Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de décembre 2013.
  2. journée de sensibilisation au centre Leclerc de Caen.
  3. Visite descriptive au musée des Beaux Arts de Caen.
  4. Film en audiodescription au Lux.
  5. Compte-rendu sur le colloque organisé par Rétina-France.
  6. L'accessibilité à l'information santé des personnes en situation de handicap.
  7. BIENNALE DU HANDICAP A ANTONy.
  8. Le gouvernement français refuse d'accorder la gratuité du parking handicap.
  9. L'accès à la lecture pour les mal- voyants et les non-voyants au CNL.

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Notre agenda du mois de décembre 2013

  • Mardi 3 décembre : intervention de sensibilisation à l'IRTS.
  • Samedi 7 décembre :
    • Visite descriptive au musée des Beaux Arts de Caen.
    • journée de sensibilisation au centre Leclerc de Caen.
    • Rencontre avec M. Lechantre (projet de taxi adapté).
  • Jeudi 12 décembre à 16h : projection du film "Imagine" D'Andrzej Jakimowski en audiodescription au lux.
  • Samedi 14 décembre à 14h30 : sortie à Luc-sur-Mer avec le CREPAN sur le thème des pourpres.
  • Lundi 16 décembre : rendez-vous avec la responsable de l'office de tourisme de Caen.
  • Samedi 21 : décembre Atelier pop up.

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journée de sensibilisation au centre Leclerc de Caen

Le samedi 7 décembre 2013, Cécitix s'associera à l'école de chiens-guides d'aveugles de Caen Normandie A Vue de Truffe pour une journée de sensibilisation du grand public au handicap visuel dans la galerie du magazin Leclerc de Caen (situé rue Lanfranc à Caen).

En fin de matinée, Stéphane Moreau, éducateur de chiens-guides, proposera une démonstration du travail des chiens.

De notre côtés, nous pourrons vous présenter notre projet d'atlas tactile et en couleurs de la ville de Caen en cours de réalisation.

De 10H à 12H, Annick Noël, membre de Cécitix et vice-présidente du CREPAN, vous accueillera et pourra vous présenter les ouvrages réalisés à destination des aveugles et malvoyants pour découvrir la nature normande.

Tout au long de la journée, des parcours les yeux bandés vous seront proposés, ainsi que de petits ateliers de découverte du braille (horaires à définir).

Nous exposerons enfin quelques matériels adaptés pour améliorer l'autonomie des personnes déficientes visuelles au quotidien.

Un grand merci au magazin Leclerc de nous offrir cette opportunité.
Nous vous attendons pour un moment convivial le 7 décembre à partir de 9h30 en haut de l'escalator du magazin.

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Visite descriptive au musée des Beaux Arts de Caen

La prochaine visite descriptive pour le public déficient visuel aura lieu samedi 7 décembre à 11h. Pascale Fiszlewicz vous fera découvrir l'œuvre de Jacques Pasquier dont le travail fait actuellement l'objet d'une rétrospective au musée des Beaux-Arts.
http://mba.caen.fr/exposition/permanence-et-metamorphoses

A noter, l'artiste sera lui-même présent pour répondre à toutes vos questions !

Tarif de la visite : 3 euros par personne
Entrée au musée gratuite pour les personnes aveugles ou malvoyantes et leur accompagnateur)

Si vous êtes intéressé, merci de vous inscrire dès que possible par mail à :
mba-reservation (chez) caen.fr

Musée des Beaux-Arts
Le Château
14 000 Caen
Consultez le site du musée des Beaux-Arts
Téléchargez le programme semestriel au format PDF (2.3 MO)

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Film en audiodescription au Lux

Le jeudi 12 décembre à 16H, le cinéma LUX à Caen projettera, en audiodescription pour toute la salle (pas de casque individuel), le film "Imagine" D'Andrzej Jakimowski (Durée : 1h44minutes).

Cette comédie dramatique est jouée notamment par Alexandra Maria Lara (découverte dans La Chute ou l'Affaire Farewell) mais aussi par l'acteur aveugle français Melchior Derouet, qui a été révélé pour son rôle dans "Paris, Je t'aime" aux côtés de Nathalie Portman, ainsi que par 18 enfants aveugles.

Une version en audio description française a été réalisée par l'AVH et permet de le faire découvrir à un public plus large.

Synopsis :
Dans un établissement spécialisé pour des jeunes élèves malvoyants, situé sur les hauteurs de Lisbonne, un nouveau professeur vient d'arriver. Il enseigne l'écholocation, technique qui permet à partir de la résonance des objets, de s'imaginer l'environnement qui les entoure. Bien au-delà de ses cours, le jeune professeur souhaite également leur permettre de développer leur imagination pour découvrir le monde autrement.

Cinéma Lux
6 Avenue Sainte Thérèse - 14000 CAEN
Tél. : 02.31.82.29.87

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Spectacle de danse en audio-description

Le Centre Chorégraphique National de Caen Basse-Normandie, en partenariat avec le théâtre de Caen, propose une expérience inédite dans la région : un spectacle de danse en audio-description.

Le dimanche 19 janvier 2014, à 17h, la représentation de « UNE DOUCE IMPRUDENCE » de Eric Lamoureux & Thierry Thieû Niang sera adaptée au public déficient visuel par une audio-description réalisée par la danseuse Valérie Castan.

Ce même jour, Madame Isabelle RICHARD nous accueillera à partir de 16h au CCN afin de rencontrer Valérie Castan qui pourra nous donner quelques clés de compréhension du spectacle. Une rencontre avec les deux danseurs, Thierry Thieû Niang et Valérie Castan sera également organisée à l'issue de la représentation.

Afin de faciliter notre accueil et d'obtenir le tarif de place le plus favorable, elle se propose d'en effectuer elle-même les Réservations dès que je lui communiquerai le nombre de personnes intéressées.

Aussi je vous demanderais de bien vouloir me faire part de votre souhait d'inscription avant le 13 décembre.

L'association Les Auxiliaires des Aveugles

Présentation du spectacle :
Poème chorégraphique de et par Éric Lamoureux & Thierry Thieû Niang Avec l'accompagnement de Héla Fattoumi
Musique Sidsel Endresen
Conseil pour les lumières Xavier Lazarini
Création : 2013
Production déléguée Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie
Coproduction La Comédie de Valence, Centre Dramatique National Drôme-Ardèche

Construit comme un « poème chorégraphique », Une douce imprudence réunit les chorégraphes et interprètes Éric Lamoureux et Thierry Thieû Niang. Ils ont dansé ensemble il y a vingt-cinq ans une pièce intitulée Si loin que l'on aille. Depuis, l'un et l'autre ont continué à transmettre - à mettre en mouvement - les lieux du dedans et du dehors, questionnant toujours les possibles du corps et de la pensée. Ils ont imaginé cette création comme un poème en actes, sans assignation de rôle ou de figure, un espace chorégraphique fait de leurs humanités. Un duo partagé, traversé par la notion du Care, cette juste disposition à porter attention à l'autre et à l'univers de chacun. La voix singulière de la chanteuse norvégienne Sidsel Endresen les accompagne, complice, pour ces retrouvailles dansées. Aussi loin qu'ils aillent...

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Fossiles, dinosaures et silex

Le 30 novembre dernier, les membres de Cécitix étaient conviés à la découverte de notre préhistoire.

Le matin, nos amis les découvreurs de fossiles, Françoise Hébert et Thierry Rebours, nous ont proposé une rencontre avec des fossiles originaux ou des moulages très ressemblants. Nous avons pu toucher trilobites, ammonites et nautiles. Sont venus ensuite les dinosaures sous forme de maquettes et aussi sous forme d'originaux : dent de spinasaure, oeuf de dinosaure etc.

L'après-midi, sur la plage de Ouistreham avec le CREPAN, sous la direction d'Annick Noël, nous avons pu, une fois de plus, observer la laisse de mer et surtout collecter quelques silex. Nous nous sommes retrouvés ensuite à l'abri du Yacht Club pour découvrir de nombreux silex anciens présentés par Françoise Hébert au cours d'une petite conférence sur l'origine du silex et son utilisation à travers les âges : haches, pointes de flèches, etc. Saviez-vous qu'on utilise encore le silex dans la fabrication de pâte de dentifrice, qu'on l'utilisait pour la construction des maisons jusqu'au début du siècle dernier ?

Ce fut une longue journée, pleine d'enseignements.

Une autre journée est organisée par le CREPAN, samedi 14 décembre, à Luc sur Mer, pour un zoom sur les Pourpres, de redoutables perceurs.
Rendez-vous à 14h30 à l'Office du tourisme place du Petit Enfer.

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Compte-rendu sur le colloque organisé par Rétina-France

Le samedi 16 novembre 2013, l'association Rétina-France a organisé un colloque sur la rétinite pigmentaire et la DMLA (dégénérescence Maculaire Liée à l'Age) au centre des congrès de Caen.

Nous avons été accueillis à 9h30 autour d'un café. Puis nous nous sommes installés dans la salle de conférence vers 10h. C'est Monsieur Letellier, délégué départemental du Calvados de Rétina-France, qui a ouvert le colloque. Après avoir remercié les participants, il nous a présenté les intervenants de la matinée.
Monsieur Déterville, maire adjoint aux affaires sociales, était le premier à intervenir. Il a exprimé le soutien de la municipalité à cette manifestation.
Ensuite, Monsieur Gaston Massé a pris la parole pour excuser le président national de Rétina-France qui ne pouvait être présent. Il a également excusé le professeur Jean-Louis DUFFIER qui, à son grand regret, a eu un empêchement de dernière minute.

Monsieur Massé nous a présenté le travail que l'association a pu réaliser en finançant la recherche, à hauteur d'un million d'euros, et également en soutenant des étudiants en ophtalmologie à l'aide de bourses. Rétina-France finance également son propre centre de recherche : le CERTO

C'est ensuite le Docteur Mathieu Robert qui nous a expliqué comment les projets de recherche sont sélectionnés. Il a poursuivi sur les causes de la maladie et ses différentes évolutions, les diverses formes de rétinites pigmentaires. A ce jour 40 gènes ont été reconnus comme pouvant apporter cette maladie, mais les chercheurs estiment avoir découvert que 60% des mutations impliquent cette maladie.
Les premiers symptômes se manifestent par une perte de la vision nocturne puis c'est le champ visuel qui se rétrécit lorsque les bâtonnets et les cônes meurent, entraînant une totale perte de la vision. Cette dégradation peut s'échelonner sur plusieurs années.
A l'heure actuelle, les traitements sont très limités. Cependant, il est recommandé de bien protéger sa rétine par des verres teintés et la prise de vitamine A, glutéine et oméga 3 est prescrite dans la plupart des formes de rétinite pigmentaire.

Le Docteur Robert a continué son exposé en nous présentant les nouvelles pistes que la recherche explore, notamment la thérapie génique et les traitements pharmaceutiques ainsi que la neuro protection, les greffes de rétine et les rétines artificielles.
Les nouveaux systèmes optiques pourront permettre aux personnes encore peu atteintes d'utiliser au mieux leur acuité visuelle et ainsi garder le plus longtemps possible une vision assez confortable.

Après cet exposé, les participants ont été conviés a poser des questions au Docteur Robert qui y a répondu en tenant compte des connaissances actuelles.

C'est alors le Docteur Anne-Laure Lux qui nous a fait un exposé sur la DMLA. Cette maladie est beaucoup plus fréquente que les rétinites pigmentaires, mais elle apparaît beaucoup plus tard que la plupart de ces dernières.

Cette maladie concerne la macula, qui est une petite zone située au centre de la rétine, et qui détermine l'acuité visuelle. Progressivement, la vision centrale se détériore et apparaît un « scotome » ou petite tache noire qui se projette sur les objets regardés. Le centre du champ visuel est brouillé et la vision de près est perturbée, voire impossible. la personne atteinte de DMLA ne peut plus lire, écrire, regarder la télévision, conduire ; elle peut également avoir du mal à reconnaître les visages.
En revanche, le champ visuel périphérique est conservé, ce qui permet aux patients de garder une certaine autonomie pour s'habiller, s'alimenter ou se déplacer.

Il existe deux formes de DMLA : la forme « sèche » et la forme « humide ».
La forme « sèche » est la moins grave. Elle est liée à une disparition prématurée des cellules visuelles. Actuellement, il n'existe pas de traitement pour arrêter son évolution.
La forme « humide »est caractérisée par le développement de nouveaux vaisseaux sanguins sous la rétine. Ces vaisseaux anormaux entraînent des oedèmes et des hémorragies qui détruisent progressivement la rétine. Pour cette forme de DMLA, il existe des traitements qui peuvent stabiliser l'acuité visuelle.

Côté prévention, les oméga-3 et les antioxydants sont utilisés depuis quelques années. Un traitement à base de vitamines antioxydantes (dont de la lutéine et de la zéaxantine, des pigments présents dans la macula) et de zinc, exerce un effet protecteur contre la DMLA.

Pour terminer la matinée, la parole a été donnée aux participants afin que les Docteurs Robert et Lux répondent aux nombreuses questions sur la rétinite pigmentaire, la DMLA et les glaucomes.

Nous avons alors été conviés à nous rendre dans une autre salle du Centre des Congrès pour nous restaurer.

L'après-midi a commencé par une présentation de la MDPH par sa directrice, Madame Annie Coletta. Celle-ci nous a également expliqué les différentes aides financières et techniques apportées aux personnes handicapées visuelles ainsi que les commissions qui statuent sur l'attribution de ces aides.
Place a ensuite été faite aux différentes associations de la région dont l'action se rapporte au handicap visuel. Nous avons ainsi pu faire connaissance avec « A vue de truffe » école de chiens-guides d'aveugles Caen Normandie, Les auxiliaires des aveugles, Le SIADV, le S3AIS, l'AVH, Handicap Mieux Vivre Accueil, Cécitix et Rétina-France.

Monsieur Letellier a clos ce colloque en nous donnant rendez-vous dans quelques années pour suivre les prochaines évolutions médicales et techniques qui ne manqueront pas de progresser.

Rédigé par Nicolas fortin.

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L'accessibilité à l'information santé des personnes en situation de handicap

Rendre accessible à tous l'information concernant la santé est l'une des priorités de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. C'est pourquoi l'Institut a publié deux guides pratiques : Informer les personnes sourdes ou malentendantes et Informer les personnes aveugles ou malvoyantes, en partenariat avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA).

Ces deux publications, sous-titrées « partage d'expériences », ont pour objectif de mettre à la disposition des acteurs concernés conseils et bonnes pratiques pour créer et diffuser des outils de prévention adaptés à tous.

La France compte 1,7 million de personnes en situation de handicap visuel (soit environ 3 % de la population) et 5 millions présentant une déficience auditive (8 %) – des chiffres en hausse avec l'allongement de l'espérance de vie. Au quotidien, ces publics sont confrontés à des problèmes d'accessibilité à l'information, y compris sur les questions de santé. Une telle situation complique leur accès aux soins, mais aussi à la prévention et à l'éducation pour la santé, qu'il s'agisse de la connaissance des maladies, de la compréhension des facteurs de risques ou encore des gestes de protection. Pour ces personnes, la santé est source d'une plus grande vulnérabilité, avec, pour certaines, un recours moins fréquent au dépistage et des prises en charge plus tardives.

Des initiatives trop rares
Proposer à ces publics une information spécifique, tenant compte de leur handicap, apparaît donc primordial : être informé permet en effet de mieux prendre soin de soi et de sa santé. Or, le travail de mise en accessibilité de l'information dans le champ de la santé n'a jamais véritablement été mené en France et l‘est très peu à l'étranger (voir le document Expériences internationales. État des lieux). Et aujourd'hui, les supports édités ne sont guère, voire jamais, pensés pour les personnes présentant une déficience visuelle ou auditive.

Un engagement au long cours
L'Inpes se pose comme un précurseur en la matière. Depuis 2008, l'accès à la prévention et à l'éducation pour la santé des personnes en situation de handicap et des personnes âgées est une priorité de l'Institut. Ce dernier a entrepris un travail d'adaptation de ses outils d'information, avec la conception de brochures en gros caractères ou en braille, la production de supports sonores ou en LSF. Les premiers thèmes traités portent sur la canicule, la grippe, la vie affective et sexuelle, ou encore la nutrition. Cette démarche, conforme à la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, a démarré avec le soutien de la CNSA. Parallèlement, l'Inpes a réalisé plusieurs études – dont le Baromètre santé sourds et malentendants 2011/2012– afin de mieux cerner les attentes et les besoins des personnes présentant une déficience visuelle ou auditive.

Valoriser l'expérience acquise
Les deux guides publiés par l'Institut – Informer les personnes sourdes ou malentendantes et Informer les personnes aveugles ou malvoyantes – s'appuient sur l'expérience et le savoir-faire acquis par l'établissement depuis 2008 en matière d'accessibilité de l'information aux publics handicapés et âgés. Ils relaient des actions menées en France ou à l'étranger. Ils ont été conçus en partenariat avec la CNSA et le concours de nombreux experts et professionnels – dont certains eux-mêmes en situation de handicap – du monde associatif, médico-social, éducatif, mais aussi au secteur de l'édition et de la communication. Avec ces deux ouvrages, l'Inpes entend partager son savoir-faire avec tous les intervenants qui souhaitent communiquer auprès des déficients visuels et auditifs – grandes agences de communication, acteurs de la prévention, de la santé ou associations.

Des supports adaptés
Après une présentation des handicaps auditifs et visuels, les guides évoquent les difficultés et les besoins en matière de santé des publics concernés. Ils proposent ensuite un tour d'horizon des différents vecteurs d'information disponibles (télévision, radio, Internet, papier, etc.), avant d'en arriver à la conception proprement dite de contenus accessibles. Simplification du texte, choix des couleurs et des illustrations, des polices et de la taille de caractère ou encore accentuation des contrastes.

Pour aller plus loin
En complément, les guides proposent respectivement quelques règles de savoir-être pour échanger avec un interlocuteur sourd ou malentendant et organiser des séances de travail, des rencontres et des colloques accessibles aux publics en situation de handicap. Ils présentent les aides humaines et techniques à prévoir.
Enfin, de nombreuses ressources reconnues et partagées, ainsi qu'un renvoi vers les documents adaptés aux personnes handicapées, publiés par l'Inpes, figurent en annexe.

À noter : un atelier des Journées de la prévention 2013 a accueilli les professionnels qui souhaitent mettre en place des actions d'éducation pour la santé à destination des publics en situation de handicap. Les présentations de cet atelier sont disponibles et les retranscriptions des interventions le sont également.

Vers l'accessibilité universelle
Si le partenariat avec la CNSA est aujourd'hui arrivé à son terme, l'Inpes souhaite pérenniser son action et l'étendre à d'autres publics qui, pour diverses raisons, ont peu accès à l'information. Tel est le cas, par exemple, des personnes qui maîtrisent mal la langue française ou rencontrent des difficultés de lecture. L'Institut entend ainsi mettre à profit l'expérience acquise dans le cadre de la mise en accessibilité de l'information aux personnes handicapées pour lancer un chantier autour de l'accessibilité universelle. Il s'agit d'informer le plus grand nombre, en créant progressivement un jeu d'outils compréhensibles par tous. Un travail qui s'inscrit dans une optique de lutte contre les inégalités sociales de santé.

Pour en savoir plus
•Le dossier de presse (pdf, 613 Ko) « Informer les personnes sourdes ou malentendantes, aveugles ou malvoyantes : deux guides pratiques pour créer des outils de prévention en santé accessibles à tous ».

Commander gratuitement un ou plusieurs exemplaire(s) :
http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/boncommande.asp?numfiche=1415

Télécharger gratuitement au format PDF :
http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1415.pdf

Source : Institut national de prévention et d'éducation pour la santé

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BIENNALE DU HANDICAP A ANTONY

(Médiathèque Anne Fontaine, 20 rue Maurice Labrousse)

Du 30 novembre au 21 décembre 2013, la ville d'Antony organise une biennale du handicap. Au cours de cette période, diverses manifestations et animations sont proposées aux visiteurs, comme par exemple :

- Une exposition d'oeuvres de Zoë Motte, Nadine Toubeau et Hélène Soubarras, peintres malvoyantes présentées par l'association ARTIS.

- Deux ateliers de sculpture dans le noir ouverts gratuitement aux adolescents et adultes le samedi 14 décembre à 14 et 16 h. S'inscrire auprès de l'accueil de la médiathèque. Stages animées par Zoë Motte, artiste sculptrice malvoyante présentée par l'association ARTIS.

Présence de J. Priou, auteur de « Des étoiles pour l'éternité » et « Autant en emporte le noir », le samedi 14 décembre à la Médiathèque Anne fontaine.

Détails du programme sur le site internet de la ville d'Antony)
http://www.ville-antony.fr/evenements/5e-biennale-du-hancap

Venez nombreux encourager les artistes et participez aux animations.

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Le gouvernement français refuse d'accorder la gratuité du parking handicap

Nous vous en parlions dans notre article du 14 octobre 2013, une proposition de loi visant à faciliter le stationnement des personnes en situation de handicap titulaires de la carte de stationnement était en attente de décision. Cette proposition de loi visait à généraliser sur tout le territoire français le principe de la gratuité et de non limitation dans le temps du stationnement réservé aux personnes handicapées.
Cette proposition de loi visait a améliorer la mobilité des personnes handicapées en tenant compte de leurs spécificités en matière de déplacements et de stationnement. Elle visait également, et ceci était primordial à nos yeux, à mettre fin à la cacophonie des règlements constatée de villes en villes (certaines prenant la décision de faire payer ce type de stationnement et d'autres pas ou bien de limiter ou pas la durée de stationnement des véhicules disposant de la carte Européenne de stationnement).

Bref, une proposition de loi intelligente, coordonnée, homogène, en phase avec la réalité de terrain, visant prioritairement l'amélioration de la mobilité des personnes handicapées et non pas, comme cela est trop souvent le cas, le fait d'améliorer le bilan des finances communales ou d'améliorer une statistique de rotation de véhicules sur un territoire précis.

Trop beau pour être vrai ? C'est manifestement la réflexion que l'on peut actuellement tenir. En effet, le gouvernement français a purement et simplement enterré ce projet de loi.

Alors que des personnes handicapées peuvent se retrouver dans l'obligation de devoir se garer sur une place pour « valide » et non pas réservée (a cause d'une pénuries de places bleues ou du squat de celles-ci par des contrevenants), elles ne pourront pas (sauf dispositions contraires de la commune ou de la ville) bénéficier d'une quelconque gratuité ou d'une non limitation de durée de stationnement dans le temps.

Même si l'accès aux bornes de paiement est très souvent impossible, la personne handicapée sera tenue d'alimenter celle-ci et de respecter la durée de stationnement même si leur mobilité et les obstacles rencontrés ne le permettent pas.

Cette décision prise en dépit de tout bon sens prouve encore une fois que les décisions courageuses ne sont pas l'apanage de beaucoup d'élus. En effet, soutenir ce projet de loi c'était oser effectivement retirer de la compétence des communes et des mairies le droit de gérer les places de parking sur lesquelles stationnent des véhicules munis de la carte Européenne de stationnement.

Plutôt que d'affronter certains mouvements de mauvaise humeur au bénéfice des spécifiés rencontrées chez les personnes handicapées, l'Etat central a préféré laisser les choses en l'état et laisser ainsi le droit à chaque mairie de faire sa « soupe » comme elle le désire en fonction de sa politique du moment et de l'état de ses finances communales.

D'ailleurs il n'y a aucune ambiguité à ce sujet vu que le gouvernement français a expliqué officiellement qu'il ne peut pas (ne veut pas?) interférer sur les finances des communes, qui dépendent exclusivement des conseils municipaux.

Encore (une fois?) une belle occasion de rendre la vie des personnes handicapées plus facile à vivre gâchée sur l'autel de l'argent roi et des petites compétences personnelles . mais fallait-il s'attendre à autre chose ?
Il faut croire que nous sommes d'intemporels naïfs ! Il ne reste plus qu'à en appeler à l'intelligence des maires à défaut de celle du Gouvernement.

Source : Handimobility
Handimobility.org

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L'accès à la lecture pour les mal- voyants et les non-voyants au CNL

La rentrée littéraire accessible aux personnes handicapées visuelles, avec le soutien du CNL.
Le Centre national du livre est heureux de financer dans son intégralité une opération qui permet de rendre accessible la rentrée littéraire en numérique aux personnes handicapées visuelles.

L'association BrailleNet a reçu des éditeurs participant à l'opération (Actes Sud, Albin Michel, Calmann-Lévy, Éditions de l'Olivier, Éditions de La Martinière, Éditions des 2 Terres, Éditions du Masque, Fayard, Flammarion, Fleuve Noir, Gallimard, Grasset, Jean-Claude Lattès, Julliard, Le Cherche Midi, Nil, Perrin, Plon, Points, Robert Laffont, Seuil, Stock, Univers poche-10/18) Les ouvrages en version numérique, afin de les transformer au format pivot DTBook. Puis ces livres en DTBook ont été transférés à la Bibliothèque nationale de France (BnF) pour mise en ligne sur la plateforme sécurisée de transfert des ouvrages numériques (PLATON), afin que les organismes agréés producteurs d'éditions adaptées puissent très facilement créer pour leurs adhérents des livres en daisy, en braille, en gros caractères ou audio lus par une voix de synthèse. À ce jour, une centaine de livres de la rentrée littéraire est déjà accessible. L'objectif visé est de proposer aux adhérents 500 titres.

Ce partenariat s'inscrit dans le cadre des missions du CNL en faveur du développement de l'économie numérique, et aussi de la loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information.

Il a bénéficié du soutien actif du Syndicat national de l'édition (SNE).

Le CNL participe tout naturellement à cette opération inédite, aux côtés des éditeurs, avec le souci constant d'aider à la diffusion du livre et à la promotion de la lecture en direction de tous les publics.

Plus d'informations sur l'association BrailleNet :
http://www.braillenet.org/

Pour accéder à la plateforme PLATON de la BnF :
http://exceptionhandicap.bnf.fr/

Contact - relations extérieure :
ANTOINE CASSAN :
01 49 54 68 83 – 06 74 29 63 15
antoine.cassan chez) centrenationaldulivre.fr
SEBASTIEN BIZET :
01 49 54 68 66 – 06 07 55 54 81
sebastien.bizet (chez) centrenationaldulivre.fr

Communiqué de presse :
http://www.centrenationaldulivre.fr

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