Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de décembre 2009.
  2. Compte-rendu de la commission sur l'accessibilité du cadre bâti du mardi 3 novembre 2009.
  3. Entretien avec madame Delmotte à Viacités à propos de Mobisto.
  4. Compte-rendu de la réunion à la Caennaise de Service à propos de Mobisto.
  5. Visite commentée au musée des Beaux Arts.
  6. Refus d'aide à une personne aveugle dans un commerce.

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Notre agenda du mois de décembre 2009

  • Jeudi 3 décembre de 10 à 12h : permanance à la MDPH.
  • Mercredi 9 décembre de 13h30 à 16h30 : intervention à l'IRTS.
  • Samedi 12 décembre à 9h : notre assemblée générale.
  • Mardi 15 décembre 18h : commission intercommunale d'accessibilité des rives de l'Odon à la Mairie de Mouen.
  • Jeudi17 décembre 14h30 : Comité de Pilotage des buissonnières 2010 à l'abbaye aux dames.

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Compte-rendu de la commission sur l'accessibilité du cadre bâti du mardi 3 novembre 2009.

Cette réunion s'est déroulée dans les locaux de l'hôtel de ville de Caen. Etaient présents : - pour la mairie, Mesdames Constantin et Saliot, et Messieurs Touzé, Déterville, Guillot, Chaignon, Heslouin, et Fau. - Ainsi que de nombreuses associations de personnes handicapées.

Monsieur touzé, animateur de cette réunion, nous a expliqué la politique retenue par la municipalité de Caen pour gérer au mieux les contraintes techniques et financières qui résultent de la loi de 2005.
Le choix de la municipalité est de classer les bâtiments recevant du public en deux catégories, selon l'urgence de mise en conformité.
1. Les bâtiments classés dans la « première urgence » devront être totalement mis en conformité dans le respect de la loi pour la date buttoir de 2015. Nous y trouvons par exemple les bâtiments ayant une très grande fréquentation tels que le Zénith et le mémorial. De même, chaque quartier devra posséder un groupe scolaire, un gymnase et une MJC accessibles.
2. Nous trouvons dans la « seconde urgence » les bâtiments de moindre fréquentation et tous les équipements qui n'ont pas été retenus dans la première catégorie. Ceux-ci seront accessibles aux personnes à mobilité réduite mais sans nécessairement respecter toutes les normes d'accessibilité, tout au moins pour la date fatidique de 2015.
Cependant, les travaux de leur mise en conformité devront être faits au cours des années qui suivront.

Le diagnostic effectué démontre qu'il reste encore beaucoup de travail à faire. En effet, actuellement 15% des bâtiments sont reconnus totalement inaccessibles, le reste du patrimoine allant du très peu accessible au totalement adapté.

Le coût de la mise aux normes des bâtiments recevant du public s'élève à 15 millions d'euros. Or seuls 700 mille euros ont pu être débloqués cette année. Monsieur Touzé espère vivement que le budget de l'année 2010 pourra atteindre 1 million d'euros, chiffre raisonnable afin que les services techniques soient en mesure d'assurer la mise en oeuvre des travaux.

Une solution a également été envisagée pour faire baisser le budget global dégagé suite au diagnostic. Cette solution consiste à déménager les utilisateurs des bâtiments, où la mise aux normes s'avère très difficile et très onéreuse, vers des sites conformes ou aisés à mettre en conformité. En outre, la vente de ces bâtiments pourrait financer des travaux sur d'autres équipements en fournissant une enveloppe supplémentaire qui permettrait de compléter le budget annuel alloué à leur mise en accessibilité.

Compte-rendu rédigé par Nicolas FORTIN

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Entretien avec madame Delmotte à Viacités à propos de Mobisto

Le mercredi 28 octobre, j'avais rendez-vous avec Madame Delmotte, à Viacités, pour évoquer les nombreux problèmes rencontrés par les usagers de Mobisto, surtout depuis la baisse significative du prix du ticket et l'augmentation subséquente de la demande de transports.

Les problèmes évoqués ont été les suivants :

  1. Des véhicules et des chauffeurs en nombre insuffisant pour assurer les demandes de transport de tous les usagers ;
  2. Disparition des tranches horaires dans lesquelles on pouvait être sûr d'avoir son transport ;
  3. Manque de formation des chauffeurs de Mobisto à l'accompagnement d'une personne déficiente visuelle qui peut conduire à une certaine insécurité, voire à un manque de respect.
  4. De nombreux soucis avec la compagnie des taxis Abeilles :
    • Certains chauffeurs se montrent réticents dès lors qu'ils savent qu'il s'agit d'un transport pour le compte de Mobisto. Ils invoquent des paiements tardifs.
    • En outre les chauffeurs de taxis n'apportent pas toujours l'aide garantie par Mobisto aux personnes handicapées (transport de porte à porte).
    • Enfin la compagnie Abeille n'accepte pas toujours les rectifications en cas d'erreur d'enregistrement, si cette modification émane de la personne handicapée elle-même.

Nous insistons donc sur l'intérêt pour Mobisto d'acquérir des véhicules légers et d'embaucher des chauffeurs supplémentaires :
- D'une part, le recours à la sous-traitance, souvent source de malentendus et donc de prestations de mauvaise qualité, devient dès lors inutile.
- D'autre part, la formation des chauffeurs et la qualité du transport seraient garanties à l'ensemble des usagers.

Le sentiment exprimé par les usagers du service Mobisto est une tendance à privilégier l'aspect commercial par rapport au service aux personnes.

A l'exposé de ces différents points, madame Delmotte se dit rassurée car, selon elle, aucun problème nouveau n'est soulevé.

Madame Delmotte indique, au cours de cette même discussion, que contrairement aux annonces de début d'année, aucun "contrat" n'est encore engagé pour l'achat de nouveaux véhicules. Notre suggestion quant à l'acquisition de véhicules légers pourrait être étudiée. En effet, l'objection qui nous était régulièrement faite concernant la difficulté de gestion des plannings devient caduque, puisqu'il ne semble pas plus compliqué de gérer des véhicules légers Mobisto que des taxis Abeille.

S'agissant de ces derniers, Madame Delmotte indique que plusieurs courriers ont été adressés à la compagnie mais qu'il n'y a rien à faire quant au comportement des chauffeurs.

Le sujet de l'enveloppe financière est abordé car Viacités est partagé entre l'aménagement des transports urbains et l'élargissement du potentiel Mobisto. La volonté du syndicat mixte serait de recréer un service d'accompagnement des personnes handicapées dans les transports en commun, comme celui que proposait Handi'cap citoyen, en partenariat avec le Conseil Général. A cette idée, je lui ai opposé le fait que pour un aveugle, l'accompagnement limité à l'apprentissage d'un trajet ne résout pas les problèmes d'accessibilité car un trajet n'est jamais fiable (des obstacles peuvent survenir inopinément, des travaux ou une nouvelle disposition du mobilier urbain peuvent intervenir sur le trajet, etc.).
Je lui ai affirmé qu'une personne handicapée doit rester libre de choisir son moyen de transport selon ses besoins. Elle doit pouvoir choisir si elle a besoin de Mobisto ou de Twisto, ce qui suppose que les deux soient accessibles.

Compte-rendu rédigé par Dominique Fortin

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Compte-rendu de la réunion à la Caennaise de Service à propos de Mobisto

La Caennaise de Services, gestionnaire du service Mobisto, ayant sollicité Cécitix pour un rendez-vous, Dominique et moi-même avons rencontré Monsieur CHAUSSON, son directeur, le mercredi 18 novembre 2009. L'objet de cette réunion,à laquelle assistait également Monsieur VILAIN, était de faire le point sur les améliorations à apporter au service.

Nous avons donc évoqué en premier lieu l'accroissement significatif des demandes de transports, probablement amplifié par la baisse des tarifs au 1er janvier 2009. Ce point ne soulèverait pas de difficulté si toutefois l'offre avait suivi en conséquence. Seulement le nouveau bus annoncé n'est pas même encore commandé et n'arrivera pas avant la mi 2010, et le recrutement de chauffeurs n'a pour l'heure servi qu'à remplacer les absents. Le résultat en est une saturation des plannings de transports et l'impossibilité pour les usagers d'obtenir des transports en-dehors des horaires pré-établis.

Concernant le nouveau véhicule, nous avons réitéré notre souhait de voir commander, pour le prix d'un bus, plutôt deux véhicules légers, ou un bus et un véhicule léger. Cela permettrait de répondre aux demandes des voyageurs dits « marchants » et de pallier les difficultés liées au recours massif aux taxis. Monsieur CHAUSSON n'a pas semblé défavorable à cette idée. ...

S'agissant du recrutement de chauffeurs, il nous indique que quasiment tous les conducteurs présents sont passés en CDI à temps plein. Ce qui, compte tenu de leurs emplois du temps surchargés, ne règle guère le problème d'indisponibilité des transports.

En deuxième lieu, nous avons discuté de la question des réservations et de la confirmation des transports commandés. Jusqu'à présent, lorsqu'un usager fait une demande de transport, via le répondeur ou un e-mail, le bureau de Mobisto le rappelle en cas d'impossibilité. Mais si le transport est possible, il garde le silence. Ce qui fait que jusqu'au dernier moment, l'usager n'est pas certain d'avoir son transport et ne connais pas l'heure précise de prise en charge. Or il semble qu'avec le nouveau logiciel mis en place, il soit possible de faire prévenir l'usager de ses horaires de transports par message vocal sur son téléphone, par SMS sur son portable ou par e-mail. Dominique a également évoqué le système existant à Lyon, avec le même logiciel, qui consiste pour l'usager à consulter une boîte vocale, à l'aide d'un code personnel.

à propos des taxis, nous avons mis en évidence que les problèmes rencontrés avec ces derniers étaient essentiellement liés au comportement de certains chauffeurs. Monsieur CHAUSSON a alors proposé de rencontrer le directeur de la compagnie Abeilles afin de mettre en place un petit groupe limité de chauffeurs volontaires pour assurer les transports Mobisto. Cela permettrait de retrouver régulièrement les mêmes chauffeurs et de s'assurer que ceux-ci sont de bonne volonté pour transporter des personnes handicapées.

En troisième lieu, nous avons abordé la question de la formation des chauffeurs et de leur sensibilisation au handicap. En effet, les chauffeurs sont régulièrement amenés à guider les personnes déficientes visuels entre leur domicile et le bus, puis entre le bus et leur lieu de destination. Or tous ne sont pas toujours très adroits et peuvent même parfois nous mettre en danger. Nous aimerions donc que chaque chauffeur bénéficie d'une formation spécifique au guidage des aveugles et malvoyants, ainsi que d'une action de sensibilisation au handicap visuel. Sur ce point, Monsieur CHAUSSON s'est montré tout à fait enthousiaste. Nous devrons tenter de mettre au point une action de sensibilisation avec Hélène PLANQ, instructrice en locomotion, pourquoi pas dans le cadre de l'AVH. La Caennaise de Services serait prête à financer cette formation.

Nous nous sommes aussi permis de souligner le manque de propreté des bus. Monsieur CHAUSSON nous a indiqué que le travail de nettoyage relevait de l'atelier, et non pas des chauffeurs. Il devrait faire le nécessaire.

Monsieur CHAUSSON a également souhaité discuter des sorties organisées avec Mobisto. Un partenariat existe déjà avec le cinéma UGC, le Mémorial, et l'orchestre de Basse-Normandie.
Monsieur CHAUSSON nous indique que des bus spéciaux peuvent être mis en place à l'occasion de manifestations ponctuelles. Nous avons donc proposé qu'ils s'associent à nos sorties au musée des Beaux Arts, voire aux repas dans le noir à la ferme de Varembert. A nous de leur communiquer les dates et modalités d'organisation.

Compte-rendu rédigé par Emmanuelle Gousset.

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Visite commentée au musée des Beaux Arts.

Le samedi 7 novembre 2009, l'association Cécitix et le musée des Beaux Arts de Caen ont organisé une visite commentée du tableau "Damoclès" de Thomas Couture. De nombreux visiteurs, aveugles, malvoyants ou voyants, ont répondu présents à cette invitation. Le nombre maximal de participants conseillé a d'ailleurs été atteint. Il faut noter que certains accompagnateurs voyants ont souhaité être mis en condition en écoutant la description du tableau les yeux bandés.

Nous avons été accueillis par Anne-Sophie Bertrand qui, après nous avoir souhaité la bienvenue, nous a conduits jusqu'à la salle où est exposé le tableau "Damoclès". Elle a ensuite laissé la parole à Pascale Fiszlewicz pour qu'elle nous commente cette œuvre.

Pascale Fiszlewicz a tout d'abord resitué Thomas Couture, son oeuvre et son style dans leur époque. Thomas Couture était un artiste au style dit "PEINTURE académique". Il a signé ce tableau en 1866. Le personnage de Damoclès nous vient de la Grèce antique "Denys l'Ancien, tyran de Syracuse".

Pascale Fiszlewicz nous a ensuite décrit le tableau de façon progressive et très détaillée. Elle a commencé par nous décrire Damoclès, son état d'esprit, que reflète son visage, et sa position physique dans le tableau. Puis elle nous a indiqué les couleurs que le peintre a utilisées et décrit les objets disposés sur la toile.

L'œuvre de Thomas Couture est assez énigmatique si nous n'avons pas le sésame pour l'interpréter. Mais lorsque nous en avons la clé, tout s'éclaire...

Après la description de la peinture, Anne-Sophie Bertrand nous a distribué des représentations du tableau en relief, en matière plastique thermoformée, afin d'avoir un support physique à notre imagination. Puis, une fois la conférence terminée, elle a recueilli nos impressions et nous a invités à poser des questions.

Cette visite a été une totale réussite et nous vous invitons à tenter ou renouveler l'expérience le samedi 13 mars avec, cette fois, une œuvre de Pierre SOULAGE.

Compte-rendu rédigé par Nicolas FORTIN

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Refus d'aide à une personne aveugle dans un commerce

Courrier de l'association Cécitix au siège social de la chaîne de magasins C&A

Madame, Monsieur,

Vous affirmez sur votre site Internet que « vos magasins attrayants, faciles d'accès et clairement agencés mettent au service du client des équipes professionnelles et motivées » et que vous êtes « conscients de votre responsabilité éthique et sociale ». On peut également lire que vous misez « sur la satisfaction de tous » et que « votre politique se fonde sur le respect mutuel ». Enfin, vous indiquez être « toujours au service du client », notamment en cherchant « au maximum à faciliter nos achats grâce à une équipe professionnelle et motivée ».

Voici pourtant ce qui s'est passé le mercredi 17 juin dernier au magasin C&A de Caen.
Une de nos adhérentes, non-voyante, s'est rendue dans ce magasin afin d'efectuer un achat. Elle a veillé à s'y rendre, comme on le lui avait recommandé, en-dehors de toute période de solde ou de braderie, et aux horaires qu'on lui avait indiqué, en l'occurrence à 14H15.
Comme elle le fait d'habitude, elle s'est présentée à la caisse du rez-de-chaussée afin de demander de l'aide dans les étages, essentiellement pour être renseignée sur les couleurs des vêtements.

Or la vendeuse lui a répondu que, vue la conjoncture et la restriction de personnel, elle n'avait pas le temps d'emmener cette cliente au premier niveau du magasin. Elle lui a précisé qu'en outre elle n'avait pas le droit de quitter son étage.

Ce à quoi la cliente a répondu qu'elle pouvait monter seule mais qu'elle souhaitait simplement que la vendeuse prévienne sa collègue du premier étage afin qu'elle l'aide.

La vendeuse lui a alors rétorqué fermement qu'on ne pourrait pas l'aider et qu'elle voulait bien racompagner cette personne à la sortie au motif qu'il y aurait eu trop de monde et qu'elle n'avait pas le temps de s'occuper de cette cliente.

Il vous faut savoir qu'un aveugle, s'il ne voit pas, entend parfaitement et peut tout à fait juger s'il y a du monde ou non dans une pièce. Or, notre adhérente peut affirmer que ce mercredi après-midi, il n'y avait que peu de clientèle. Elle a donc demandé à parler à la responsable. Mais celle-ci avait trop de travail et ne pouvait venir. La vendeuse a donc réitéré sa réponse : « on ne pourra pas vous aider. On peut vous raccompagner à la sortie. »

Votre cliente est finalement repartie seule chez elle où elle a contacté la responsable du magasin par téléphone. Celle-ci lui a soutenu qu'il y avait eu un quiproco et qu'elle avait dû mal comprendre les propos de la vendeuse.
La responsable a expliqué que, s'agissant d'un commerce de moyenne surface (1500 m2), la vente est libre et les vendeuses sont là pour aider les clients dans leur choix de taille, de couleur, mais non pas pour faire de l'assistana envers une aveugle.
Elle a également argué du fait que cette cliente était déjà venue avec sa fille et qu'il lui suffisait de venir accompagnée.

Or, selon nous, venir faire seul ses achats ou être accompagné relève de l'entière liberté de la personne handicapée et ne regarde en rien la vendeuse. En revanche, il nous semble aller de soi que tout client doit pouvoir compter sur le professionnalisme du personnel d'un magasin pour l'aider dans le choix des produits qu'il souhaite acheter.

En l'occurrence, le temps passé à expliquer à cette cliente qu'on ne pourrait pas l'aider aurait pu être employé à le faire.

En conclusion, nous nous étonnons du peu de considération accordée à une cliente qui ne fait que demander l'application de la « ligne de conduite » décrite dans vos argumentaires publicitaires. Faut-il en déduire qu'il s'agit de poudre aux yeux, ou doit-on considérer que les personnes aveugles ne sont pas les bienvenues dans vos magasins ? Il semblerait que ce ne soit pas tout à fait le cas car les responsables d'autres unités, contactés par cette même cliente, ont semblé choqués par son récit et lui ont affirmé qu'en aucun cas ils ne refuseraient de l'aide à un client handicapé, dès lors qu'il vient pendant des heures creuses et que cet accompagnement ne dure pas plus d'une heure.

Aussi, nous vous demandons de bien vouloir faire le nécessaire afin que dans chaque C&A de France, les aveugles et les personnes handicapées en général reçoivent un accueil correct et puissent bénéficier de l'aide minimum que l'on peut attendre d'une vendeuse.

Emmanuelle Gousset
Présidente de l'association Cécitix

Réponse du siège social de C&A à notre courrier

Madame,

Nous avons bien reçu votre courrier du 08 juillet dernier (en fichier joint) qui a retenu toute notre attention.
Compte tenu du contexte économique, nous sommes contraints de baisser les heures de travail de façon très importante, ce qui, sur un magasin de 3 étages, se traduit par un effectif assurant une présence minimale, ce qui ne permet pas d'assister, comme par le passé, des clients dépendants.

Nous sommes en effet démunis face à ce genre de situation et cela est évidemment indépendant de notre volonté.

Nous regrettons vivement cet état de fait mais sommes persuadés que vous comprendrez la situation dans laquelle nous nous trouvons et vous en remercions par avance.

Bien cordialement.

Marie BERON

Département Communication C&A France
Tél : 01 44 88 79 27
Fax : 01 44 88 79 75
Adresse postale :
C&A France
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Courriel :
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