en situation de handicap psychique, pour prendre en compte la fatigabilité de ces dernières. Toutes les femmes à partir de 18 ans et sans limite d'âge peuvent concourir.

Implantée à Grenoble (Isère), Entre4roues possède trois antennes (Alsace, Île-de-France et Région Rhône-Alpes). Avec son forum, elle apporte notamment aux personnes handicapées l'assurance d'avoir une communauté qui les soutient et les épaule dans toutes les démarches de la vie quotidienne.

Pour participer à la compétition, contactez les organisateurs avant la mi-mai. Laisser un message au :
06 43 07 85 58
entre4roues@hotmail.com
http://www.facebook.com/Miss.Handi.France

Source :
faire-face.fr

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