Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de mars 2011.
  2. Compte-rendu de la réunion d'élaboration du plan tactile de la ville de Caen du 2 février 2011.
  3. Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts, le samedi 12 février 2011, autour d'une œuvre de Joan Mitchell.
  4. Compte-rendu de la réunion des associations de déficients visuels du Calvados et de la Manche du 13 janvier 2011.
  5. Action de solidarité tournée vers les enfants présentant un handicap visuel.
  6. Un nouvel affront fait aux travailleurs déficients visuels bénéficiaires de l'AAH.
  7. CAF : AIDE AUX VACANCES 2011.

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Notre agenda du mois de mars 2011

  • Mercredi 2 : mars : chronique sur les ondes de la radio RCF.
  • Jeudi 10 mars : Réunion d'élaboration du plan de la ville de Caen.
  • Samedi 12 mars : repas dans le noir à la Ferme Culturelle du Bessin.
  • Jeudi 17 mars : Réunion de préparation du Cécitix-info.
  • Mardi 22 mars : Rendez-vous avec l'imprimerie Laville pour leur présenter l'ébauche du plan en relief de la ville de Caen.
  • Jeudi 24 mars : intervention à l'IRTS.
  • lundi 28 mars : intervention de sensibilisation au handicap visuel au lycée de Mortain (50) dans le cadre du concours de maquettes tactiles organisé par le Conseil Régional à l'occasion des Buissonnières.

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Compte-rendu de la réunion d'élaboration du plan tactile de la ville de Caen du 2 février 2011

Le travail a porté quasiment exclusivement sur le quartier Saint-Jean dans le nouveau format décidé lors de notre réunion précédente :
format environ 30/30 cm.

Pour rendre la lecture plus claire, l'information concernant les rues a été placée uniquement à l'extrémité de celles-ci, supprimant ainsi l'information en fin de trait.

Listes des index utilisés

  • Rues orientation Nord-Sud : chiffre placé à l'extrémité Nord (supérieure).
  • Rues orientation Est-Ouest : lettre à l'extrémité Ouest (gauche)
  • Places : deux caractères placés sur une surface en relief circulaire
  • Etablissements importants publics ou autres : deux caractères placés sur un rectangle
  • Monuments : deux caractères placés sur un carré
  • Surfaces aquatiques : bande lisse de grande largeur avec interruption pour les ponts
  • rues : trait continu.
  • TVR et la rue qui le contient : trait en pointillés

Il a été ajouté des indications autour du quartier concernant ceux qui lui sont limitrophes afin de bien situer celui-ci dans son environnement immédiat. Ces embryons de quartiers sont représentés par des reliefs différents.

Seront joints à ce document deux volets contenant la significations des index.

Le format présenté permet, de l'avis de tous les participants, une meilleure lisibilité.

Concernant les monuments ou établissements, il a été suggéré, dans la mesure du possible, de les représenter par un point situé sur la rue elle-même permettant ainsi un meilleur repérage de leur position géographique.

Pour les églises ou temples, il a été suggéré de les représenter uniquement par un signe (une croix par exemple) et de supprimer une indication lettrée.

Le relief choisi pour les places a été jugé insuffisant et sera modifié dans une prochaine version.

Nous avons décidé de finaliser cette pré-maquette du quartier Sain- Jean qui servira de maquette étalon pour les autres quartiers.

Etant donné l'avancement des travaux, nous nous proposons de soumettre à l'imprimeur dès la fin mars le résultat de notre travail afin d'en vérifier la faisabilité et d'obtenir des informations nous permettant d'avancer dans la rédaction d'un budget prévisionnel. Nous prendrons donc rendez-vous avec lui et nous rendrons à Paris pour le rencontrer.

Prochaine réunion le 22 février

Rédigé par Mathilde Soudée et Jean Poitevin

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Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts, le samedi 12 février 2011, autour d'une œuvre de Joan Mitchell

Joan Mitchell est l'une des plus grandes femmes peintres américaines du XXe siècle. Née en 1925 à Chicago, elle passe l'essentiel de sa carrière à Vétheuil, à quelques kilomètres seulement de Giverny, deux villages clés dans le développement de l'art de Claude Monet.

La toile intitulée « Champs » a été réalisée en 1990 peu avant sa mort.
C'est donc l'œuvre d'une artiste confirmée. Le tableau fait partie d'une série. Ce principe de la série a d'ailleurs été instauré par Claude Monet qui, en représentant un même paysage à des moments différents, souhaitait saisir les changements de lumière. Mais contrairement à Monet, Joan Mitchell ne va pas saisir ces changements incessants de la lumière en peignant devant motif, mais de retour dans son atelier. Elle va donc peindre le souvenir de cette lumière, le souvenir de l'impression que le motif a suscité en elle. C'est une peinture de l'émotion et de la sensation. Cette sensation, ce feeling, elle va l'exprimer uniquement avec des couleurs, jetées sur la toile dans une sorte de corps à corps. C'est pour cette raison que l'on parle de peinture gestuelle. Joan Mitchell veut faire une peinture qui échappe au temps, c'est-à-dire une peinture que l'on découvre en un seul coup d'œil.

Ses tableaux sont généralement des polyptiques, des tableaux en plusieurs panneaux, et souvent de grande taille.

La toile qui nous a été décrite fait partie d'une série intitulée « Champs ». Elle mesure environ 2 mètres de haut sur 1,60 mètres de large. Les coups de pinceau donnent la sensation d'une très grande spontanéité alors qu'il s'agit d'un travail d'une composition rigoureusement contrôlée. On y trouve l'émotion provoquée par la couleur mais aussi l'importance du rythme. On peut dire que le jazz des années 50 à New-York, est l'équivalent du point de vue rythmique de la peinture de Joan Mitchell.

Le bord du tableau est blanc, la couleur s'arrête donc avant le bord du tableau qui reste vide. Cette bande blanche d'environ 20 cm est cependant nuancée de rose, ce qui évoque la chair, la lumière. Dans la partie supérieure, le rose est plus intense, et au centre de cette partie supérieure apparaît même un peu d'oranger. On perçoit aussi dans ce blanc des reflets bleutés. Le contour du tableau est donc un ensemble de couleurs pastelles.

Le tableau lui-même est divisé en quatre rectangles horizontaux dont les couleurs donnent une impression de surface mouvante. Ces quatre parties, séparées par une ligne de blanc nuancé, ont leur style propre.

Le plus souvent, dans ces rectangles, Joan Mitchell applique la peinture par des petits coups de pinceau très précis et secs qui s'arrêtent brusquement formant ainsi de petites briques de 20 cm sur 10 cm. Cette application brutale de la peinture révèle son caractère impétueux.

Les couleurs que nous retrouvons dans ces quatre parties sont très variées, toutefois ce sont le bleu, le vert et le jaune qui dominent. D'autre part, l'artiste n'hésite pas à faire des contrastes de couleurs très prononcées comme dans un des rectangle où nous retrouvons du vert presque noir à côté du blanc.
Le sens des coups de pinceau varie également d'un rectangle à l'autre : ils peuvent être horizontaux ou verticaux voire même dans tous les sens comme il est possible de le constater dans une partie de cette toile.

Pascale FISZLEWICZ après nous avoir décrit la structure et toute la richesse de couleurs qui forme ce tableau a répondu aux questions du public.

En conclusion, voici quelques témoignages recueillis par Caroline :

Antoine : « Vraiment bien ! Nous étions nombreux et bien disposés. Bonne organisation et on entendait bien. Je n'ai pas été intéressé par le bandeau sur les yeux. La visite fut agréable car pas trop longue et la conférencière était très claire, alerte, pédagogue, champion ! Son vocabulaire précis, ses phrases et sa diction rythmées, le tout bien travaillé. J'ai apprécié la présentation du contexte de l'œuvre et de l'auteur. C'est là l'intérêt de la visite guidée : quand on est tout seul, on loupe tout, un peu comme dans un pays étranger où l'on n'est pas reçu par un autochtone. »

Gabrielle et son petit-fils, Ulysse, âgé de 12 ans, ont tous deux demandé à avoir les yeux bandés. Pour eux, c'est une manière conviviale d'approcher les musées. Ulysse a gardé le bandeau jusqu'à la fin. Il dit ne pas s'être ennuyé, mais son attention s'est dispersée et ce qu'il a imaginé ne correspondait pas à la réalité du tableau. Il recommencera peut-être.
Gabrielle, quant à elle, a trouvé l'expérience intéressante, c'est étrange ou bien une curiosité d'écouter la conférencière, ainsi, les yeux fermés. Elle a bien vécu cette expérience, à part le désagrément de la matière synthétique du bandeau. Elle a constaté la difficulté d'être toujours concentrée. Elle a pu voir ce qu'elle n'a pas compris.
C'est une analyse de soi.

Rédigé par Jean Poitevin et Emmanuelle Gousset

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Compte-rendu de la réunion des associations de déficients visuels du Calvados et de la Manche du 13 janvier 2011

Etaient présents : Monsieur et Madame REFUVEILLE (Association des Aveugles et Malvoyants de la Manche, AAMM), Caroline BAUJOUR (Cécitix), Guillemette de Nantois (SIADV, VOIR ENSEMBLE), Dominique HENRI et Bernard DE COURCY (AVH), Jean-Claude LETELLIER (Rétina-France), Gilles COURBIER (Latra), Yvette LECLERC (Les Auxiliaires des Aveugles).

Excusé : A vue de Truffe.

L'Association de Défense des Aveugles, des Handicapés et Personnes Agées de Normandie (ADAHPAN) a cessé de vivre au 31 décembre 2010.
Nous assurons Jacky Chameau de notre gratitude pour le travail accompli et lui souhaitons le repos qui lui est dû.

Ordre du jour :

  1. Lettre de Monsieur Baudois envoyée à l'AVH.
  2. Charte de notre structure.
  3. CDCPH Groupe de travail emploi, employabilité, ressources, (G. de Nantois).
  4. CDAPH, Aides techniques (Bernard de Courcy).
  5. Activités des associations

1. Lettre de Monsieur Baudois envoyée à l'AVH.

Monsieur BOUTOIS écrit à l'AVH pour lui faire part des problèmes d'environnement et de sécurité que lui pose le TVR qui passe à 5 m de son domicile. L'écoute de musique et des informations, ses principales sources de distraction et de culture, est gravement perturbée. La traversée de la voie de TVR sans passage piétons ou bande podotactile, avec ou sans feux tricolores sonorisés (NDLR la majorité des feux longeant les voies TVR ne sont pas sonorisés) ne le sécurise pas.
Monsieur Boutois suggère qu'on enlève les bornes. Il se plaint des limites indétectables entre trottoir, chaussée et voie TVR. Nous répondrons à son courrier et discuterons de ce problème et de la façon de faire remonter notre position aux diverses instances compétentes.
Le TVR ayant un rail est considéré comme voie ferrée et ne peut être traversé ou longé par des passages piétons ou bandes blanches (comme un train, le TVR ne peut s'arrêter sur une courte distance).
La détection des passages protégés et la sonorisation des feux tricolores retient notre attention.
Il est fait allusion à la demande de Guénaëlle CONSTANTIN de la ville de Caen de faire appel à des déficients visuels pour faire une reconnaissance des travaux effectués et éventuellement avec notre instructrice en locomotion.

2. Charte de notre structure :

a. - Dénomination de cette structure appelée : « Assos DV 14 » ou « Assos DV Caen-la-Mer », « Collectif Assos DV 14 ». (Il faudrait y ajouter la Manche : donc Collectif Assos DV 14 et 50 »).

b. Représentation des associations : une ou deux personnes par association.
- Monsieur LETELLIER suggère une personne pour que le nombre des participants à la réunion ne soit pas trop important, avec un suppléant en réserve. Les représentants déficients visuels pourraient être accompagnés. Il dit aussi qu'il serait souhaitable que les réunions tournent au siège des associations et que l'association qui reçoit prépare la réunion et en soit le modérateur. Pour les association qui n'ont pas de local propre, elles pourraient recevoir à la Maison des Associations mais l'accessibilité n'y est que relative.
- Gilles Courbier dit qu'il vaut mieux laisser la possibilité aux associations d'être représentées par des personnes différentes que de laisser une chaise vide.
Le secrétaire de séance est volontaire et peut être changé.

c. Texte de la charte.
Notre souci est la pérennité et l'efficacité de notre structure mise à mal en avril 2010 et qui a entraîné le départ de deux associations représentatives des personnes déficientes visuelles.
Le paragraphe prévu pour être le plus discuté est celui-ci : « L'évocation de situation particulière ne doit être débattue qu'entre les associations ou services concernées en dehors du collectif. »
Cette rédaction difficile demande confirmation rapide de toutes les associations.

Il serait peut-être intéressant de repréciser au niveau du collectif les buts et actions de chacune des associations qui le composent.

Chaque association devra nous préciser rapidement : le nom de la structure choisi, le nombre de représentants par association et son point de vue sur la rédaction du paragraphe mentionné ci-dessus.

3. CDCPH : groupe de travail «emploi, employabilité et ressources"

Guillemette de Nantois nous rend compte des problèmes qui se posent dans l'instance où elle siège concernant le groupe de travail « emploi, employabilité et ressources ». Il s'agit de l'un des six groupes de travail du Comité Départemental Consultatif des Personnes Handicapées.
Mais il semble que ce groupe étudie davantage les ressources des déficients visuels que leur employabilité. Aussi Madame DE NANTOIS ne souhaite-t-elle plus y participer et propose à toute personne qui se préoccupe des ressources des aveugles et malvoyants de lui céder sa place.

4. CDAPH : Aides techniques

Bernard DE COURCY s'étonne qu'à la dernière demande d'ordinateur avec Jaws la CDAPH (Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées) n'ait accordé que 700 euros de Prestation de Compensation Aides techniques. Monsieur Henri répond que la Maison des Personnes Handicapées (MDPH) n'a plus d'argent. (NDLR la question est-elle résolue pour autant !)

5. Activités des associations

a. Le LATRA propose 50 Larousses en gros caractères version 2007 aux malvoyants adhérents à l'association et justifiant d'un revenu non imposable. Un Larousse 2010 en gros caractères est offert par un couple de jeunes mariés à tout enfant ou adolescent malvoyant qui en fera la demande sans justification de revenus.

b. Activités de Rétina-France : Organisation de concerts de chant de chorales au mois de mars 4 concerts en 2010, 7 ou 8 prévus en 2011. Pique-nique campagnard en projet ainsi qu'un dîner-saveur en octobre.

c. Activités de Cécitix :
- Avancement de l'élaboration du plan de Caen en relief,
- Organisation à Caen d'un stage de lecture tactile.

d. Canne électronique : Loto du cœur avec le Lyons Club le 2 avril
Hélène Plancq, instructrice en locomotion, a suivi la formation au boîtier électronique couplé à la canne blanche et prend en charge cette formation.

e. Les Auxiliaires des aveugles lancent une activité tandem fin mars.

f. L'AVH-Caen rappelle que l'AVH-Lisieux organise un repas gastronomique avec A vue de Truffe à Firfol le 9 avril et sa sortie annuelle le 18 juin à Lisieux. Ouverts à tous.

Prochaine réunion du collectif : le 21 avril à 16h au siège de l'AVH.

Rédigé par Bernard de Courcy

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Action de solidarité tournée vers les enfants présentant un handicap visuel.

L'OCCE du Calvados (Office central de la coopération à l'école) a souhaité initier une action de solidarité tournée vers les enfants présentant un handicap visuel. Ainsi est né le projet « Histoire de voir ». Il s'agit pour les élèves des classes volontaires de réaliser un livre entièrement accessible en concevant des représentations tactiles des illustrations.

« Nous sommes intervenus en classe sur le thème des droits de l'enfant, notamment celui, pour les enfants handicapés, d'être scolarisés en milieu ordinaire, indique Franck Achard, animateur à l'OCCE. Les élèves ont découvert un univers qu'ils ne connaissaient pas, et ressenti un besoin de solidarité qui les a motivés pour la réalisation de leurs ouvrages ».

Et les profs alors ? Eh bien ils ont eux aussi suivi plusieurs ateliers de sensibilisation. Ainsi, le 23 février dernier, la Ferme Culturelle du Bessin les accueillait pour une journée autour du handicap visuel. La matinée était consacrée à l'adaptation en relief de l'ouvrage avec l'aide de l'équipe de l'œil pour Tous. Puis les participants étaient invités à un déjeuner dans le noir concocté par l'artiste Elsa Rignault et sa petite troupe de bénévoles. L'après-midi les associations « A vue de Truffe », école de Chiens-Guides d'Aveugles et Malvoyants de Caen – Normandie, Cécitix et « Les Auxiliaires des Aveugles » ont présenté leurs activités respectives. Enfin un logiciel d'enregistrement de livres sonores a été présenté.

Les ouvrages adaptés seront exposés à la fin de l'année scolaire puis pourront ensuite rejoindre les mains avides des jeunes lecteurs déficients visuels.

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Un nouvel affront fait aux travailleurs déficients visuels bénéficiaires de l'AAH

Depuis le premier janvier dernier, les bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés qui exercent une activité professionnelle en milieu ordinaire de travail, sont tenus d'adresser chaque trimestre à la Caisse d'Allocations Familiales dont ils relèvent une déclaration de ressources (DTR) sous peine de la suppression de leur allocation.

Sur demande expresse de Mesdames Bachelot et Montchamp, un Comité de suivi a été installé afin d'évaluer les conditions de mise en place de cette réforme et d'éviter tout désagrément pour les personnes concernées.

Lors de la seconde réunion de ce comité le 7 février, la Caisse Nationale des Allocations Familiales a informé la Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes (CFPSAA) qu'elle ne disposait pas des crédits nécessaires pour produire en format audio des documents d'information communiqués en écriture ordinaire aux allocataires.

La production des 300 CD demandée par la CFPSAA revient à 500 EUROS.

Priver ainsi des personnes aveugles ou gravement déficientes visuelles de l'accès à une information indispensable pour compléter leur DTR est un nouvel affront inacceptable qui leur est fait, estime la CFPSAA, soutenue par l'ensemble des associations représentatives des personnes handicapées présentes à la réunion.

Dans ces condition, la CFPSAA demande à toute personne concernée de retourner la DTR en écriture braille sous pli recommandé avec avis de réception pour éviter que les Caisses affirment ne pas avoir reçu le document et suspendent le versement de la prestation.

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CAF : AIDE AUX VACANCES 2011

Dossier suivi par : Sylvie BAMELE
Tél : 02.31.30.90.30

CAEN, le 18 février 2011

Madame, Monsieur,

Ainsi que vous le savez la Caisse d'Allocations Familiales du Calvados mobilise d'importants moyens humains et financiers afin de favoriser le départ en vacances des familles.

A partir de l'exercice 2011, le conseil d'administration de notre Organisme a décidé d'accroître son soutien aux familles dont un ou plusieurs enfants sont porteurs de handicap, car il s'est avéré que les coûts inhérents à l'accueil de ces enfants sont nettement plus élevés que pour les séjours dits ordinaires. Cet effort supplémentaire se caractérise par le doublement de la valeur de l'aide habituelle accordée dès lors que l'enfant est bénéficiaire de l'Allocation d'Education de l'Enfant Handicapé (AEEH).

Nous vous précisons que cette majoration est portée sur les bons d'aide aux temps libres 2011 lesquels sont adressés directement aux familles éligibles sans qu'aucune demande ne soit entreprise par les familles.

Nous vous remercions de bien vouloir porter cette information à la connaissance de vos adhérents.

En espérant avoir davantage répondu aux besoins des familles concernées par cette épreuve que constitue le handicap chez l'enfant.

Nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

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